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23.décembre.201623.12.2016
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Alep : Quand les médias reculent devant les faits par crainte du « révisionnisme »

Je souhaite revenir sur un point très important de ce débat sur Alep : la critique des médias. Je vous en propose un extrait : Calvi : vous nous avez dit des choses très fortes et perturbantes en début d’émission, quant à la situation, au nombre de morts, et même je dirai, à la guerre […]
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Je souhaite revenir sur un point très important de ce débat sur Alep : la critique des médias.

Je vous en propose un extrait :

Calvi : vous nous avez dit des choses très fortes et perturbantes en début d’émission, quant à la situation, au nombre de morts, et même je dirai, à la guerre de « communiquer », je ne sais pas comment il faut l’interpréter, et je me mets à la place d’un téléspectateur qui lui, est particulièrement ému par ces images et c’est normal, et qui se demande ce qu’il se passe là-bas. Vous contestez les chiffres, vous pensez que la presse française n’a pas abordé ça de façon saine, enfin, comment vous répartissez les choses ?

Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef adjointe au journal « La Croix » : la difficulté à mon avis pour la presse française, sans jeter l’opprobre, c’est qu’on a été beaucoup suivistes par rapport à la diplomatie française, et que donc on a beaucoup suivit les rebelles, on a donné beaucoup d’informations sur eux et on a un peu oublié l’autre côté, et du coup, on ne s’est pas méfié d’une forme de manipulation de la part de ces gens-là et là c’est sûr, dans les images il y a du vrai mais il y a aussi du faux. De l’autre côté aussi d’ailleurs, et on a eu tendance à dire, voilà, c’étaient les bons, il fallait qu’on soit à leurs côtés, etc…, sans toujours voir ce qu’il y avait de manipulation, y compris par exemple pour le gaz, alors on ne sait pas…

Calvi : vous diriez qu’il y a un aspect avec ce qu’on a connu dans les années 70 à Beyrouth, où on avait quatre immeubles qui étaient totalement détruits, et en effet, dans le pâté de maisons derrière, des gens qui avaient une vie normale ?

Isabelle de Gaulmyn : non…

Calvi : faut faire très attention à ce qu’on dit, prenons du temps, voilà, prenons du temps pour examiner les choses.

Isabelle de Gaulmyn : je ne suis pas tout à fait d’accord, parce que je ne pense pas qu’à côté, on buvait le champagne. Nous on a eu hier toute une conversation avec des gens qu’on connaît, qu’on suit depuis longtemps, un communauté de religieux là-bas qui s’occupe d’un hôpital, et qui sont dans côté ouest, et non, ils ne boivent pas du champagne, franchement, c’est super dur aussi pour eux.

Mais c’est vrai qu’ils n’ont plus de bombardements. Donc voilà, ce n’est pas aussi caricatural que ça, ce qui est peut-être effectivement un peu embêtant, c’est que la presse française dans son ensemble, a un peu pris parti tout de suite contre Bachar Al Assad, de fait, c’est un monstre, c’est un dictateur, etc…, mais du coup, peut-être en s’aveuglant sur ce qui était vraiment la force et les composants de l’autre camp, et du coup, on a été sans doute un petit peu, en tous cas, certains journaux ont sans doute trop donné des images données par ces gens-là, dont effectivement ils sont à Londres…

Calvi : (il lui coupe la parole), vous pensez par exemple au journal Le Monde qui fait référence, qui est très influent chez nous tous journalistes, voilà, avec ses Unes, est allé trop loin dans la couverture ou a été de parti pris dans la couverture de ce qu’il se passait ?

Isabelle de Gaulmyn : je pense qu’il y a des moments où il a été beaucoup de parti pris puisqu’il a beaucoup suivit la diplomatie française et donc, il était très anti-Bachar, voilà, et du coup, il a mis longtemps à voir que du côté des rebelles, ce n’était pas forcément aussi idéaliste que ce que l’on pouvait dire.

Calvi : donc vous nous dîtes aussi qu’il y a une faillite de la diplomatie française, dans ce qu’il vient de se passer ?

Isabelle de Gaulmyn : oh ben moi je crois, c’est quand même la preuve, c’est à dire qu’on s’est tout de suite coupés complètement avec le camp Bachar, dès le début de la révolution. Du coup, on a pas pu ensuite recoller les morceaux. Vous savez ce que l’on dit en diplomatie, des signes discrets, des signes lents, des signes sourds, et du coup, on a plus eu aucun moyen d’action.

Alors, je ne suis pas là du tout pour justifier l’action de la Russie, attention. Simplement, les choses ne sont peut-être pas aussi simples que ça. Bachar Al Assad, il y a eu un moment où ce régime, on était très proches d’eux, d’un seul coup, on s’est complètement coupés d’eux….On a une politique effectivement inspirée par les droits de l’homme qui est bien mais l’objectif de la diplomatie c’est d’abord de faire la paix, et c’est vrai que peut-être que pour faire la paix, il fallait arriver à un petit compromis. Une fois qu’il y aura la paix, Bachar Al Assad, à mon avis, il ne va pas durer, enfin, je l’espère.

Calvi : alors, la contestation des chiffres, et des images, elle est importante, on prend un tout petit peu de temps pour que vous nous expliquiez à quel titre vous la contestez.

M.Pons : tout simplement parce que cela a été dit par Isabelle, les médias dominants, Le Monde, Libération, et d’autres, ont d’emblée pris le parti du camp rebelle contre Assad, pourquoi pas ? Mais en prenant cette position très idéologique, les médias dominants se sont mis des oeillères, et se sont interdits d’aller chercher d’autres sources d’information, que celles données à Alep-est par les rebelles, c’est à dire, par les islamistes, par les djihadistes, par des gens qui sont nos ennemis, et ces gens-là sont des experts en matière de communication politique c’est à dire de désinformation. Quand on sait que dans une guerre, l’adage est bien connu, la première victime c’est la vérité. Cela s’est vérifié une fois de plus en Syrie, depuis 2011 et notamment sur Alep-est. Il n’est pas question de dire qu’il n’y a pas eu de bombardement de la ville, qu’il n’y a pas eu de victime, bien sûr qu’il y en a eu, et beaucoup trop.

Seulement, avec le recul que nous avons actuellement, avec l’expérience, en tous cas, des journalistes de terrain ; de ce que nous avons pu observer, notamment à Beyrouth, au Liban dans les années 80, on sait qu’après les premières semaines de guerre en ville, les populations apprennent à se protéger. Je me souviens très bien des bombardements syriens sur Beyrouth-est, sur les quartiers chrétiens de Beyrouth en octobre 78, j’y étais. Les grands journaux français annonçaient des dizaines de milliers de morts. J’étais là-bas, j’observais tout cela, et les chrétiens eux-mêmes, les organisations chrétiennes disaient, ce n’est pas vrai, il y a eu 1000-1500 morts, mais pas 10 000 ou 15 000 morts.

Les gens apprennent à se protéger, seulement, il y a l’effet de « perception ». La répétition de ses images où on voit des bombes qui tapent des immeubles, mais il n’y a personne dans les immeubles, ou s’il y a quelqu’un, il y a un sniper djihadiste, que les Russes ou les Syriens vont taper avec des obus.

Calvi : je voudrais juste qu’on ne fasse pas la première émission révisionniste de l’histoire récente en Syrie, vous comprenez.

(Merci à Catherine pour les transcriptions)


La dénonciation de la propagande du Monde par ses professionnels est sidérante (ça semble très gentillet, mais là on à 95 % de la capacité de dénonciation de ces gens-là…)

Illustration (09/08/2016) :

le-monde-alep

Incroyable : les « rebelles » appellent à l’aide al-Qaïda qui fait des attentats. Conclusion dans le suite : soutenons les rebelles !

Et je souhaite encore plus zoomer sur la réaction sidérante d’Yves Calvi, mais naturelle, qui est à mon sens TRÈS importante si on réfléchit sur la presse :

Le type OSE parler de « révisionnisme » si on veut baisser les chiffres du nombre de morts qui sortent de sources non fiables.

Ce qui est fascinant, c’est de voir que :
1/ on le voit comprendre que sa source principale, qui a toute sa confiance, Le Monde, a extrêmement mal rapporté les faits
2/ sa peur principale est qu’on dise qu’il y a 5000 morts au lieu de 100 000 morts et que ce soit faux (ce qui est mal, en effet) mais, a contrario, on se rend compte que pour lui dire qu’il y a 100 000 morts au lieu de 5000, ce n’est vraiment pas très grave – alors qu’on voit mal pourquoi…
3/ il trouve normal que le but principal de l’info soit de « tirer des larmes » aux gens, plutôt que les faire réfléchir…

On voit clairement le processus de propagande : ce type très influent s’informe à la va-vite en lisant le Monde, dont 80 % de la source est (les stagiaires de) l’AFP, et zou, tout roule ! Tu crois qu’il lirait l’ancien rédac chef de RFI, ou un grand spécialiste du moyen-orient ou Nassim Nicholas Taleb ? Que dalle ! (si quelqu’un peut lui faire suivre ces billets 🙂 )

Voilà comment les choses se passent, sans complot…

Je termine par cette recommandation fondamentale de Maurice Allais, qui parlait d’économie, mais ça marche pour tout (ici ce serait la géopolitique) :

« Si utiles et si compétents que puissent être les experts, si élaborés que puissent être leurs modèles, tous ceux qui les consultent doivent rester extrêmement prudents. Tout organisme qui emploie une équipe pour l’établissement de modèles prévisionnels ou décisionnels serait sans doute avisé d’en employer une autre pour en faire la critique, et naturellement de recruter cette équipe parmi ceux qui ne partagent pas tout-à-fait les convictions de la première. » [Maurice Allais, Conférence du 23/10/1967, « L’Économique en tant que Science »]

« L’ennui dans ce monde, c’est que les idiots sont sûrs d’eux alors que les gens sensés sont plein de doutes. » [Bertrand Russell]

calvicitation-bertrand-russell-61917

Commentaire recommandé

Loxosceles // 23.12.2016 à 06h02

« Ne pas faire de révisionnisme ».

Dico des chiens de garde, signification, traduction :

« S’aligner sur la pensée unique ».

NB : quand je pense qu’il y a une dizaine d’années, les émissions de Calvi ont fait partie de ce qui m’a « éveillé » en terme de « conscience politique ». Et depuis, ce petit monde continue de tourner en boucle et entre lui-même, comme un disque rayé.

83 réactions et commentaires

  • Fritz // 23.12.2016 à 04h24

    Révisionnisme : volonté de réviser les bases d’une opinion, le texte d’une constitution, ou de réviser un procès inique. Pour un journaliste d’investigation, le révisionnisme ne devrait pas être un gros mot, mais une exigence : confronter l’opinion générale avec la réalité multiple du terrain.

    Calvi a tiqué lorsque l’intervenant a évoqué les bombardements syriens sur Achrafieh en 1978… Les déclarations du ministre des Affaires Étrangères de cette époque, Louis de Guiringaud, l’avaient conduit à démissionner devant le tollé suscité dans sa propre majorité de droite.

    M. Ayrault n’a rien à craindre. Ce qu’il reste de la presse écrite est unanime dans sa nullité conformiste (Libémonde et Agence Française de Propagande), les députés de sa majorité sont bien tenus en laisse, et Calvi ne veut pas réviser les bases de sa politique antisyrienne.

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  • Logic // 23.12.2016 à 04h26

    Avec Eric Denece (qui a aussi sa place sur Les Crises) le brave Calvi fait à nouveau référence à sa peur du révisionnisme et, ébahi par ce qu’il apprend, dira plusieurs fois : « mais c’est grave ce que vous dites ». C’en est presque touchant s’il n’était à la place qui est la sienne, la candeur n’étant pas une vertu journalistique.

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  • HT // 23.12.2016 à 04h47

    Le talon de fer dans toute sa splandeur !

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  • Loxosceles // 23.12.2016 à 06h02

    « Ne pas faire de révisionnisme ».

    Dico des chiens de garde, signification, traduction :

    « S’aligner sur la pensée unique ».

    NB : quand je pense qu’il y a une dizaine d’années, les émissions de Calvi ont fait partie de ce qui m’a « éveillé » en terme de « conscience politique ». Et depuis, ce petit monde continue de tourner en boucle et entre lui-même, comme un disque rayé.

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    • Homère d’Allore // 23.12.2016 à 17h21

      De plus, le mot « révisionniste », qui a d’ailleurs eu de multiples sens à travers l’histoire politique, est REVENDIQUÉ par les négationnistes.

      La loi Gayssot (critiquable par ailleurs sur le fait qu’elle fait passer pour des martyrs des olibrius antisémites) condamne le négationnisme et ne pipe mot du « révisionnisme ».

      L’emploi par Calvi de ce terme est donc doublement stupide.

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    • Barbier // 23.12.2016 à 18h17

      De toute façon Calvi fait partie de ces personnes qui se font connaître sur le service public et vont faire leur beurre dans le privé aprés…Lci + matinales de RTL….Et quand il sera passé de mode, ben il reviendra sur le service public…

      L’important c’est de vendre de « l’émotion et de l’indignation  » …

      Quant à parler de « révisionnisme » contre qqun qui exprime une idée différente…..C’est pitoyable et relève du terrorisme intellectuel…

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  • sissa // 23.12.2016 à 07h50

    Cette analyse des biais de la presse française fait plaisir à entendre. Il faut dire qu’alors que le discours dominant est de plus en plus contesté, ses propagandistes deviennent de plus en plus hystériques.
    Je crois que sur cette affaire, le vent tourne, ils ont été trop loin, et vont devoir faire, sinon amende honorable, du moins profil bas. Cela ne les empêchera pas de recommencer à l’avenir, tout en jurant qu’ils ont retenu les leçons du passé.Il faut dire que le Bernard-Henri Lévysme, cette idéologie qui consiste à voir dans tout conflit un camp du bien (facile à reconnaître: c’est celui que soutiennent les USA) et un camp du mal(celui que les USA ont désigné comme tel) est aujourd’hui profondément ancrée dans certains esprits.

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    • John // 23.12.2016 à 08h12

      Le soucis est que le point de vue alternatif et également propagandiste souvent proposé est le même combat en changeant les qualificatifs de Bien et Mal de camp …

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      • Fabrice // 23.12.2016 à 12h27

        Comme évoqué dans le post du lecteur du site le monde est devenu clivant et manichéen, on est forcément pour ou contre un camp et malheur à celui qui refuse à faire parti d’un camp (bien résumé par Bush « vous êtes avec nous ou contre nous ») malheur aux non alignés.

        Mais à quand reviendrons nous à la raison en revenant aux bases « thèse, antithèse et enfin synthèse »?

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        • Wilmotte karim // 23.12.2016 à 13h37

          Il y a une différence entre le manichéisme (il y a blanc, et noir, rien entre); et le fait de devoir choisir un camp. On préfère tous ne pas avoir à choisir, car choisir un camp qui n’est pas « blanc » (surtout si on s’identifie à ce camp), signifie qu’on est pas « blanc ».

          Je ne suis pas certain qu’un seul des acteurs en présence ne soit pas un beau salaud (Poutine compris). Après, dans les circonstances actuelles, il est probable que la victoire d’un salaud (sur les autres) soit plus plaisante que sa défaite.

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          • Fabrice // 23.12.2016 à 14h00

            Le problème c’est qu’en général ne pas choisir un camp est le meilleur choix car qui dit camp, dit clivage et affrontement plus de réflexion et préférer combattre un ennemi, sans réfléchir à ce qui pousse l’autre à agir car il a forcément tord vu que son camp a raison… bref ce genre de choix se termine soit par la disparition totale d’un des camps (rarissime) ou d’un affrontement sans fin loin de ce qui devrait être la règle dans tous les cas : « la raison ».

            Non franchement, pour simplifier en revenir à : Thèse (son avis), antithèse (l’avis de l’autre) puis synthèse (rassemblement des meilleurs éléments des deux aspects si possible) avant d’appuyer sur un bouton franchement j’aimerais mieux que ce soit un exercice obligatoire surtout dans la la profession de journaliste et par extension aussi pour les politiques.

            Interdire déjà les partis politiques (forme de camp qui favorise tous les abus et la professionnalisation souvent du plus manipulateur par rapport au plus compétent) serait une piste à travailler pour réformer notre pays et au-delà.

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            • Philippe, le belge // 23.12.2016 à 20h33

              Dans un conflit, ne pas choisir de camp revient souvent à ce ranger du côté du plus fort…
              Très opportuniste finalement!

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            • Fabrice // 23.12.2016 à 21h02

              Philippe donc si le tort est des deux côtés il faut être un mouton de panurge et embrasser la folie ambiante plutôt que de refuser ce jeu malsain ?

              Ghandi avait le choix de la collaboration avec l’occupant ou la lutte armée il en a créé un 3e aurait il dû se contenter de ce qui était le plus facile pour lui entre les deux ?

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            • Subotai // 24.12.2016 à 18h39

              Le tort n’est pas des deux côtés.
              Ce que font les syriens et les russes c’est leur problème.
              Ce que fait mon Gouvernement (français) qui envoie mes neveux tuer ou se faire tuer en Syrie pour des intérêts qui ne sont pas les miens EST mon problème.
              Et donc mon camp est immédiatement choisi. Ceux qui règlent le problème au plus vite dans le sens du Droit (État, Gouvernement légal, rétablissement de l’ordre et de la paix, etc…) ont toute ma sympathie.
              Ceux qui entretiennent le bordel, fomentent troubles, destructions et éclatement de la société sont mes ennemis.

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  • icilombre // 23.12.2016 à 08h05

    Difficile de trancher : grand comédien ou grand incompétent ?

    Le mot révisionnisme pourrait être employé à dessein pour sous entendre que les journalistes ne sont pas fautifs : une falsification n’était pas envisageable, c’était tellement énorme, etc

    Le début d’une plaidoirie dans le genre : « négligent mais pas condamnable » ….

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  • Wakizashi // 23.12.2016 à 08h15

    « Voilà comment les choses se passent, sans complot… »

    Pourquoi cette peur récurrente d’évoquer un complot ? Je ne dis pas qu’il y en a un, là n’est pas la question ; mais dans toute démarche rationnelle la conclusion est censée venir après l’analyse, et non pas faire l’objet d’un postulat de départ. Or là, j’ai l’impression que l’on s’interdit dès le départ la possibilité de conclure à un complot, comme si « complot » était une grosse bête immonde, ou un truc ne pouvant définitivement pas exister, comme la licorne rose qui orbite autour de la terre…

    Il convient aussi de préciser que les frontières entre ce qu’est et ce que n’est pas un complot est essentiellement question d’interprétation. Dire par exemple que les laboratoires pharmaceutiques ont intérêt à vendre des médicaments pour leur chiffre d’affaire est souvent taxé de « complotisme ». Avoir peur d’évoquer un complot, c’est faire le jeu de ceux qui refusent la possibilité de dénoncer les complots lorsqu’il y a lieu.

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    • Fritz // 23.12.2016 à 08h23

      Tout à fait d’accord, @Wakizashi. Il est aussi déraisonnable de nier les complots que de voir des complots partout, comme le faisait le Père Duchesne ou l’Angleterre du XVIIe siècle (« the popish plot »). Le complot contre la sûreté de l’État était une catégorie juridique, et voici quelques exemples de complots attestés dans l’histoire :

      – le complot des sénateurs contre Jules César (44 avant J.-C.)
      – le complot du 9 Thermidor an II contre Robespierre (27 juillet 1794)
      – le complot militaire dirigé par Mola contre la République espagnole (18 juillet 1936)

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    • JC // 23.12.2016 à 11h54

      Sur Les-Crises on se croit critique sur ces médias mainstream qui craignent d’être les premiers à rétablir la vérité (révisionnisme) mais on craint tout autant d’y trouver des complots (complotisme). Tant qu’on aura peur des mots…

      Bon j’exagère, c’est valable pour cet article seulement, M. Berruyer a prouvé à maintes reprises que oui, les complots existent. Là c’était juste pour dire qu’il n’y a pas besoin d’avoir tout le monde dans la combine, des gens très visibles et influents à l’air intelligent sont totalement crédules et naïfs (ou en tout cas ils jouent bien le jeu… je veux dire, ce sont des journalistes, ils en ont vu, difficile de les prendre pour des lapins de 3 semaines).

      Là où c’est criminel, c’est qu’ils relaient des va-t-en guerre, des interventionnistes, qui ne veulent pas respecter la souveraineté et le principe de non-ingérence. Et qui défendent leur point de vue avec des éléments de langage directement dictés par le département d’État américain, la CIA, etc., et c’est là qu’il y a complot, agents d’influence etc.

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  • Christophe Foulon // 23.12.2016 à 08h42

    Ces gens n’ont pas de carte de presse, ils ont des contrats de travail.

    Les seules infos cohérentes du coté occidental proviennent de journalistes « freelance », mais comme ça ne colle pas aux discours officiels nous sommes obligés de parcourir les blogs.

    Pour l’instant ils sont tellement nuls qu’ils ne comprennent pas mais récemment la courbe d’audience TV est passé sous la courbe d’audience du net… ils finiront par interdire les blogs.

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  • John // 23.12.2016 à 08h53

    Pour moi, Calvi a perdu toute crédibilité depuis sa non réaction quand Moscovici a calomnié J SAPIR.

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    • Raoul // 23.12.2016 à 10h18

      Pour moi, ça a été bien avant. Je me souviens d’une émission où un téléspectateur a posé une question sur le groupe de Bilderberg. À cette époque, on commençait sérieusement à en parler, même s’il n’était pas encore très public (maintenant, il a son site Web, c’est dire !).

      Et Calvi, de répondre prenant à témoin ses invités. « Le groupe de Bilderberg ? Je ne connais pas. Et vous, Messieurs ? Non désolé, ça ne nous dit rien ».

        +29

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      • Surya // 23.12.2016 à 11h19

        La fameuse émission en présence de Nicole Bacharan 🙂

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  • Perso // 23.12.2016 à 09h20

    On pourrait se rememorer les énormités qui etaient sorties dans C dans l’air a propos de la Syrie, j’y ai meme entendu un expert des questions milittaires nous expliquer que les avions de la coalition internationale ne bombardaient pas les camions citernes de Daesh en route vers la Syrie car 1) pour chaque conducteur de Daesh, il y a un dans le camion un copilote Turc (quelle magnanimité! on a connu l’US Air Force bien moins precautionneuse) et que fait-il donc la celui-la alors?; 2) ca polluerait l’atmosphere (sic)…L’argument qui laisse KO debout. Quand on en est a ce niveau de degenerescence journalistique et d’analyse, tout est dit. Ces gens ont un parti pris completement biaisé qui ne colle pas avec les faits, ils sont obligés de tordre leur raisonnement jusqu’a l’absurde pour justifier l’injustifiable.

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  • Eric83 // 23.12.2016 à 09h20

    Yves CALVI, c’est ce « super-journaliste » MSM qui dans un C dans l’air, disait ignorer totalement – comme d’autre invités – l’existence du Bilderberg ! Vous avez dit « révisionnisme » ?
    https://www.youtube.com/watch?v=p7RRgEC0JTI

    Notre « super-propagandiste » national, BHL, lui, fait de la surenchère en annonçant à plusieurs reprises dans une interview qu’il y a eu 400 000 morts en Syrie.
    BHL est mis en difficulté par le journaliste en l’accusant de double-standard concernant la situation en Syrie et le conflit Israëlo-Palestinien.

    https://francais.rt.com/international/31051-bhl-question-enfant-gaza

      +14

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  • Eric // 23.12.2016 à 09h21

    Que Calvi se rassure ! Il n’a pas fait du révisionnisme, il s’agissait simplement d’une une sorte d’accident bien évidemment temporaire (et tout cela rentrera dans l’ordre) dû à des invités malséants. C’est ballot tout de même, voir du révisionnisme là où en fait on est juste brièvement sorti du négationnisme habituel et chronique (maladivement chronique).

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  • Ernest // 23.12.2016 à 10h03

    Ils se sentent tous péteux de voir leur propagande de 5 ans discréditée, et tentent un mea culpa pathétique pour préparer leur propagande de demain

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  • blue rider // 23.12.2016 à 10h34

    le problème de ces « journaleux de pacotille, c’est comment atterrir en douceur tout en opérant un virage à 180° lancés à pleine vitesse dans une propagande qui dure depuis 5 ans… ils sont pathétiques et nagent dans leur propre mensonge permanent. Car ils savent exactement ce qu’ils font. Il y a trop d’indices sur le terrain, qui invalident leur façon d’interpréter les faits depuis le début.
    .
    MAis cela montre surtout que la voix de la FRance n’existe plus. A l’image du quai d’Orsay devenu inaudible à l’ONU et partout où il se dit « agir », nos médias sont devenus eux aussi inaudivbles. cela met en relief la descente aux enfers atlantistes de notre pays, relégué désormais aux confins anecdotiques d’une planète que nous avons choisie de rejoindre en 2007 : celle des mondialistes, celle des réseaux d’oligarques tantôt criminels tantôt jet-setters, alors que la destinée de notre pays reste d’être un pont entre riches et pauvres de tous les pays. Il y a de quoi être dégoûté. Vouloir à tout prix aboyer plus fort que le plu sriche, dans le camp des riches, est d’une petitesse sans noml.

      +10

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  • Duracuir // 23.12.2016 à 10h46

    Calvi est réellement pathétique en ce sens qu’il fait peine à voir. Il a l’air d’y croire vraiment à sa narrative.
    Comment un « journaliste » professionnel » peut-il être si mal informé?
    C’est totalement insensé.

      +9

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  • Eric // 23.12.2016 à 10h49

    Je viens de voir l’émission en entier. Un robinet d’eau tiède et un Calvi toujours aussi insupportable et urticant.

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  • Nerouiev // 23.12.2016 à 11h08

    On en reste encore aux bavardages insignifiants. De nombreux faits mériteraient plus d’approfondissements comme par exemple le bombardement des troupes syriennes à Deir Ez Zor par la « coalition » et les excuses tardives qui n’ont pas empêché les résultats de l’action préméditée. Ceci parmi tant d’autres choses tout aussi cruciales. Un peu de mea culpa pour éviter de parler du reste, ça reste encore un obstacle.

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    • Wilmotte karim // 23.12.2016 à 13h43

      Ce qui m’interroge le plus, concernant Deir Ez Zor, c’est que puisque les lignes sont bien définies… la Coalition pourrait attaquer les positions de Daesh.

      Non?

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  • moshedayan // 23.12.2016 à 11h25

    Encore un immense merci pour votre blog et ses informations diverses. Mais je suis triste de savoir que c’est une minorité « d’iconoclastes » qui le regarde.

    Pour Yves Calvi : que dire !? tant qu’il faut faire bref.

    Evidemment pour lui : c’est panique à bord (aurait-il bien fait son métier ???)
    Enfin, il est un habitué sur RTL le matin des « chroniques » donneuses de leçon, moralisatrices, et à multiples entrées (sous forme de fausses interrogations-affirmations, un classique !)
    Bref double panique pour un des acteurs de la propagande officielle !
    avec peut-être une Légion d’Honneur dans un certain temps

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  • Sébastien // 23.12.2016 à 12h01

    Oulà, remettre en cause les propagandes officielles, on sait quand ça commence mais on ne sait pas où ça se termine!
    Enfin si, dans les chambres à gaz!

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  • Pierre // 23.12.2016 à 13h00
    • Charles // 24.12.2016 à 10h59

      C’est diffusé, mais qu’il soit permis d’écrire que c’est un tissu de mensonges. Inutile d’argumenter avec ce type d’individus. Ils ne font que relayer et conforter la propagande des USA et des larbins du régime de François 1er. Pour ceux qui veulent être informés sur ce qui s’est réellement passé à Alep (cf. le « bombardement » allégué des hôpitaux):
      http://independanceetverite.blog.tdg.ch/archive/2016/10/07/bombardement-de-l-hopital-m10-a-alep-au-paroxysme-de-l-arnaq-279285.html

      Et un message de paix, enfin:
      http://independanceetverite.blog.tdg.ch/archive/2016/12/23/alep-liberee-et-ses-chrrtiens-fetent-noel-281051.html

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      • Pierre // 24.12.2016 à 11h09

        Ah… Oui… Indépendance et vérité… « Indépendance » et « vérité »… Et où trouve-t-il cette indépendance et cette vérité, l’auteur de ce blog ? Il est sur place ? Ses commentateurs sont sur place ? Je vois beaucoup de critique de la presse mainstream française et suisse mais peu de référence aux médias alternatifs (je m’informe beaucoup auprès de la presse alternative brésilienne qui donne un angle d’approche hors de la vision franco- ou européo-centrée). Du conspirationnisme aussi : l’histoire des papiers oubliés qui revient et qui a maintes fois été expliquée par la psychologie des auteurs des attentats. Aussi des « infos » venant de Russia today et Sputnik, finncées par le Kremlin. Alors l' »indépendance » et la « vérité »…

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    • Anne Jordan // 25.12.2016 à 18h59

      hélas , hélas , ce texte abject de Julien Salingue a servi à mobiliser des couillons par milliers ( NPA , écolos etc et autres bien pensants )
      J’ai tenté de discuter avec eux ( sur le net ) sans succès !
      il y a donc eu ces rassemblements pitoyables à Paris et dans des villes diverses…
      j’ai eu honte pour mes  » camarades  » , et puis … j’ai appris que beaucoup des mêmes avaient refusé de signer la charte de la France insoumise …
      CQFD

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  • Redge // 23.12.2016 à 13h29

    Bon OK a Alep cela a été une bataille avec des morts militaires, mercenaires, civils, service secret, chien chat (ne pas les oublier pour ceux qui défendent la cause animale ). Une bataille assez « ordinaire » dans une agglomération dense dans un pays en guerre.
    Bref en résumé beaucoup de souffrance, de malheur, de traumatisme, d’horreur et de morts inutiles….
    Les médias officiels passent en boucle ce drame et les réseaux dissidents aussi: les crises.fr compris. Et là à mon humble avis les médias officiels marque un point. Pourquoi ? Car pendant que les réseaux dissidents essayent d’expliquer que les médias font de la propagande, ils ne regardent et n’expliquent pas ou moins ce qui se passe ailleurs: Mossoul, Yémen, Israël, USA, EU, OTAN, l’économie, la bourse, loi sociale etc… Si leur but est de détourner l’attention ils ont réussis. La question majeure selon moi, n’est pas pourquoi les médias font de la propagande contre la Russie, l’Iran, la Syrie etc… mais pourquoi insistent ils autant? A en devenir ridicule. Je me trompe?

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    • Pierre // 23.12.2016 à 15h32

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      • Supedro // 23.12.2016 à 18h58

        Peut etre parceque la lettre reprend en gros la propagande mainstream qu’on bouffe sur la Syrie et Alep depuis des plombes. Ex : La ville d’Alep est victime d’un massacre, d’une véritable boucherie qui fait immanquablement penser à d’autres villes martyrs comme Srebrenica, Grozny, Fallouja, mais aussi Varsovie et Guernica,

        Ok merci d’etre venu, mais pour lire çà on a Libé, Le Monde, Le Figaro et toutes les télés

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        • Charles // 24.12.2016 à 11h03

          @Supedro @Olivier

          Je vois que « Pierre » multiplie les « commentaires » avec le même lien. C’est autorisé?

          Merci de ne pas supprimer ma réponse à Pierre avec les deux liens qui permettent de rétablir certains faits occultés dans les journaux français.

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      • Subotai // 24.12.2016 à 18h55

        Bataille d’Alep
        L’équivalent de deux arrondissement de Paris transformé en camp retranché par des rebelles et des mercenaires islamistes, avec une partie de la population prise en otage par les assiégés.
        Les USA y seraient allés au lance flamme et à la bombe thermobarique, n’ayant absolument rien à battre des « muz » autres « niakoué ».
        Les Syriens étant donné que c’est leur propre pays se sont retenu. Parce que vous n’imaginez tout de même pas qu’aucun appelés du contingent (les soldats syriens qui se battent) ne puisse avoir aussi de famille à Alep?
        Si?

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        • Charles // 24.12.2016 à 20h25

          Il faut ajouter que les bombardements étaient ciblés grâce aux informateurs qui s’étaient infiltrés dans Alep Est et aux habitants qui étaient entrés en résistance contre les occupants terroristes. Donc pas de bombardements au hasard. Oui, des hôpitaux et des écoles étaient visés, car ils servaient de centres de commandement ou de dépôts d’armes. On vient d’en avoir la démonstration avec l’explosion d’un tel dépôt d’armes (sans doute piégé) DANS UNE ECOLE.

          Maintenant des civils sont tués à Mossoul, au Yémen, en Afghanistan, mais la presse aux ordres fait silence.

          Comme elle fait un silence total sur ce qui se passe à Fallujah. Qui montre que les USA et leurs alliés – contrairement aux Russes – se fichent complètement des civils. Je vous avertis, c’est insupportable:

          http://carthagi.blogspot.fr/2012/05/irak-les-enfants-de-fallujah-lhopital.html

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  • Stratopoulos // 23.12.2016 à 13h41

    Je trouve la précaution oratoire d’Yves Calvi adroite et pleine de bon sens. Probablement le prix pour qu’un tel plateau puisse exprimer de telles opinions.

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  • triari // 23.12.2016 à 13h46

    Vous avez omis le 4ème problème posé par cette association « réalité des chiffres des combats en Syrie » & « négationnisme. » C’est que comme le second est puni par la loi, on voit que nos « médiacrates » espèrent une extension de la loi Pleven à la liberté d’informer sur la Syrie.
    Désormais, négationniste antisémite et journaliste honnête en Syrie : vous serez tous mis dans le même sac. Elle est belle la démocratie selon nos journalistes, hein ?

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    • Pierre // 23.12.2016 à 15h33

      Et pourquoi ne lisez-vous pas ce texte

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      • Fritz // 23.12.2016 à 16h21

        Je viens de le lire ce texte de Julien Salingue, @Pierre : il est consternant.
        Il me rappelle l’article laborieux de Serge Halimi dans le Monde diplomatique d’avril 2011, « Les pièges d’une guerre ».
        Comment la « gauche de gauche » (c’est-ainsi qu’elle se nomme) contribue au mensonge impérialiste. Au passage, je rappellerai à M. Salingue que le parti Baas se réclame du socialisme.
        La vision de Michel Collon, du Grand Soir, et les analyses des trotskistes de wsws.org me semblent bien plus pertinentes que cette « lettre ouverte » à un camarade anonyme.

        Merci quand même : le texte de Salingue a l’avantage d’être explicite et argumenté. Il mérite un billet sur ce blog.

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        • Pierre // 23.12.2016 à 16h33

          Il n’est pas consternant mais ne correspond pas à la vision manichéenne que tu te fais de la situation en Syrie. Le Baas se réclame autant du socialisme – ce qui ne veut pas dire qu’il est socialiste, Hitler et Mussolini s’en réclamaient aussi – que du nationalisme arabe le plus exclusif. En Syrie, les Russes cherchent la même chose que les Occidentaux en Irak : le contrôle des richesses et des avantages géostratégiques. Les Russes comme les Occidentaux (et les Chinois mais ils sont plus discrets) sont impérialistes et capitalistes (l’URSS l’était depuis la mise en place de la NEP par Lénine). Quant à la « gauche de la gauche » ce n’est pas elle qui se nomme ainsi mais les médias mainstream qui lui ont donné ce nom que tu as repris ; tu dois donc aussi les lire, les visionner et les écouter… Moi, je parlerai plutôt de gauche radicale, radicus, racine, celle qui retourne à ses sources historiques. Celle de Guesde, Pelloutier (anarchiste patriote fondateur des Bourses du travail), Jaurès, Barbusse, etc. Les analyses de Collon et des trotskistes sont orientées anti occident, comme celle de Russia Today ou de Sputnik, organes financés par le Kremlin, qui alimentent leur fond de commerce idéologique.

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          • Fritz // 23.12.2016 à 17h09

            Vous ne lisez pas toujours attentivement, Pierre.
            « Gauche de la gauche » est l’expression des médias dominants,
            « Gauche de gauche » est bien l’expression employée sur ACRIMED.
            Sans rancune.

            Allez, concernant la position du NPA sur la Syrie :
            https://www.wsws.org/fr/articles/2012/jui2012/npas-j20.shtml
            https://www.wsws.org/fr/articles/2016/sep2016/pers-s28.shtml

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            • Pierre // 23.12.2016 à 17h14

              Bon… Au temps pour moi ! Gauche de gauche convient parfaitement, puisque cette gauche radicale se réfère aux fondements historiques de la gauche française, c’est-à-dire quand celle-ci était vraiment de gauche. Bien, ça fait de la gauche, ça ! 🙂

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            • lon // 23.12.2016 à 21h34

              Quel bordel la gauche de la gauche , ou gauche de gauche je m’en fous, ces gens n’arriveront jamais à rien car trop occupés à se dénoncer les uns les autres . Et à  » l’extrême-droite » c’est pas mieux , d’ailleurs les maurassiens ont été parmi les premiers à rejoindre de Gaulle en 40 pendant que leurs cousins fricotaient déjà avec les nazis .
              L’histoire a montré avec Lénine ou Hitler que la première préoccupation d’une secte qui arrive au pouvoir est la liquidation des concurrents au sein de sa propre église .
              Le NPA c’est comme EELV , c’est à ranger au rayon clowns .

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          • Charles // 24.12.2016 à 11h25

            Dans un monde qui change, resté figer sur des positions du 20e siècle, c’est être incapable d’analyser et de comprendre le monde actuel. La Russie est impérialiste? Vous l’affirmez sans le démontrer. Vouloir se prémunir contre la volonté hégémonique des USA, c’est être impérialiste? Sputnik, anti-occident? On rêve. Nous ne sommes plus au temps où on pouvait prendre ses désirs pour la réalité.

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            • Pierre // 24.12.2016 à 11h35

              Bien sûr le monde change et nous ne sommes plus au XXème siècle. Mais apparemment vous y êtes resté car vous imaginez toujours la Russie sur une optique de libération des peuples soviétique. Bien sûr que la Russie est impérialiste : tous les traités qu’elle noue à droite et à gauche, avec Israël, la Chine, les pays d’Asie centrale ex-soviétique – et j’en passe – ne sont pas fait pour le bien des peuples mais pour l’intérêt de la caste dirigeante russe. La Syrie est stratégique pour la gestion de cet empire : deux ports militaires sur la Méditerranée. C’est clair que Sputnik est anti occident : il est financé par le Kremlin qui n’est pas connu pour être favorable aux politiques occidentales… Sinon, je m’en fous parfaitement : « envahi » par les Russes ou les Américains, je m’adapterai parfaitement comme je l’ai toujours fait au contact des civilisations que j’ai visitées et dans lesquelles j’ai vécu

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          • Subotai // 24.12.2016 à 19h31

            «  »Les Russes comme les Occidentaux (et les Chinois mais ils sont plus discrets) sont impérialistes et capitalistes » »
            Humm!
            Un certain approfondissement des connaissances historiques, géographique et culturelles des russes et des chinois me semble nécessaire.
            D’autre part, les organes financés par l’Elysée (tel que le Monde, Libération, L’Obs, L’Express, etc, etc il y en trop pour tous les citer) ne font que des analyses contre tous ce qui se trouve à l’Orient de UE.
            🙂

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            • Pierre // 25.12.2016 à 12h44

              Il n’y a pas à voir ce que les Russes et les Chinois (et les autres) ont fait dans l’Histoire, mais ce qu’ils font maintenant. Et vous n’êtes pas obligé de lire Le Monde, Libération, L’Obs ou l’Express, même si on peut trouver de bonnes choses dedans. Il y a des tas de journaux alternatifs en France et de par le monde. De par le monde, c’est bien : ça permet d’avoir une approche culturelle autre que franco centrée. je le fais avec les journaux alternatifs brésiliens. Bon, je n’ai que ça à faire et parle le portugais en plus d’autres langues.

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            • Fritz // 25.12.2016 à 14h33

              @ Pierre : vous pouvez contribuer à ce blog de façon plus constructive, s’il nous propose par exemple des documents sur la situation au Brésil.

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            • Pierre // 25.12.2016 à 17h44

              Pour la situation au Brésil, vous pouvez aller consulter Brasil de fato, Outras palavras, Sul21, Carta capital, Congresso em foco, Diario do centro do mundo, GGN, Jornal correio do Brasil, le blog de Marcelo Auler, Opera mundi ou Intercept Brasil. Il y en a d’autres et j’ai mes contacts dans la société civile et militante. Le sujet ici n’est pas de parler du Brésil, mais de Calvi et de la situation en Syrie. Ne nous égarons pas… Quand Les crises voudra écrire sr le Brésil ou des pays voisins, j’interviendrai.

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            • Fritz // 25.12.2016 à 19h11

              Ah bon ? Vous avez parlé d’Yves Calvi ?
              Dans quel commentaire ?

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      • Supedro // 23.12.2016 à 19h01

        Outre que comme le dit l’intervenant suivant le texte est consternant d’alignement sur les mainstreams, le multiplier ainsi dans les commentaires s’apparente à du trollage

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      • lon // 23.12.2016 à 21h49

        Cet article reprend l’affirmation que la révolte de 2011 était  » politique » , entendre revendication des droits et des libertés, mais ce n’était que le fait minoritaire des classes moyennes et éduquées des villes , la grosse base de la rébellion était la paysannerie pauvre qui avait durement dégusté suite aux réformes libérales d’Assad , c’était une rébellion économique et elle s’est dès le départ appuyé sur les éléments les plus religieusement conservateurs ennemis jurés d’Assad qui ont très vite récupéré les revendications sociales . Ce côté majoritairement économique m’a été confirmé par tous les arabophones du Maghreb et du Moyen-Orient que j’ai pu rencontrés . Tous ont dit que la marmite sociale devait finir par exploser , mais pas pour la  » liberté  » ou les  » droits de l’homme ». Vous croyez qu’Assad est une sorte de tyran psychopathe se faisant plaisir à écrabouiller son peuple ? Qui agit de la sorte s’il n’a pas une bonne raison ? La révolte a été dès le départ violente . La gauche occidentale préfère reprendre le refrain des  » libertés  » et autres  » droits » car cela l’arrange dans sa vision du monde et parce qu’elle même a depuis longtemps démissionné au niveau économique .

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        • Pierre // 23.12.2016 à 23h38

          Eh bien on ne va pas reprocher à des pauvres que l’on appauvrit encore plus de se révolter… Il y a d’autres arabophones qui disent autre chose, mais vous ne les avez pas rencontrés… 🙂 Les éléments religieusement conservateurs aussi ont dégusté. La révolte de 1982 à Hama a quand même fait des dégâts dans leurs rangs. Et ceux qui ont été emprisonnés, Assad les a fait libérer en 2011. On ne va pas se plaindre du résultat de ses conneries, quand même.

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          • lon // 24.12.2016 à 08h53

            Oh non je ne vais pas reprocher à des pauvres de se révolter ne vous méprenez pas, et je ne vais pas non plus reprocher à un gouvernement en place de se défendre contre une rébellion armée . Moi ce qui me révolte c’est un traitement médiatique qui me prend pour un pré-ado de 11 ans , avec du lyrisme printemps arabe/révolutions de couleurs et des méchants dictateurs , sans même le moindre travail d’information un peu objectif . Salingue reprend tous les poncifs de manip émotionnelle qu’on nous fait ingurgiter depuis 5 ans . Je note tout de même qu’il a fait l’effort de rajouter Fallujah à sa liste de villes martyres , bien qu’il ait oublié Gaza ( Plomb durci : 1300 morts ) , Hanoï , Dresden , les bombardements incendiaires de Tokyo sans compter Hiroshima et Nagasaki pendant qu’on y est .

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            • Pierre // 24.12.2016 à 10h18

              Un gouvernement en place peut évidemment se défendre, comme celui de Pétain se défendait de la Résistance… Le traitement médiatique est celui de la presse que vous lisez : vous êtes aussi libre d’aller lire des médias alternatifs français ou ceux d’autres pays : moi, c’est ceux du Brésil où j’ai passé douze ans ; à travers eux, les choses se voient sous une autre perspective culturelle. Salingue met le doigt où ça fait mal et, évidemment, ça gêne. Les villes martyres, on ne va pas toutes les faire, tout au long de l’Histoire, sinon on va remonter à Jérusalem et la destruction du Temple et même avant quand l’ancêtre de celle-ci, peuplée de Cananéens, a été supposément détruite, hommes, femmes et enfants par Dan et sa tribu.

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          • blue rider // 25.12.2016 à 11h19

            (1/2) justement revenons sur la révolte de Hama en 82 :
            .
            40 000 morts selon Nora Benkorich dans LE MONDE, qui s’est repentie ensuite et a parlé de 15 000 morts… Robert Fisk a lui parlé de moins de 20 000 morts dans THE INDEPENDENT… mais quelques années plus tard, la DIA (l’une des plus puissantes agence de renseignement US, celle du département de la défense) a publié un rapport qui faisait état de … 3000 morts. Je rappelle qu’avant l’intervention de Rifaat Al Assad (qui lui vit en pleine forme dans les beaux quartiers de Londres à cette heure et rien que ce constat devrait mettre la puce à l’oreille des « droitsdelhommistes » qui pullulent sous nos latitudes mais sont incapables de prendre du recul), c’est un nombre difficile à évaluer exactement, de Frères Musulmans venus d’Egypte (donc sous influence US) qui ont voulu instaurer – déjà – un califat à Hama. Ils ont capturé et torturé un bon millier de représentants de l’état baasiste. Ils les « finissaient » tous les jours à midi en place publique, égorgés devant femmes et enfants qui étaient forcés de venir assister au spectacle… ce spectacle a duré 15 jours avant qu’Assad débordé ne décide d’envoyer la troupe… et les images des quartiers détruits montrent un seul quartier, pas toute la ville ! (comme Alep dont seuls 20% sont détruits))

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            • blue rider // 25.12.2016 à 11h20

              (2/2) justement revenons sur la révolte de 82 à Hama :
              .
              la vidéo du journal de TF1 n’est plus en ligne comme par hasard.. mais le présentateur expliquait que la Syrie était le PHARE DE LA DEMOCRATIE au Moyen Orient et que Hafeez était un grand réformateur… rien que cette histoire anéanti TOUT le discours actuel sur Assad. TOUT LE DISCOURS. Et ceux qui me disent « non, le gaz naturel et les gisements prometteurs de Qara et devant la côte syrienne n’y sont pour RIEN dans le malheur du peuple syrien », moi je leur réponds ; depuis la nuit des temps, on fait la guerre pour le pognon, pas pour les beaux yeux de mère Thérésa. Mince alors… ça commence à bien faire cet angélisme aveugle. Encore une chose : Nos dirigeants ne prient pas (encore) Allah, mais ils savent compter, surtout ce qui tombe dans leur poche et celles de leurs copains.
              .
              https://syria360.files.wordpress.com/2013/11/dia-syria-muslimbrotherhoodpressureintensifies-2.pdf

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              Alerter
  • Olympi // 23.12.2016 à 15h37

    Si si M. Calvi, il faut faire du révisionnisme, mais pris dans son sens premier, c’est à dire revoir les faits pour réécrire plus justement l’histoire mal écrite.
    L’histoire, comme toutes les sciences ont pour travail (entre autre) le révisionnisme des théories.

    Un des gros problèmes des journalistes, c’est qu’ils pensent que leurs avis est intéressant, alors que ceux que je veux ce sont des faits, de faits et rien que des faits. Laisser moi juge !

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    • Pierre // 23.12.2016 à 16h35

      Il n’y a pas que des journalistes qui écrivent dans les journaux, mais aussi des historiens et certains journalistes sont formés en histoire…

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      • Larousse // 23.12.2016 à 19h40

        Pierre J’ai lu votre lien et je crois l’avoir déjà lu d’ailleurs … Mais je n’accroche pas et je n’ai jamais d’ailleurs accroché aux « grandes envolées »… « villes martyres… Grozny… » bla bla bla etc… C’est pas Grozny ce sont les civils tchétchènes qui ont été martyrs des « abrutis islamistes et indépendantistes » j’ose le dire j’avoue c’est un peu brutal… Maintenant Grozny renaît et Ramzan Kadyrov fait allégeance à la Russie avec ses troupes de sécurité (dont certains soldats ont combattu un moment les Russes…) en criant « Allah ouh Akbar » et « mort aux terroristes islamistes ». Allez comprendre ??? Encore bla bla bla sur la Bosnie, la Serbie… c’est aussi l’OTAN qui a bombardé Belgrade et un hôpital, et qui a installé une importante base au Kosovo -territoire base arrière européenne de certains islamistes… Encore bla bla bla pour les bons sentiments de « la gauche de la gauche ». Bref REALITE COMPLEXE et assez des discours « bons sentiments » La GUERRE c’est SALE hélas oui !

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        • Pierre // 23.12.2016 à 21h03

          Bien sûr que la réalité est complexe et cet article ne le cache pas. Et il faut être stupide ou naïf (c’est pareil ? 🙂 ) pour croire que ne se passe pas à Mossul ce qui s’est passé à Alep. L’OTAN a certes bombardé Belgrade comme les Russes ont bombardé Alep et les Occidentaux des écoles ou des hôpitaux en Afghanistan (bon, je ne parle pas du Yémen parce qu’on ne va plus en finir). L’OTAN a une base au Kosovo mais les Russes ont aidé la Syrie pour préserver les leurs et probablement en créer d’autres. L’endroit est stratégique. De toute façon, OTAN ou Poutine, pas plus confiance dans l’une que dans l’autre : les deux sont impérialistes et capitalistes et veulent dominer le monde.

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          • Larousse // 23.12.2016 à 21h23

            L’espace russe suffit aux Russes, allez en Russie et vous comprendrez ce que signifie l’immensité. Poutine assure sa sécurité et la Syrie en fait partie – de la Syrie un avion à long rayon pouvait dès 1940 bombarder quelques régions du Caucase – la Syrie était le point d’équilibre face à la Turquie de l’OTAN, comme la Baltique réduite maintenant à St Petersburg et Kaliningrad face à la Suède et à la Norvège (mais sur ce point je pense que la Norvège est moins agressive que la Suède…) (et si les Baltes se tiennent calmement ils n’ont strictement rien à craindre, ils peuvent rester 100 ans dans l’OTAN -mais question « commerce » là ils ne doivent pas s’attendre au « beurre et à l’argent du beurre »…) Donc libre de rester dans le discours impérialistes et capitalistes etc… ça c’est un discours aussi facile que dire « tous pourris ».
            La France a eu tort en voulant revenir, comme au temps de Sykes-Picot, en Syrie et sous prétexte de « valeurs ». (et contre la Russie ou en l’ignorant)

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            • Charles // 24.12.2016 à 11h40

              Je constate que Pierre par son lien et ses commentaires nous débite mensonge sur mensonge. Ce sont les terroristes qui ont détruit Alep lorsqu’ils l’ont envahie et conquise il y a 4,5 ans, pas les Russes qui ne sont intervenus qu’en septembre 2015. Non, ce qui se passe à Mossoul est complètement différent de ce qui s’est passé à Alep. La meilleure preuve est qu’on ne parle pas des civils à Mossoul. Les USA ne se préoccupent nullement d’épargner les civils. Il y a de nombreux exemples anciens ou récents. A Alep les Russes ont fait un maximum pour éviter de tuer des civils qui servaient de boucliers humains. Et in fine ils ont permis l’évacuation des terroristes au lieu de les liquider. Quand ils détruisaient le camions d’essence les chauffeurs étaient prévenus et ont pu s’éloigner avant que les camions ne soient détruits. Vous ne comprendrez jamais la mentalité russe et les conséquences des ravages qu’ils ont subis. Ils sont épris de paix plus que tout autre peuple. Poutine le sait.

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            • Charles // 24.12.2016 à 12h02

              @ Pierre

              « Staline – qu’admire Poutine »

              Prouvez-le ou retirez-le.

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  • Franzy // 23.12.2016 à 16h28

    Il a fait un beau, impromptu et hallucinant cadeau aux véritables révisionnistes dans une dernière tentative de sauver l’histoire médiatique qu’il convient de raconter.
    Déplorable sous tous les angles.

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  • Olivier MONTULET // 23.12.2016 à 18h05

    Rien de neuf ! Le débat ne doit plus aujourd’hui porter sur le contenu de la presse -il est dangereusement mauvais- mais sur l’incapacité des journalistes à être autocritiques. Comment susciter une révolution dans cette caste ronronnante?

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    • Fritz // 23.12.2016 à 19h05

      J’ai relu le texte de Julien Salingue, @Pierre : je l’ai trouvé « consternant » à la première lecture parce que son argumentation est à la fois bien charpentée et quelque peu tordue.

      Premier biais : J. S. parle d’Alep comme si la ville n’avait pas été divisée depuis 2012. Il présente les combattants d’Alep-Est et les civils de ces quartiers comme si c’était toute la population de cette métropole.

      Deuxième biais : il parle du soulèvement populaire de mars 2011, avec une estimation généreuse (« des centaines de milliers de Syriens »), mais il oublie les actes de violence
      qui ont marqué ce soulèvement dès mars-avril 2011.

      Troisième biais (?) : J. S. a raison de rappeler la responsabilité d’Assad, dont les forces ont réprimé le soulèvement sans ménagements. S’il avait démissionné à ce moment-là, la situation serait bien différente. Mais serait-elle meilleure ? Une Syrie « débarrassée » d’Assad aurait-elle évité la dislocation, les violences intercommunautaires ? Aurait-elle résisté à la propagation du cancer Daech venu d’Irak ?

      S’il vous affecte, je veux bien retirer ce mot de « consternant ». Je pense que le texte de Julien Salingue mérite à lui seul de faire l’objet d’une discussion sur ce blog.

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      • Charles // 24.12.2016 à 11h58

        @ Fritz

        Mon impression est que ce fil de discussion est hacké par Pierre et son lien. Comme vous et comme d’autres commentateurs, je trouve le texte dont il est question consternant, et je dirais aussi affligeant, mensonger. Il fait l’impasse sur le fait que le gouvernement légitime de la Syrie se défend d’une agression étrangère, ce que ni l’Irak, ni la Libye avant elle n’ont été capables de faire. Les manifestations ont bon dos quand nous avons ce témoignage implacable dès 2007:

        https://www.youtube.com/watch?v=zXcu29fFs2M

        A compléter par celui-ci:

        https://www.youtube.com/watch?v=ml-piXRdnow

        Etre complice intellectuellement de ceux qui veulent installer la charia en Syrie et le massacre ou l’exil des populations chrétiennes et alaouites: c’est dire jusqu’à quel point certaines personnes sont prêtes à s’abaisser.

        Voici des images de la Syrie (libre!) promise à la destruction par nos « analystes »:

        https://www.youtube.com/watch?v=bD9t9JEmirI

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        • Fritz // 24.12.2016 à 12h34

          @ Charles

          Je partage votre impression. J’ai cependant voulu dialoguer avec Pierre, car ses arguments ne doivent pas être rejetés a priori.

          Quant à Julien Salingue, il est représentatif de cette « gauche radicale » qui désignait Milosevic comme un fasciste à abattre (1999) avant d’applaudir la guerre contre la Libye (2011). Il fait partie des gardes rouges de l’OTAN.

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  • jessim // 23.12.2016 à 18h36

    Yves Calvi a peur d’être révisionniste ?? C’est dire l’environnement qui règne dans les médias actuels. A mon sens il vient de donner une info capitale dans le merveilleux monde du journalisme mainstream, en gros il n’y a qu’une seule information valable et toute remise en question relève du révisionnisme… C’est affligeant de médiocrité.

    C’est aussi très curieux qu’en France alors qu’on est sous un régime ultra libéral européen il y a deux secteurs qui sont grassement subventionnés :
    – Le cinéma qui nous pond 90% de navet
    – Le journalisme dont 90% du contenu est juste un ctrl c + ctrl v des dépêches de l’Agence Française de Propagande

    Il faut croire que dorénavant en France, plus on est bête plus on a de possibilité de gravir les échelons.

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  • Denis // 23.12.2016 à 19h57

    On peut mentir un certain temps!
    Et encore, faut-il être du côté du vainqueur.
    Mais pas tout le temps, surtout quand on est
    du côté du perdant.

    C’est un vrai dilemme pour celui dont la mission
    est de guider le troupeau.

    Dure est la vie du chien de garde!

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  • Patrick57050 // 23.12.2016 à 22h41

    Chercher à connaître la vérité au-delà des apparences, ce n’est pas du « révisionnisme » (bientôt on parlera de « négationnisme ») c’est faire son métier de chercheur, de journaliste…
    Sinon à quoi bon s’enorgueillir, d’être fier de sa culture, ses lumières, son ouverture en laissant les autres dans l’obscurité d’une vérité étouffée…

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  • Larousse // 24.12.2016 à 13h06

    Un des commentaires de Pierre dit la Russie a étendu sa domination sur l’Europe de l’Est après 1945. Vrai ! C’était le prix des vainqueurs alliés en partie et aussi le résultat d’un dogme : le glacis, la sécurité après le traumatisme de juin 1941 (et n’oublions pas Munich, les atermoiements de la Pologne avant août 1939 -aucune troupe soviétique autorisée à traverser la Pologne… etc.) Après 1945, Staline proposa une neutralité allemande – rejetée par les Occidentaux (offre à étudier par les Historiens). Vous méconnaissez certains soucis ou traits en Russie (avoir des voisins amis oui, les occuper c’est autre chose) et vous négligez aussi les communistes d’Europe orientale qui, tous, voulaient le pouvoir avec l’appui de Moscou – même chez les Polonais !!! Quant à la Sibérie direz-vous ? C’est plus le résultat de l’appât du gain pour les fourrures au XVIIe, la continuité territoriale naturelle et ensuite la sécurité vers l’Asie

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  • Pierre // 25.12.2016 à 17h38

    Bon, les enfants, je vais vous laisser à vos lubies manichéennes. Bon courage avec la « vérité » et la « vraie » information. Meilleurs voeux.

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