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4.juillet.20194.7.2019
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Berruyer vs Aphatie : débat sur la Propagande chez Taddeï

Bonjour à tous ! Hier soir, Frédéric Taddeï m’a invité à débattre dans sa très bonne émission Interdit d’interdire, en face à face avec Jean-Michel Aphatie ! Le thème du débat n’était rien d’autre que la propagande, un sujet plus qu’abordé sur ce petit espace d’autodéfense intellectuel qu’est Les-Crises. J’espère avoir défendu du mieux que […]
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Bonjour à tous !

Hier soir, Frédéric Taddeï m’a invité à débattre dans sa très bonne émission Interdit d’interdire, en face à face avec Jean-Michel Aphatie !

Le thème du débat n’était rien d’autre que la propagande, un sujet plus qu’abordé sur ce petit espace d’autodéfense intellectuel qu’est Les-Crises.

J’espère avoir défendu du mieux que je peux la cause qui nous anime tous ici, je serai dans tous les cas très heureux de lires vos nombreux commentaires, comme toujours !

Je remercie aussi Jean Michel Aphatie d’avoir accepté ce débat qui est à mon sens absolument nécessaire et salutaire par les temps qui courent. C’est, sans surprise, bien chez Taddeï que l’on observe encore à ce jour de tels espaces de liberté, ou la discussion peut avoir lieu au-delà des divergences idéologiques de chacun.

J’en appelle aussi à votre soutien, pour partager le plus possible l’émission et en parler autour de vous… Cela fait partie des petites aides qui contribuent à faire grandir le site, et récompenser notre travail !

MILLE MERCIS !

Pour relayer sur Twitter, c’est ici :

Annexes :

Traitement d’Assange dans la presse en Occident le 12 avril 2019 au matin :

Seul Libération en parle en Une – mais de cette façon… (Le Monde en parlera le lendemain)

Commentaire recommandé

Malbrough // 04.07.2019 à 08h24

Magnifique ce débat !
Où la roublardise de JM Aphatie , se développe en plein jour …
 » Moi,le RIC, ou n’importe quoi d’autre , je ne sais pas ce que c’est , on n’en parle pas , donc je ne vais pas aborder le sujet !  »
« Le journaliste est forcément subjectif » .
A bon , c’est ça qu’on apprend dans les écoles de journalisme ?
C’est ça la déontologie basique qui est d’informer , et non de trier et commenter .
On dirait du Molière .(Le Bourgeois Gentilhomme, Tartuffe ).

192 réactions et commentaires - Page 2

  • Seraphim // 04.07.2019 à 16h19

    Pourquoi pas exemple aucun interviewer ne peut interpeller avec clarté un homme politique, genre: Vous prétendez être du côté de l’Iran, souhaitant poursuivre l’accord nucléaire, contre Trump donc. Pourtant, comme l’a rappelé Javad Zarif, ministre des affaires étrangères, l’Iran ne viole en rien l’accord mais l’UE, de facto, applique les sanctions US, tout en s’en cachant. Vous roulez pour Trump ou pour l’accord?

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    • Nicole de Nicomaque // 09.07.2019 à 03h38

      @Seraphim

      Cela ne viendrait jamais à l’esprit de M.Apathie. Ne sachant pas en vérité où se trouve l’Iran, il a la prudence de n’en point parler au risque de « distordre l’information ». A croire que M.Apathie est un adepte du philosophe analytique Ludwig Wittgenstein ; comprenant les limites du langage et plutôt que de faire incorrectement son métier, il fait vœu de silence : « Ce dont on ne peut pas parler, il faut le taire. » – Jean-Michel pratique ainsi le  » journalisme muet  » mais avec beaucoup de faconde, là est son mystère et il faut l’avouer, son indéniable talent.

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  • Christophe // 04.07.2019 à 16h21

    « L’attaque de la salpêtrière, c’est pas une Fake News, c’est un ministre qui dit n’importe quoi » (Dixit M. Apathie) je ne sais pas si c’est une fake news ou du n’importe quoi en tous cas cette phrase est digne de l’édition 2019 des Brèves de Comptoir… ou du « Tout Va Bien »

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  • Christophe // 04.07.2019 à 16h22

    « L’attaque de la salpêtrière, c’est pas une fake news, c’est un ministre qui dit n’importe quoi » (Dixit M. Apathie) je ne sais pas si c’est une fake news ou du n’importe quoi, en tous cas cette phrase est digne de l’édition 2019 des Brèves de Comptoir ou du « Tout Va Bien » voire du Gorafi…

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  • Maud // 04.07.2019 à 16h52

    Il ne faut pas être très pointu pour remarquer qu’il y a un journalisme dominant dans le secteur privé comme dans le secteur public. Ce qui a été savoureux dans cet échange c’est la pauvreté des arguments lorsque Olivier cite des exemples précis comme par exemple celui de la couverture médiatique sur le cas Assange qui devrait faire bondir tout journaliste. La réponse est toujours la même « ce jour là on avait autre chose à dire ». Ca pédale dans le vide …

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    • Serge F. // 06.07.2019 à 16h13

      La réponse d’Aphatie est tellement idiote qu’il ne s’est même pas posé la question de savoir si la presse étrangère, citée par Olivier Berruyer, n’avait pas elle aussi autre chose à dire. Pourtant, elle a traité avec bien plus d’égard la nouvelle de l’arrestation d’Assange. Soit Aphatie joue à l’idiot, soit c’est un idiot. Sur cette question, je n’ai pas acquis la certitude absolue (pour reprendre les termes de la célèbre citation d’Einstein). Une chose est sûre cependant : les tweets de Raphaël Enthoven et de Jean-Michel Aphatie me servent de baromètre pour mesurer de niveau de bêtise de l’idiocratie en marche.

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  • Maud // 04.07.2019 à 16h58

    Inutile d’être un as de l’analyse pour voir qu’il y a en France, dans le secteur privé des médias comme dans le secteur public un journalisme dominant en appui au pouvoir. Ce qui est amusant c’est la pauvreté des arguments lorsque OB donne des exemples concrets sur des sujets importants (ex Assange où tous les journalistes sont censés être concernés). Réponse lambda : on avait sûrement autre chose à dire ce jour là ». Court et désarmant de vide intégral.

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  • MARCO POLO // 04.07.2019 à 16h58

    Olivier Berruyer est un vrai journaliste . Celui qui parle au nom des dominés . Un journaliste qui se veut au plus près des faits et il en-cela , son boulot .
    Merci à vous d’avoir démasqué le cynisme d’Apathie , ce laquais du pouvoir , des pouvoirs .
    Je ne m’inquiète pas pour ce dernier . Il trouvera toujours un maroquin pour asseoir son cul de valet.

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    • Suzanne // 04.07.2019 à 19h15

      Il y a également une remarque très importante à faire : Olivier Berruyer est un journaliste bénévole, qui fait ce travail sur son temps disponible. Jean-Michel Apathie, ne parlons même pas de son salaire qui doit être à peu près cinq à six fois celui d’un professeur d’université ou directeur de recherche en France. Vous m’expliquerez en quoi ces gens-là ont besoin de gagner autant??

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      • Kasper // 05.07.2019 à 01h46

        Qu’on nous explique surtout en quoi ils le méritent…

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      • Catalina // 05.07.2019 à 12h15

        Olivier n’est pas du tout un journaliste !!!! il tient un blog, ne fait pas d’enquêtes de terrain, il déconstruit un peu la propagande mais la majorité des articles ici sont pris ailleurs, (chez les anglo-saxons en majrité) c’est dingue ça, !!!! et le fait que des gens le prennent pour un journaliste ne lasse de m’interroger sur la compréhension des gens.

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  • Julia // 04.07.2019 à 17h02

    Excellent débat ! D’ailleurs F. Taddeï l’a souligné : vous, Olivier et J.M.A. n’avez pas eu besoin de beaucoup de ses questions pour faire avancer les choses ! Merci à vous, Olivier, d’avoir abordé les sujets contrôlés par les médias mainstream des problématiques posées par l’euro pour le plus grand nombre et celles posées par le RIC pour certain-e-s ! Et aussi pour avoir remis J.M.A. dans les rails : le journalisme, dans une démocratie digne de ce nom, est un 4ème pouvoir qui vient contrebalancer les 3 autres, et non pas en soutenir un ou pllus par le biais de la propagande…

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  • Ben // 04.07.2019 à 17h17

    Apathie essaye de redorer son blason et de faire oublier son Aplaventrisme

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  • bouthan // 04.07.2019 à 17h27

    j’ai de l’antipathie pour Apathie : c’est un bateleur et un truqueur plein de suffisance. Etre contraint de l’écouter est pénible ainsi qu’entendre Olivier lui donner du Jean-Michel et donner l’impression d’estimer son travail (je ne connais pas ses écrits peut-être sont-ils d’un meilleur niveau que ses prestations audiovisuels dont la vision d’un petit nombre m’ont permis de me faire une idée), mais c’était nécessaire et Olivier a bien joué sa partie.
    Fallait-il le rencontrer ? Sans doute oui pour faire ressortir sa mauvaise foi et faire passer des arguments et positions à un plus grand nombre et l’important c’est d’ouvrir le débat.
    Je souhaite toutefois à Olivier des contradicteurs plus ragoutant même si une bonne dose de mauvaise foi semble inévitable pour défendre le système actuel.

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  • René Fabri // 04.07.2019 à 20h37

    Un éditorialiste est apprécié du public pour diverses raisons :

    – Pour être au courant d’un fait important ou insolite qui est passé trop rapidement dans les flashs d’actualités.
    – Pour avoir davantage d’informations sur un fait, car l’éditorialiste peut révéler des choses peu connues par sa documentation, son expérience et son accès à certaines coulisses.
    – Pour l’art oratoire qu’il déploie, car les belles phrases, les mots précis, peuvent servir d’exemples et être réutilisés.
    – Pour la dignité qu’il donne aux gens qui sont d’accord avec lui, et qui se sentiraient délaissés sans une voix qui exprime ce qu’ils ressentent dans l’espace de la parole publique, d’où la nécessité d’un éventail d’éditorialistes de sensibilités différentes.

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    • Catalina // 05.07.2019 à 12h24

      et surtout pour être neutre. On se fout de ce que pense un journaliste, surtout maintenant où ils ont prouvé qu’ils étaient incapables de pensées;
      On demande des faits ! Quand l’état français prend fait et cause pour les djihadistes en Syrie, il faut que cela soit écrit, là, les journaleux nous enrobent le carambar dans « les rebelles modérés » qui égorgent, violent, assassinent ! où est la neutralité ?
      Les médias ont soutenu Daesh !! Paris a osé éteindre la tour Eiffel lors même que le peuple syrien était libéré des ces extrémistes wahhabites !!! ce même daesh qui est venu assassiner les nôtres !!!! là, les journalites sont complices des attentats perpétrés sur le sol français et c’est impardonnable, et ce ne sera pas oublié. Et j’ajoute que sans les mensonges des journalistes, il est problable qu’aucun attentat n’ait eu lieu chez nous !

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  • Recits d’Yves // 04.07.2019 à 20h58

    En expliquant qu’il y a un camp du Non qui ne s’est pas structuré par le passé et qui, aujourd’hui, le paie en étant sous représenté parmi les médias et politiques, Apathie fait l’aveu qu’il y a donc une sur-représentation du camp du Oui auquel il appartient visiblement.
    Et par conséquent, l’entre-soi du oui demeure la référence parce que le Non n’a pas traversé le siècle.
    Il nous faut donc accepter la défaite ad vitam, sans broncher et sans discuter.
    Il admet implicitement ne pas s’inscrire dans l’information plurielle, ne pas la chercher et même ne pas la souhaiter vu qu’il s’agit de la perte d’un combat par le camp du Non qui n’a plus lieu d’être aujourd’hui, donc sans intérêt.
    Et il admet aussi que l’auto-censure des journalistes (qui ont aussi un besoin de payer leur loyer en fin de mois) est donc la conséquence directe de cet état de fait où le Oui n’est que la seule voie possible pour les journalistes qui veulent continuer de travailler.
    Apathie, ouvertement, et c’est bien plus grave qu’imaginé, admet préférer une tyrannie de centre droit libérale qui gouverne avec autorité plutôt qu’une démocratie populaire qui contrôlerait davantage les élus.

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    • Serge F. // 06.07.2019 à 16h29

      Aphatie a oublié que dans le camp du oui, il y a les milliardaires qui sont propriétaires de 90% des grands médias d’informations. Le problème se situe à ce niveau et non au sujet d’une anecdotique non-structuration du camp du non. Son analyse est tout simplement idiote.

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  • step // 04.07.2019 à 21h21

    a titre personnel, ce que je ressent de ce débat, c’est
    1) Si il n’y a pas de voix discordante dans les médias c’est la faute au politique ? AAAh bon je croyais le pouvoir médiatique indépendant du pouvoir politique. Donc il faut un parainage politique pour devenir editorialiste…. mais parlons en !!

    2) apathie ne prend pas au sérieux son travail. Entre la cours d’école et le pif, il est inconscient des conséquence de ses papiers dans la fabrique de la pensée. C’est à la foi inquiétant et rassurant.

    J’attends quelques éditoriaux bien génants donc de Mr Apathie histoire pour lui de tester la réalité de sa liberté d’expression en première page de journal.

    Chiche ?

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  • Salmanazar // 04.07.2019 à 21h53

    Les mouvements du corps du sieur Apathie le trahisse définitivement , il est carbonisé par les arguments d’Olivier ….Cet éditorialiste est un pure produit du système et en vie très bien ..Ça me rappelle Mr Dupont Aignan lui demandant son salaire ..
    Encore merci Olivier pour cet intervention qui fait du bien

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  • Albert-Nord // 04.07.2019 à 22h19

    J’ai pas lu les 100 commentaires au dessus.
    Olivier a un flegme et une patience hors du commun étayées par des arguments en bétons.
    La librairie Hégélienne de Paris (Tropique,Rue Raymond Losserand) parle même de son élégance (élégance d’être et de dire)
    Je plussoie évidement.

    Sera-ce utile?
    Non!
    On n’empêche pas le néo-vichisme en marche.

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  • LBSSO // 04.07.2019 à 23h13

    J ai regardé tard ce débat hier soir, et l’heure est à nouveau tardive aussi je m’excuse par avant d’imprécisions éventuelles.
    Deux passages m’avaient particulièrement intéressé:
    – Celui où JM A explique que les clans « des souverainistes’ n’avaient pas su se structurer.D’où le fait qu’ils ont peu de représentants parmi les éditorialistes. Je ne vois pas le rapport. OB a bien fait de souligner ce point. L éditorialiste doit-il se contenter de commenter le sens du vent dominant ? Afin d’assurer des revenus à son employeur (audimat) ? Sa place ? Où est-ce au contraire le rôle de la presse (voir des éditorialistes) de faire œuvre de pédagogie de manière équilibrée ? En soutenant sa thèse JM A avoue qu’il sert le courant dominant .
    – JM A suite aux documents présentés par OB :  » on se fout en France de Assange, ça n’intéresse personne ».Son argument a fait mouche.Il fallait lui rétorquer sur quoi reposer son affirmation ? Est-ce la presse qui décide (formate) les sujets d’intérêt pour la population ?
    Qui est le « on » ? Les retraités qui effectivement se moquent de Assange ? Il faudrait rappeler à JM Apathie que la moyenne d’âge des personnes qui écoutent les 2 journaux de 20h est supérieure à 61 ans.
    Son argument culturel (son exemple avec l’Allemagne) ne tenait pas .La France se veut le pays des Droits de l’Homme et de la liberté d’expression ,cf l’histoire de la presse française. Un journaliste ne peut la renier.Les français y sont attachés au moins autant que les américains qui attachent peut-être encore une plus grande importance à la liberté d’entreprendre.

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    • LBSSO // 04.07.2019 à 23h18

      Pour finir, je pense qu’il fallait faire référence et s’appuyer sur:
      – l’étude qui montre que des systèmes d’information tournent en vase clos .La présence de JM A sur RT tente de briser ce phénomène tout en lui conférant un statut singulier…
      – la charte des journalistes.
      et pas seulement sur Chomsky.

      Bref, beau débat et tous mes encouragements au site.Je diffuse la vidéo .

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  • Jérémie // 04.07.2019 à 23h33

    A titre perso, j’ai trouvé ce débat très brouillon.
    Tout d’abord le thème : la « propagande ». L’objet n’est pas clairement défini : propagande, mais de qui ?
    Des politiques ?
    Des personnes qui influencent les politiques : administration, conseillers officiels et officieux, intellectuels de la société civile, « lobbyistes divers et variés », corps intermédiaires etc.
    Des médias ?
    Propagande se base sur une doctrine clairement identifiable?
    Au final, j’ai plus l’impression d’une convergence (d’intérêts) vers une pensée liée à une classe dominante.
    Tout le monde apporte sa petite pierre à l’édifice et les journalistes mainstream « passent les plats », sans « cracher dans la gamelle » (la soupe doit être bonne). C’est bien là le problème du journalisme bien établi (hors newbies, pigistes, techniciens, photographes, petites mains etc.) : entre soi, manque d’esprit critique et de rigueur. Déconnection totale entre la « partie émergée des médias » (éditorialistes, animateurs vedettes, journalistes reconnus par leurs pairs « déjà reconnus ») et le « peuple » qui lui fait face aux réalités du quotidien.
    Donc, rien de bien stimulant.
    Au final, la remarque la plus constructive de cet échange reste celle de JM APHATIE quand il s’interroge sur le rôle et l’utilité d’un éditorialiste.
    Ok, personne n’est dupe, Il joue le faux modeste, simule une forme de remise en cause. Mais, c’est la vraie question, et il n’y apporte pas de réponse. Quand un mec n’arrive pas à expliquer la nature de son travail, on est bien sur le critère essentiel du bullshit job.

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    • Serge F. // 06.07.2019 à 17h01

      Je suis d’accord avec vous. La propagande est une méthode plus incidieuse que de simples histoires de fake news ou de sujets traités en marge dans les journaux. La propagande se trouve dans la façon de présenter le monde. Il s’agit de l’installation, au niveau de tous les médias inféodés aux dominants, d’un prisme déformant la réalité de ce monde en vue de présenter sous un angle favorable l’idéologie dominante. On doit se rappeler à ce sujet l’un des effets de la propagande : l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs, comme le rappelait Robert Brasillach.

      La propagande commence par la façon de présenter l’information aux grandes messes de 13h et 20h. Elle se poursuit dans les pseudo-débats. Elle se prolonge dans le cinéma et dans la publicité. Elle est présente dans notre système éducatif, dans les méthodes de sélection des zélites et de bon nombre d’intellectuels devenus les idiots utiles du système. La propagande ouvrira ses projecteurs sur certains, mais pas sur d’autres. Elle se sert des faiblesses de la psychologie humaine pour distiller le poison du mensonge afin de façonner et de contrôler les esprits.

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      • Nicole de Nicomaque // 09.07.2019 à 03h25

        @Serge F.  » La propagande ouvrira ses projecteurs sur certains, mais pas sur d’autres. Elle se sert des faiblesses de la psychologie humaine pour distiller le poison du mensonge afin de façonner et de contrôler les esprits  » …

        Oui un peu comme la propagande Pétainiste d’hier, celle soutenue alors par le fasciste Robert Brasillach mais à l’époque il faut avouer que les conséquences étaient bien plus graves qu’aujourd’hui !

        Sachons aussi garder raison.

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  • Tony // 05.07.2019 à 00h46

    Tout d’abord bravo à Olivier pour votre site.

    De mon point de vue (proche d’Olivier) je pense qu’Olivier est meilleur à l’ecrit qu’à l’oral.
    Apathie a dit pas mal de choses avec un style convaincant (pas de journalistes contradictoires car pas de candidat noniste en 95!, Assange on s’en fout, Ukraine je connais pas le dossier….) qui auraient méritées punition et je pense qu’Olivier aurait pu être plus fort dans la rhétorique.

    Aussi, apathie s’en est sorti trop facilement au début en disant que c’était pas possible d’accuser les journalistes d’être inconsciemment pro pouvoir.

    Cela dit au fil du débat Olivier s’est amélioré je pense.
    Il serait intéressant d’avoir le point de vue de téléspectateurs neutres…

    Ce commentaire n’est pas une critique d’Olivier : j’admire son travail. C’est davantage une observation que l’exercice du débat télévisé est différent du journalisme écrit argumenté et rationnel…

      +3

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  • Vercoquin // 05.07.2019 à 00h48

    Quand je vois JMA, je vois son sourire en coin mi rictus suffisant et méprisant face à ceux qui ne sont pas normaux comme lui. Nicolas Dupont Aignan, Mélenchon, Marine Le Pen et d’autres.
    Le débat est intéressant, mais il ne révèle rien, on connait déjà l’honnêteté intellectuelle d’OB, il est là pour représenter une pensée différente. JMA représente la PPU (Presse de la Pensée Unique), et c’est normal, disons que c’est logique.
    Que JMA pense par lui-même ou pense comme son patron, peu importe, c’est le jeu. JMA sert celui qui l’embauche et celui qui l’embauche n’embauche que des gens qui roulent dans le bon sens. Il ne peut pas être question de propagande puisque c’est la PPU, tout le monde pense comme lui.
    Peut-être aurons nous droit à un prochain débat, sur le même thème avec les vrais responsables genre Bernard Arnaud, Xavier Niel, Martin Bouygues, Vincent Bolloré ou d’autres qui ont l’argent et qui se son accaparé la presse.
    Face à eux, je verrais bien les représentants d’une autre presse genre Acrimed, le Diplo, le Media … ou même RT.

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  • Jteroxgnab // 05.07.2019 à 08h36

    Bravo Olivier, vous avez été formidable ! Quel plaisir de voir Apathie se faire ratatiner.

      +0

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  • Djamel // 05.07.2019 à 10h55

    Assange on s’en fout
    C’est beau!!!
    Jean moulin en s’en fout
    Les justes on s’en fout
    Les héros ont s’en fout
    Les pompiers ont s’en fout
    Les urgentistes ont s’en fout
    Les enseignants ont s’en fout
    Bernard Arnaud, Niel…. eux sont indispensables!!!
    ….
    C’est une question de valeurs en effet chacune son camp!!!

      +8

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  • SL // 05.07.2019 à 11h04

    Sentiment général qu’on tourne pendant une heure aimablement autour du pot. (j’avoue j’ai loupé la fin)
    Un débat où l’on se complaît à s’interroger : y a-t-il assez de pluralisme dans les médias? assez de place pour les points de vue « critique » ? Connu comme le loup blanc.
    Faudra-t-il longtemps encore faire semblant de « débattre » sur ce type de question alors que le monolithisme idéologique des médias (saupoudré d’une apparence bien calculée de diversité) est structurel et ne sera JAMAIS remis en cause tant que ne sera remise en cause leur propriété.
    Ah quoi bon?

      +2

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    • SL // 05.07.2019 à 11h50

      J’ajoute juste : les éditocrates ne demandent que cela.
      Des « débats contradictoires », où les questions décisives et sulfureuses concernant la propriété des médias (et celle de leur fonction idéologique assignée par cette propriété même) sont éludées, à partir de quoi ils ont tout loisir de se racheter dans ces débats une virginité éthique et parfois de feindre de bien confortables « remises en question » journalistiques et intellectuelles.
      Indolore.

        +1

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  • jean bete // 05.07.2019 à 11h44

    Merci à RT et à frédéric Taddei pour ce bon débat.
    Bravo Olivier, vous avez avec beaucoup de ténacité et tout en souriant mis en lumière la stratégie d’évitement de J.M Apathie, qui lorsqu’il était en face de ses « contradictions » se révélait inculte: le rérendum citoyen en suisse, il ne connaît pas pas plus que la Suisse, pas plus que la Californie!

    Pris en défaut sur ses choix, c’est comme ça, dit il, pire vous n’êtes pas journaliste, comme pour se justifier, alors que c’est lui qui ne fait pas oeuvre de journaliste, qui en nie l’éthique, jusqu’au sens de responsabilité!

    Ce débat a révélé que la mauvaise foi et le refus d’expliquer ne trompe plus personne, ce journalisme là qui est plus de la communication soit de la propagande est complètement dévalorisé! Bientôt souhaitons que J M Apathie en subisse les conséquences!

      +3

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  • petitjean // 05.07.2019 à 12h25

    quel peu bien être l’utilité d’un tel « débat » ??
    combien de téléspectateurs y ont assisté ? Qu’en ont-ils conclu ?
    notre hôte a fait de son mieux, mais on ne fait pas changer d’avis une agent de propagande « talentueux » comme Apathie !
    Apathie est un  » remarquable » agent de propagande du Système et est rémunéré en conséquence. Son salaire est très très élevé : c’est le prix de la trahison !
    A 80 ans, Apathie sera toujours au service de ses maitres, comme Alain Duhamel ou JP Elkabbach…………

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  • calahan // 05.07.2019 à 13h37

    Amusante rencontre entre le journalisme de « cour » au sens monarchique et celui que je qualifierai plutôt de journalisme d’investigation.
    En tout cas, Mr Apathie par sa définition et vision du journalisme m’a clairement convaincu qu’il n’y connait absolument rien.
    Il peine même à être un beau parleur.Finalement il ne lui reste pas grand chose si ce n’est une certaine ignorance feinte et non feinte en fonction du sujet et surtout du sens du vent.

    Dommage que le thème de la propriété par une oligarchie de l’immense majorité des médias mainstream ne soit pas plus venu sur le tapis car c’est d’abord là que le bât blesse évidement.

    Pendant ce temps là la propagande se porte bien merci pour elle.

      +3

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  • gracques // 05.07.2019 à 15h12

    alors je vais apprendre un petit truc a M APATHIE…. si les Polonais et les Hongrois ne parlent pas de l’euro…. c’est que leurs pays n’a pas l’euro pour monnaie…. petit détail qui a son importance.

      +3

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  • Yves TEROUINARD // 05.07.2019 à 19h29

    Bonjour,
    Même avec Taddéi, la « ligne jaune » n’est pas, plus, franchie.
    Donc, la liberté, oui, mais … la liberté sous contrôle, autocontrôle.
    Comme dit Aphatie : « … D’accord, à part ça ? … D’accord. ».
    Plus de liberté, plus de courage, ce serait de la témérité .. témérité interdite en ce Monde.
    Donc, avec les médias, ceux-là mêmes les plus critiqués par les médias « chiens de garde »; savourons le « souffle d’air » passant dans nos cages d’esclaves de l’ultralibéralisme.

      +1

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  • Subotai // 05.07.2019 à 19h47

    J’avais regardé sur RT.fr et j’avais trouvé ça très bien.
    Excellent Taddei qui laisse parler les gens.
    Pas mauvais Olivier qui a enfin le temps de parler.
    Égal à lui même Apathie, qui ne sait rien de grands sujets qui agitent la société et qui joue au con en toute honnêteté.
    Je veux dire incapable de sortir de son modèle sans même avoir à faire d’effort pour y rester.
    Parce que c’est ça la « question » actuelle:
    Comment sortir de notre modèle de « confort », sans se détruire soi même et sans tout détruire de l’existant.
    Il y a ceux qui essaient de sortir du modèle, l’annoncent, le montre et combattent le « confort ».
    Il y a ceux qui sont convaincu de la nécessité de sortir du confort, mais ont peur et/ou ne savent pas comment, alors ils tergiversent, tortillent du cul, proposent/opposent des solutions à la con et ainsi du suite.
    Il y a ceux qui savent que ce modèle de « confort » n’est plus plus tenable mais qui en profite et qui le soutiennent égoïstement.
    Il y a ceux qui sentent (consciemment/inconsciemment…) que ce modèle de « confort » n’est plus plus tenable, mais qui préfèrent faire l’autruche devant l’ampleur de la tâche.
    Et puis il y a ceux – la grande masse – qui pensent que, bon, d’accord, ya des embrouilles, mais tout fini par s’arranger.
    Ce qui est le plus significatif, c’est qu’aucun des « propagandistes » ne remettent en cause « l’objet » des propagandes (actuelles). Ce qui signifie qu’il |existe|, ce qui signifie aussi que le charivari autour des et de la « propagande » ne fait montrer le glissement progressif de l’opinion sur la réalité de « l’objet » controversé.

      +1

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  • Larousse // 05.07.2019 à 22h25

    Apathie a l’art d’évitement et de vouloir rouler dans la farine, mais il n’y a pas de fond, lorsqu’il est difficile d’argumenter alors il sort une « pirouette méridionale ». C’est tout ce que l’on peut dire sur ce débat.
    Sur ce, je m’endors.

      +4

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  • Jerome_Montreal // 06.07.2019 à 01h36

    L’ Euro : ni pour ni contre ; Le RIC : je ne sais pas ce que c’est ; Assange : on s’en fout ; mes éditos : je les choisis au pif ; pourquoi je fais ca : je ne sais pas. La forme, rocailleuse et incisive, enjôleuse par moment propose davantage de substance. JMA, faites vous plaisir : de bons éditoriaux trangressifs (Assange, la Crimee, la criminalisation de la liberté d’expression etc …), vous vous faites remercier, et vous entamez une carrière d’acteur a succès 🙂 Chiche ?

      +3

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  • Denis // 06.07.2019 à 09h46

    D’un coté, une personne qui cherche à structurer sa pensée en se basant sur la
    réalité des événements, cela bénévolement.

    De l’autre, un éditorialiste salarié, qui fabrique ce que l’on doit penser de ceci et de cela! Il s’adresse à une clientèle qui se satisfait du discours facile à entendre: pas besoin de réfléchir!

    Les gens qui ont un peu d’esprit critique cherche l’info qui permet de comprendre les événements.

    D’autres se laissent porter par le spectacle médiatique.

    Nos bons maîtres savent tout cela, et on a les résultats électoraux qui en sont l’expression.

    Ainsi est la belle démocratie à la française! 🙂

    Bonne journée sous le soleil.

      +4

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  • max // 06.07.2019 à 12h16

    Débat intéressant à plusieurs égards sur Apathie :

    – le débat de bonne tenue suggère qu’il surjoue en en faisant des caisses dans ses chroniques habituelles, probablement pour faire le buzz
    – bonnes remarques sur le manque de structuration du camp noniste à Maastricht qui mériteraient approfondissement
    – des tâches aveugles systématiques sur tous les sujets un tantinet subversifs (« très franchement j’y comprends rien au RIC », « je ne connais pas la Suisse », « franchement je pense que tout le monde s’en tape d’Assange », etc)

    Le dernier point valide intégralement l’analyse de Chomsky/Herman(/Berruyer ;)) des médias : le profil est exactement calibré pour ne pas faire de vagues et agit de bonne foi. Intéréssante d’ailleurs son objection au début sur l’aspect inconscient de la propagande, et bonne réponse de Berruyer sur le pluralisme comme garde-fou.

    L’argument des prix Nobels d’économie vs. l’absence de traitement médiatique des positions critiques sur l’Euro semble assez mal marcher en pratique (ca dévie rapidement), il faudrait peut-être calibrer ca un peu différemment et/ou s’en servir uniquement pour enfoncer le clou.

    Dans tous les cas, belle prestation d’Olivier Berruyer mais ca on est habitués 🙂

      +0

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  • Christian Durante // 06.07.2019 à 12h22

    Après une première partie où Aphatie à monopoliser la parole, pas le débat, Olivier, en le poussant dans ses retranchements, nous a permis de découvrir l’abyssale vide de cet éditocrate. Il ne connaît pas la Suisse, ne sait rien de l’économie, choisit ses sujets au pif et se fout d’Assange. Un beau représentant d’une profession justement décriée. C’est ce qui arrive quand on ne côtoie que ses confrères et les représentant du pouvoir en se glorifiant entre soi.

      +4

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  • Dominique Gagnot // 07.07.2019 à 00h27

    Et les médias ?

    Le rôle des « grands » médias, en particulier les chaînes de télévision, est éminemment sournois. Ce sont eux qui « fabriquent » l’opinion.

    On peine à imaginer à quel point ils sont sournois tant leurs animateurs nous sont familiers et sympathiques, comme des amis de la famille…
    Or c’est par leur filtre que nous parvient l’idée que nous nous faisons du monde dans lequel nous vivons.

    Tous, collègues, amis, voisins, voyons les mêmes images, entendons les mêmes discours, connaissons les mêmes célébrités, sommes émus par les mêmes événements, éblouis par les mêmes exploits guerriers, humains, scientifiques, médicaux, sportifs, et autres…

    Les médias sont en position de manipuler les masses, et le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont efficaces. Les ultra-riches l’ont parfaitement compris.

    En France, quelques milliardaires détiennent l’ensemble des principaux médias, télés, radios, presse écrite, et contrôlent ainsi l’information.
    De plus l’État subventionne avec largesse leurs journaux les plus serviles, et de manière symbolique ceux qui donnent un son de cloche discordant condamnés, eux, à rester plus ou moins dans l’ombre.

    …/…

      +4

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  • Dominique Gagnot // 07.07.2019 à 00h27

    …/…

    Les personnages omniprésents dans les médias le sont, car leur « vision du monde » est conforme à celle que portent leurs propriétaires. La sophistication de leurs moyens et l’importance de leur audience, donne un poids tout particulier à leurs paroles. Ce qui laisse penser que le monde est tel qu’ils nous le montrent !

    Non pas qu’ils mentent mais, pour ce qui nous intéresse, les faits seront sélectionnés et présentés avec fatalité. Par exemple : le chômage augmente. On lutte contre le chômage (depuis quarante ans !) mais il augmente. C’est comme ça.Jamais le système capitaliste ne sera évoqué et encore moins remis en question, alors que le chômage en est le pur produit ! 

    On a tendance à croire que les journaux télévisés reflètent la réalité. Mais la réalité a de multiples facettes, parmi lesquelles on peut faire son choix. On diffusera donc ce qui est susceptible d’attirer le plus de spectateurs possible, afin de maximiser les recettes publicitaires qui en dépendent, tout en veillant à rester dans le cadre de l’idéologie qui sert les intérêts des propriétaires. Exemple a contrario, une critique pertinente du capitalisme ne serait jamais diffusée !

    En donnant une apparence de neutralité, on abordera les sujets négatifs (famines, guerres, migrations, misère, chômage, terrorisme, désastres écologiques…) mais jamais on analysera ces informations, et surtout jamais ne sera fait de lien avec le système qui en est souvent à l’origine. On laissera penser qu’il s’agit là de fatalités auxquelles on compatit, et contre lesquelles on « lutte » bien évidemment.

    Comme disait Coluche (disparu dans des circonstances obscures ) : « On ne peut pas tout dire à la télévision, il y a trop de monde qui regarde ».

    Pour les médias, le capitalisme est naturel, de même que la Terre est ronde. Cela ne se discute pas. 

    Extrait de « COMPRENDRE L’ARNAQUE CAPITALISTE, IMAGINER LE SYSTÈME D’APRÈS ». PDF gratuit : http://bit.ly/capitalisme

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  • raloul // 07.07.2019 à 07h10

    Bonjour!

    C’est rigolo, vers 45′ M. Apathie dit ne pas savoir si les Suisses écrivent les lois qu’ils proposent au scrutin populaire, et demande « comment on fait? ».
    Eh bien, pour quelqu’un qui prétend quelques minutes plus tard aimer le droit constitutionnel, on peut dire qu’il fait preuve d’une très grande incompétence ou méconnaissance…

    Oui, les citoyens suisses peuvent et doivent rédiger eux-mêmes les initiatives populaires, soit en termes généraux ou exacts.
    Est-ce qu’il prend vraiment les citoyens pour des abrutis (incapables de rédiger un texte juridique!!!), et il ne s’en rend même pas compte???

    Je savais que les médias en France sont dans un état de décomposition avancé, mais ça fait quand même un choc à chaque fois que je vois et entends un « éditocrate » comme M. Apathie, ce qui m’arrive heureusement très rarement.

    Bravo à Olivier de participer à un tel débat, bravo de rester si calme et garder le sourire…

      +4

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  • Ribus // 07.07.2019 à 11h30

    M. Berruyer,

    Vous avez souligné l’évolution liberticide et répressive du pouvoir en place et ce fut, à mon avis, le moment le plus intéressant de l’émission. Vous qualifiez cela d’inquiétant. Or, ce n’est plus inquiétant puisque nous y sommes et là, vous hésitez à dire vraiment les choses. Un régime réprimant violemment toute forme de contestation ou de dissidence, verrouillant toutes les possibilités d’expression et de débat et disposant pour ce faire de tous les leviers ( Exécutif, Parlement, Police, Justice, Média et des dizaines de commissions, observatoires, conseils) n’est plus une Démocratie ; ce n’est même plus une République. On appelle cela un régime totalitaire.

      +4

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  • Seb // 08.07.2019 à 15h10

    Qu’est-ce que la propagande? (Voir Jacques Driencourt La Propagande Nouvelle Force Politique, parue en 1950 non réedité).
    Celle-ci apparaît originellement comme un instrument permanent de conquête et de contrôle social. C’est une technique humaine de contrôle social. Elle n’apparait que lorsqu’il y a intervention humaine directe ou indirecte, pour influencer un individu ou un groupe d’individus.
    Votre débat est très intéressant:
    Mr Apathie met en lumière la problématique de cette émergence d’une pensée dominante. L’émetteur n’est pas conscient de ce qu’il fait! Quand est-ce qu’un être humain est conscient?!
    Ce journaliste produit inconsciemment ou consciemment des techniques rationnelles scientifiques de propagande, exemple:(Voir La Propagande Politique de Jean Marie Domenach).
    1)La propagande ne se contredit pas.
    2)C’est l’art du bluff poussé à sa limite qui consiste à charger l’adversaire de ses propres erreurs ou de sa propre violence.

    Pourquoi renvoyer les problèmes sur les politiques du passé?
    Les camps critiques du camp des dominants ont manqué une occasion historique. Démission intellectuelle, la décision à été prise et on n’y reviens pas?

    3) Les 7 thèmes de la contre propagande=>Point 6: Ridiculiser l’adversaire.
    Votre attaque est fragile. c’est de la rhétorique. Pensées de victimisations. Complotisme. Arguments d’autorité.

    Tout honnête homme qui va essayer de démontrer la propagande finira par être discrédité quel que soit la qualité de son travail.

      +1

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  • Seb // 08.07.2019 à 19h08

    Pour ou contre la propagande.
    (Jacques Driencourt La Propagande Nouvelle Force Politique P275)
    Le droit, pour le gouvernement, de se livrer comme n’importe quel citoyen à la Propagande politique, peut encore avoir un autre fondement. C’est le moyen de sauvegarder dans tous les cas la liberté d’expression. Le gouvernement démocratique a le strict devoir de tolérer toute opinion adverse et de lui donner les possibilités de s’exprimer, fût-elle anti-démocratique. Mais il a le droit de la combattre et d’en dénoncer l’erreur auprès des citoyens. La seule condition pleinement démocratique de cette riposte est une contre-propagande officielle. Le gouvernement a le devoir de protéger le régime et la société contre les coups de leurs adversaires. Il doit prendre des mesures rendant inefficace la propagande anarchique et révolutionnaire. c’est ce qu’on a appelé le contrôle de l’extrémisme politique. Mais les méthodes négatives n’ont jamais abouti qu’à un résultat superficiel et temporaire. Il sera cent fois plus utile de retourner contre l’adversaire ses propres armes et d’étaler au grand jour ses entreprises .

    Ou se situe le contrôle de l’extrémisme, Monsieur Apathie? propagande anarchique et révolutionnaire réelle ou virtuelle? Tolérer toute opinion adverse?
    l’offre politique a été défaillante mais il y avait de la contradiction à cette époque!

      +0

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  • felkin // 08.07.2019 à 22h03

    Merci Olivier.
    Un exercice difficile que vous commencez à très bien maitriser. Le contexte y est pour beaucoup, bien évidemment. Sur un plateau « hostile », cela aurait été plus délicat. Peut-être pour bientôt, sait-on jamais.

      +0

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  • Nicole de Nicomaque // 09.07.2019 à 02h59

    Je suis sidéré par les propos du journaliste Jean-Michel Apathie sur l’arrestation du journaliste Julian Assange :

    –  » Bof, on s’en foutait un peu !  »

    Ce type est vraiment sinistre. Et le type – un type payé parait-il aux alentours de 21 000 euros par mois (!) – avoue face caméra qu’il n’a rien compris au R.I.C ! Il n’a jamais mis les pieds de sa vie ni en Suisse, ni en Californie où le R.I.C est présent comme le rappelle à l’antenne M.Berruyer. Nous ne saurons pas non plus si M.Aphatie, ce « journaliste assis » est allé un jour en Irlande où le R.I.C y est présent aussi mais ce que l’on sait par contre parfaitement c’est que pour son métier et la crédibilité de son travail, le type préfère rester à Paris, c’est plus reposant.

    Ensuite, le type dit  » Qu’est-ce-qu’on s’en fout du Media !  » et ensuite il avoue qu’il ne connait rien sur l’Ukraine ! Jean-Michel Aphatie :  » le type qui se fout de tout  » ….et qui ne connait absolument rien ou presque à l’actualité européenne avec une guerre immonde en son cœur en plein XXI° siècle ! … C’est soit à mourir de rire soit à pleurer. Visiblement les Néonazis qui se reforment et prennent le pouvoir dans un pays européen, Jean-Michel n’en a rien à faire non plus….ce n’est pas son problème à Jean-Michel.

      +2

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  • Nicole de Nicomaque // 09.07.2019 à 03h01

    Sur l’Euro ? …………Il n’est  » ni pour, ni contre  » ….là aussi, le professionnel n’a pas d’avis sur la question.

    Toute l’émission est étonnante. Autant de médiocrité sidère mais une telle médiocrité payée à prix d’or sidère encore plus ! Comment ne pas penser à l’entendre et à le voir qu’il est vraiment le roi de l’entourloupe, l’acrobate des pirouettes creuses et le champion de l’argumentation infantile ? Finalement, au terme de l’émission, il s’avoue sur tous les sujets proprement  » incompétent  » et l’on sent bien qu’il a atteint son « seuil de compétence » il y a fort longtemps et que de toutes les façons, l’âge aidant, il s’en ………….fout et contrefout !

    De qui se moque t-on ?

    Sidérant !

      +5

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  • Nicole de Nicomaque // 09.07.2019 à 03h08

    Jean Michel est un affairiste millionnaire, qu’on ne l’embête plus avec toutes ces histoires compliquées !

    Pour information :  » Jean-Michel Apathie : un des journalistes les mieux payés en 2019 – Aphatie aurait amassé entre les mois de juin 2018 et juin 2019 la prodigieuse somme de 82 millions d’euros, sonnants et trébuchants. Une hausse de quasiment 50 millions par rapport à l’année précédente, de quoi lui remonter le moral / D’après les calculs, le journaliste-entrepreneur pèserait près de 245 millions d’euros. Outre ses gains professionnels il devrait son immense fortune à de judicieux placements boursiers, un patrimoine immobilier conséquent et le très lucratif contrat publicitaire avec les cosmétiques CoverGirl. Il possèderait également plusieurs restaurants à Paris (dont la chaîne « Chez l’gros Jean-Michel »), un club de Football à Moncayolle-Larrory-Mendibieu, et serait également impliqué dans la mode adolescente avec une ligne de vêtements « Aphatie Séduction » ainsi qu’un parfum « L’eau de Jean-Michel », autant de succès financiers  »

    Source Mediamass

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  • Serge F. // 09.07.2019 à 19h31

    A noter que Jean-Michel Aphatie a été ridiculisé par Daniel Schneidermann grâce à Olivier Berruyer :

    https://www.liberation.fr/debats/2019/07/07/aphatie-et-la-mort-de-zineb-redouane_1738580

    Notre éditorialiste préféré, vexé, s’est comporté comme un enfant de 5 ans en bloquant Daniel Schneidermann sous Twitter :

    https://twitter.com/jmaphatie/status/1148520811290079232

    Le ridicule est la norme dans l’idiocratie en marche.

      +1

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  • Monsieur Poli // 09.07.2019 à 23h52

    Apathie avouant avec un certain réalisme qu’il ne sert à pas grand chose sinon à rien est assez croustillant.
    Ce qui, par ailleurs, fut confirmé par sa prestation sans intérêt. Reconnaissons-lui au moins une certaine
    lucidité sur ses fonctions.
    Reprocher à son interlocuteur de n’utiliser des arguments d’autorité alors qu’il ne s’agit que de faits vérifiables,
    et qu’il ne fait que cela lui-même a fini de le discréditer s’il en était encore besoin.
    D’où le peu d’intérêt, au final, de ce type de face à face quand l’un des participants n’en a pas le niveau.
    Qu’aurions-nous donc appris que nous ne savions déjà ?…

      +2

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  • Maurice // 10.07.2019 à 23h53

    Mon cher Olivier, vous êtes tombé face à un mur. Un professionnel de la parlante qui s est trop bien défendu à mon goût. Malgré le fait évident sue vous ayez raison. Peut être que citer un Tocqueville sur la censure douce des démocraties eu été plus efficace. A écouter Apathie, Orwell Huxley sont des fous.

      +2

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  • reneegate // 11.07.2019 à 10h00

    Pas très opiniâtre le journaliste « qui en a marre » sur Assange (tous les pouvoirs l’auront bien notés) . Ce débat est l’illustration parfaite qu’il ne faut pas jouer avec leur règles (empathie, respect et même louanges parfois). Il aurait été utile de citer Hannah Arendt (procès Eichmann) le mal n’est jamais d’actualité, il le devient par la suite. Pourquoi ne pas avoir pris plus d’exemples géopolitiques (Cote d’Ivoire et Gbagbo que la CPI reconnait innocent des chefs d’inculpations qu’Apathie a considéré comme établis). Vous avez été très bon mais dans son jeu (il en sort donc vainqueur).

      +4

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  • Antoine Block // 13.07.2019 à 10h39

    Une question (parmi beaucoup d’autres) n’a pas été posée, alors qu’elle révèle de façon imparable (je crois) que la manipulation de l’opinion publique est un enjeu majeur et un objectif prioritaire, contrairement à ce qu’affirme Jean-Michel Aphatie pour lequel tout n’est qu’effet de hasard et de haussement d’épaules :
    Pourquoi des milliardaires achètent-ils des médias qui sont déficitaires et leur font perdre de l’argent ?

      +0

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  • l-homme-étudié // 13.07.2019 à 15h09

    Très belle prestation M. Berruyer.

    La position de M. Apathie devient très dure à tenir à partir du débat sur l’Euro. Du coup, il devient difficile, vers la fin, de ralentir le flots de paroles d’un Apathie paniqué. Je vous sais gré d’avoir su, par votre attitude, notamment par un sourire amusé sans mépris excessif, l’empêcher de prendre le dessus visuellement. En effet, la tentation de renvoyer à ces gens-là leur propre mépris est très forte, quand on les a poussés dans leurs retranchements.

    La propagande est présente tout au cours de la vie d’un homme. Depuis les préjugés des parents jusqu’à ceux des journaux en passant par l’éducation nationale. La propagande a du bon dans une certaine limite.
    Le drame de notre époque, c’est la dichotomie grandissante entre une bourgeoisie qui l’écoute trop et une classe populaire qui, bientôt, ne l’écoutera plus assez.

    Constat : Lorsqu’elles ont voté en Mitterrand en 1981, les classes populaires étaient encore crédules. Elles ont bien changé. A l’inverse, issu de la bourgeoisie yvelinoise de droite, j’ai vu la génération de mes grands-parents, qui avait collectivement une attitude critique, céder la place à la génération de mes parents, grossièrement crédule.

    J’étudie la propagande d’une façon complémentaire de votre site dans un blog que j’ai créé : l-homme-étudié.fr
    Ce site est le fruit d’un travail ethnologique commencé il y a au moins 30 ans (eh oui, j’avais 10 ans), en particulier sur la société bourgeoise de l’Ouest francilien, où la propagande fait rage.

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