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24.septembre.201924.9.2019
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Propagande : Quand le Parlement européen manipule l’Histoire

Voici l’incroyable résolution votée la semaine passée par le Parlement européen – qui a défaut de faire l’Histoire, tente de la réécrire… Je vous renvoie vers cet article qui donne une analyse plus générale. On voit bien le danger de laisser un Parlement, quel qu’il soit, s’emparer de l’Histoire. Voici donc la résolution, commentée par […]
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Voici l’incroyable résolution votée la semaine passée par le Parlement européen – qui a défaut de faire l’Histoire, tente de la réécrire…

Je vous renvoie vers cet article qui donne une analyse plus générale.

On voit bien le danger de laisser un Parlement, quel qu’il soit, s’emparer de l’Histoire.

Voici donc la résolution, commentée par mes soins… OB

Résolution du Parlement européen du 19 septembre 2019 sur l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe (2019/2819(RSP))

Source : Parlement européen, 19/09/2019

Le Parlement européen,

– vu les principes universels des droits de l’homme et les principes fondamentaux de l’Union européenne en tant que communauté fondée sur des valeurs communes,

– vu la déclaration effectuée le 22 août 2019 par le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, et par la commissaire Věra Jourová, dans la perspective de la «Journée européenne du souvenir» pour la commémoration des victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires,

– vu la déclaration universelle des droits de l’homme des Nations unies, adoptée le 10 décembre 1948,

– vu sa résolution du 12 mai 2005 sur le soixantième anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale en Europe (8 mai 1945)(1),

– vu la résolution 1481 sur la nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires, adoptée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe le 26 janvier 2006,

– vu la décision-cadre 2008/913/JAI du Conseil du 28 novembre 2008 sur la lutte contre certaines formes et manifestations de racisme et de xénophobie au moyen du droit pénal(2),

– vu la déclaration sur la conscience européenne et le communisme, adoptée à Prague le 3 juin 2008,

– vu sa déclaration sur la proclamation du 23 août comme Journée européenne de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme, adoptée le 23 septembre 2008(3),

– vu sa résolution du 2 avril 2009 sur la conscience européenne et le totalitarisme(4),

– vu le rapport de la Commission du 22 décembre 2010 sur la mémoire des crimes commis par les régimes totalitaires en Europe (COM(2010)0783),

– vu les conclusions du Conseil des 9 et 10 juin 2011 sur la mémoire des crimes commis par les régimes totalitaires en Europe,

– vu la déclaration de Varsovie du 23 août 2011 sur la Journée européenne de commémoration des victimes des régimes totalitaires,

– vu la déclaration commune du 23 août 2018 des représentants des gouvernements des États membres de l’Union en l’honneur des victimes du communisme,

– vu sa résolution historique sur la situation en Estonie, en Lettonie et en Lituanie, adoptée le 13 janvier 1983 à la suite de l’«Appel baltique» lancé par 45 ressortissants de ces trois pays,

– vu les résolutions et les déclarations sur les crimes des régimes communistes totalitaires adoptées par plusieurs parlements nationaux,

– vu l’article 132, paragraphes 2 et 4, de son règlement intérieur,

A. considérant que 2019 marque le 80e anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale, qui a causé des souffrances humaines d’une ampleur sans précédent et conduit à l’occupation de pays européens pendant de nombreuses décennies;

B. considérant qu’il y a 80 ans, le 23 août 1939, l’Union soviétique communiste et l’Allemagne nazie ont signé un pacte de non-agression, connu sous le nom de pacte germano-soviétique ou pacte Molotov-Ribbentrop, dont les protocoles secrets partageaient l’Europe et les territoires d’États indépendants entre les deux régimes totalitaires selon des sphères d’influence, ouvrant la voie au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale;

OB : Moi qui croyait que c’était d’abord la conséquence du Traité de Versailles, de la volonté nazie (exprimée dans Mein Kampf), de la crise de 1929, du chômage te de la misère, de l’absence de réaction face aux multiples violations du Traité de Versailles, des accords de Munich et du refus par les franco-anglais de traiter sérieusement la proposition d’alliance soviétique… (entre autres…)

C. considérant que, parmi les conséquences directes du pacte germano-soviétique et du traité germano-soviétique d’amitié, de coopération et de délimitation du 28 septembre 1939 qui s’ensuivit, l’on compte: l’invasion de la République de Pologne, d’abord par Hitler, puis par Staline deux semaines plus tard, qui a brutalement privé le pays de son indépendance et représenté un drame sans précédent pour la nation polonaise; le déclenchement par l’Union soviétique communiste d’une guerre d’agression contre la Finlande le 30 novembre 1939; l’occupation et l’annexion en juin 1940 par l’Union soviétique de parties du territoire roumain, qui n’ont jamais été restituées; et l’annexion des républiques indépendantes de Lituanie, de Lettonie et d’Estonie;

OB : Et peut-être l’invasion de l ‘URSS aussi, non ?

D. considérant qu’après la défaite du régime nazi et la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’après-guerre a été synonyme, pour certains pays d’Europe, de reconstruction et de réconciliation, tandis que d’autres sont restés, pendant un demi-siècle, soumis à des dictatures, parfois sous l’occupation ou l’influence directe de l’Union soviétique, et privés de liberté, de souveraineté, de dignité, de droits fondamentaux et de développement socio-économique;

E. considérant que si les crimes du régime nazi ont été jugés et punis lors du procès de Nuremberg, il reste urgent de sensibiliser l’opinion publique, de dresser un bilan moral de cette période et de mener des enquêtes judiciaires sur les crimes du stalinisme et d’autres dictatures;

OB : « urgent » ?

F. considérant que, dans certains États membres, la loi interdit les idéologies communiste ou nazie;

OB : Par chance, ils ne sont plus « privés de liberté, de souveraineté, de dignité, de droits fondamentaux… surtout les communistes locaux, donc.

G. considérant que l’intégration européenne a constitué, dès l’origine, une réponse aux souffrances causées par les deux guerres mondiales et la tyrannie nazie qui a conduit à l’Holocauste, ainsi qu’à l’expansion des régimes communistes totalitaires et non démocratiques en Europe centrale et orientale, et que cette intégration a permis de surmonter de profondes divisions et de vives hostilités grâce à la coopération et à l’intégration, de mettre un terme à la guerre et de garantir la démocratie en Europe; considérant que, pour les pays européens qui ont souffert de l’occupation soviétique ou d’une dictature communiste, l’élargissement de l’Union européenne à partir de 2004 a marqué leur retour au sein de la famille européenne, à laquelle ils appartiennent;

OB : Il faut quand même reconnaître que, plus c’est gros, plus ça passe…

H. considérant qu’il convient d’entretenir la mémoire du passé tragique de l’Europe, afin d’honorer les victimes, de condamner les auteurs de crimes et de jeter les bases d’une réconciliation fondée sur la vérité et l’œuvre de mémoire;

I. considérant que la commémoration des victimes des régimes totalitaires, la reconnaissance et la prise de conscience des séquelles, communes à toute l’Europe, laissées par les crimes commis par les dictatures communistes, nazie et autres revêtent une importance cruciale pour maintenir l’unité de l’Europe et de ses peuples et construire une Europe à même de résister aux menaces extérieures contemporaines;

OB : la manipulation de la mémoire…

J. considérant qu’il y a 30 ans, le 23 août 1989, à l’occasion du 50e anniversaire du pacte germano-soviétique, en mémoire des victimes des régimes totalitaires, deux millions de Lituaniens, de Lettons et d’Estoniens se sont donné la main pour former la «Voie balte», une chaîne humaine et manifestation sans précédent qui allait de Vilnius à Tallinn en passant par Riga;

K. considérant que bien que le Congrès des députés du peuple de l’URSS ait condamné, le 24 décembre 1989, la signature du pacte germano-soviétique ainsi que les autres accords conclus avec l’Allemagne nazie, en août 2019, les autorités russes ont rejeté toute responsabilité dans ce pacte et ses conséquences et promeuvent désormais une théorie selon laquelle la Pologne, les États baltes et l’Europe de l’Ouest sont en réalité les véritables instigateurs de la Seconde Guerre mondiale;

OB : Euh, primo, il est clair que le sort dramatique de la Pologne après la guerre ne l’exonère en rien de son attitude avant la guerre, qui a, comme d’autres élément, concouru à la survenance du drame

Secundo, il faut aussi se rappeler que la Russie n’est pas complètement l’URSS – Staline était géorgien, et je ne pense pas que la Géorgie s’excuse plus que la Russie…

Et puis : « En 2009, invité pour les commémorations des 70 ans de l’invasion de la Pologne, Vladimir Poutine, à l’époque Premier ministre russe, avait qualifié les pactes conclus avec les nazis entre 1934 et 1939 de «moralement inacceptables», condamnant ainsi l’accord Ribbentrop-Molotov… mais aussi les accords signés par les autres puissances de l’époque avec les nazis.

«Nous devons admettre ces erreurs. Notre pays l’a fait. Le Parlement russe a condamné le Pacte Molotov-Ribbentrop. Nous sommes en droit d’attendre la même chose des autres pays qui ont également conclu des accords avec les nazis», avait-il déclaré. […]

En 2009, la Russie a rendu publiques des archives soviétiques dépeignant une Pologne d’avant-guerre très hostile à l’URSS et plus favorable à l’Allemagne nazie. L’ambassadeur de Pologne à Washington aurait ainsi déclaré en 1937 au cours d’une réunion avec un haut responsable du département d’Etat américain : «La Pologne ne voit pas de menace provenant de l’Allemagne nazie. La priorité est d’isoler l’Union soviétique.»

Le pays aurait aussi, toujours selon ces documents, tenté d’attiser, via des agents, des révoltes de minorités ethniques d’URSS pour provoquer sa dislocation. » (source)

L. considérant que la commémoration des victimes des régimes totalitaires et autoritaires, la reconnaissance et la prise de conscience des séquelles, communes à toute l’Europe, laissées par les crimes commis par les dictatures stalinienne, nazie et autres revêtent une importance cruciale pour maintenir l’unité de l’Europe et de ses peuples et construire une Europe à même de résister aux menaces extérieures contemporaines;

OB : Incroyable, il semble que les députés se soient trompés en faisant un copier coller du I/ précédent, à peine modifié… Jouez au jeu des 7 erreurs, je le remets :

I. considérant que la commémoration des victimes des régimes totalitaires, la reconnaissance et la prise de conscience des séquelles, communes à toute l’Europe, laissées par les crimes commis par les dictatures communistes, nazie et autres revêtent une importance cruciale pour maintenir l’unité de l’Europe et de ses peuples et construire une Europe à même de résister aux menaces extérieures contemporaines;

M. considérant que des groupes et des partis politiques ouvertement radicaux, racistes et xénophobes incitent à la haine et à la violence dans la société, par exemple par la diffusion en ligne de discours de haine, qui conduisent souvent à une montée de la violence, de la xénophobie et de l’intolérance;

1. rappelle que, comme en dispose l’article 2 du traité sur l’Union européenne, l’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’état de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités; que ces valeurs sont communes à tous les États membres;

2. souligne que la Seconde Guerre mondiale, conflit le plus dévastateur de l’histoire de l’Europe, a été déclenchée comme conséquence immédiate du tristement célèbre pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939, également connu sous le nom de pacte Molotov-Ribbentrop, et de ses protocoles secrets, dans le cadre desquels deux régimes totalitaires ayant tous deux l’objectif de conquérir le monde se partageaient l’Europe en deux sphères d’influence;

3. rappelle que les régimes communistes et nazi sont responsables de massacres, de génocide, de déportations, de pertes en vies humaines et de privations de liberté d’une ampleur sans précédent dans l’histoire de l’humanité, qui auront à jamais marqué le XXe siècle; rappelle que le régime nazi est coupable de ce crime abject qu’est l’Holocauste; condamne sans réserve les actes d’agression, les crimes contre l’humanité et les atteintes aux droits de l’homme à grande échelle perpétrés par les régimes totalitaires nazi, communistes et autres;

4. témoigne son profond respect à chacune des victimes de ces régimes totalitaires et demande aux institutions de l’Union européenne et aux parties prenantes de tout mettre en œuvre pour faire en sorte que ces crimes abjects contre l’humanité et ces atteintes graves et systématiques aux droits de l’homme commis par les régimes totalitaires ne sombrent pas dans l’oubli et soient jugés, et garantir que ces crimes ne se reproduisent jamais plus; souligne l’importance d’entretenir la mémoire du passé, car il n’y a pas de réconciliation sans travail de mémoire, et réaffirme qu’il s’élève d’une seule voix à tout régime totalitaire, quelle que soit l’idéologie qui l’étaie;

OB : c’est assez incroyable de lire ça dit comme ça…

5. demande à tous les États membres de l’Union de procéder à une évaluation claire et fondée sur les principes en ce qui concerne les crimes et actes d’agression commis par les régimes communistes totalitaires et le régime nazi;

6. condamne toute démonstration et toute propagation d’idéologies totalitaires, telles que le nazisme et le stalinisme, dans l’Union européenne;

7. condamne le révisionnisme historique et la glorification des collaborateurs nazis qui ont cours dans certains États membres de l’Union; s’alarme de l’acceptation, qui va croissant, d’idéologies radicales et d’une régression vers le fascisme, le racisme, la xénophobie et d’autres formes d’intolérance au sein de l’Union européenne; se dit préoccupé par les informations faisant état de collusions, dans certains États membres, entre, d’un côté, des dirigeants politiques, partis politiques et autorités chargées de faire appliquer la loi et, de l’autre, des mouvements radicaux, racistes et xénophobes ayant diverses étiquettes politiques; demande aux États membres de condamner ces actes le plus fermement possible, car ils ébranlent les valeurs de l’Union que sont la paix, la liberté et la démocratie;

8. demande à tous les États membres de célébrer le 23 août, Journée européenne de commémoration des victimes des régimes totalitaires, tant au niveau de l’Union qu’au niveau national, et de sensibiliser la jeune génération à ces problématiques en incorporant, dans les programmes et manuels scolaires de toutes les écoles dans l’Union européenne, l’histoire des régimes totalitaires et l’analyse des séquelles qu’ils ont laissées; demande aux États membres de soutenir la conservation de traces écrites du passé trouble de l’Europe, par exemple en faisant traduire les comptes rendus des procès de Nuremberg dans toutes les langues de l’Union européenne;

9. demande aux États membres de condamner et de combattre la négation de l’Holocauste sous toutes ses formes, notamment la banalisation et la minimisation des crimes commis par les nazis et leurs collaborateurs, et de veiller à ce que les discours politiques et médiatiques soient exempts de ce type de banalisation;

10. réclame une culture mémorielle partagée, qui dénonce les crimes commis par le passé par les régimes fasciste, stalinien et autres régimes autoritaires, de manière à permettre notamment à la jeune génération d’acquérir la résilience nécessaire pour faire face aux menaces auxquelles la démocratie est confrontée à l’heure actuelle; invite les États membres à encourager l’éducation, par l’intermédiaire de la culture grand public, à la diversité de nos sociétés et à la connaissance de notre histoire commune, notamment les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, telles que l’Holocauste, et la déshumanisation systématique des victimes pendant de nombreuses années;

OB : Mais quelles sont donc ces « aux menaces auxquelles la démocratie est confrontée à l’heure actuelle » : je le vois pour ma part surgir régulièrement du Parlement Français macronisé.

11. demande que le 25 mai (anniversaire de l’exécution de Witold Pilecki, héros d’Auschwitz) soit proclamé Journée mondiale des héros de la lutte contre le totalitarisme, ce qui constituera une marque de respect et un hommage à tous ceux qui, en luttant contre la tyrannie, ont fait preuve d’héroïsme et d’un véritable amour du genre humain et indiquera clairement aux générations futures quelle attitude il faut adopter face à la menace de l’asservissement totalitaire;

OB : oui, cette journée mondiale semble clairement à la hauteur de l’enjeu

12. demande à la Commission de fournir un soutien concret aux projets de travail de mémoire et de souvenir historique dans les États membres ainsi qu’aux activités de la plateforme pour la mémoire et la conscience européennes, et d’affecter des ressources financières suffisantes, dans le cadre du programme «L’Europe pour les citoyens», au soutien à la commémoration et au souvenir des victimes du totalitarisme, comme demandé dans la position du Parlement sur le programme «Droits et valeurs» 2021‑2027;

13. déclare que l’intégration européenne en tant que modèle de paix et de réconciliation résulte du libre choix des peuples de l’Europe de s’engager sur la voie d’un avenir partagé et que l’Union européenne a la responsabilité particulière de promouvoir et de préserver la démocratie, le respect des droits de l’homme et l’état de droit, non seulement à l’intérieur mais aussi à l’extérieur de son territoire;

14. fait observer qu’en adhérant à l’Union européenne et à l’OTAN, les pays d’Europe centrale et orientale ont non seulement pu retourner dans le giron de l’Europe libre et démocratique, mais ont aussi réussi, avec l’aide de l’Union européenne, à mettre en œuvre des réformes et à entrer dans une dynamique de développement socio-économique; souligne toutefois que la possibilité d’adhérer à l’Union devrait demeurer ouverte à d’autres pays européens, comme le dispose l’article 49 du traité sur l’Union européenne;

OB : Mais qu’est-ce que vient faire l’OTAN dans ce texte ? Quant au reste, je ne pense pas que la Grèce approuve ce message

15. maintient que la Russie reste la plus grande victime du totalitarisme communiste et que sa transformation en un État démocratique sera entravée aussi longtemps que le gouvernement, l’élite politique et la propagande politique continueront de blanchir les crimes communistes et de glorifier le régime totalitaire soviétique; invite par conséquent la société russe à accepter son passé tragique;

OB : c’est là où on voit que les types ont vraiment perdu pied… Ces irresponsables ne seront heureux que quand on sera définitivement fâchés avec la Russie semble-t-il.

16. s’inquiète vivement des efforts déployés par les dirigeants de la Russie d’aujourd’hui pour déformer les faits historiques et blanchir les crimes commis par le régime totalitaire soviétique; considère ces tentatives comme un élément dangereux de la guerre de l’information qui est menée contre l’Europe démocratique et qui cherche à diviser notre continent; demande dès lors à la Commission d’agir de manière décisive pour contrecarrer ces tentatives;

17. se dit préoccupé par le fait que des symboles de régimes totalitaires continuent à être utilisés dans les espaces publics et à des fins commerciales, tout en rappelant qu’un certain nombre de pays européens ont interdit l’utilisation de symboles nazis et communistes;

OB : Ah, l’Europe libre veut donc interdire, 30 ans après la fin de l’URSS, les symboles communistes…

18. constate que le maintien, dans les espaces publics (parcs, places, rues, etc.) de certains États membres, de monuments et de mémoriaux glorifiant les régimes totalitaires ouvre la voie à la dénaturation des faits historiques relatifs aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale ainsi qu’à la propagation d’un système politique totalitaire;

OB : Donc là ils parlent des communistes – les symboles de l’Armée rouge, ça compte donc là dedans ?

19. condamne le recours croissant par les forces politiques extrémistes et xénophobes en Europe à la dénaturation des faits historiques et leur emploi d’une symbolique et d’une rhétorique qui font écho à certains aspects de la propagande totalitaire, à savoir le racisme, l’antisémitisme et la haine à l’égard des minorités, sexuelles ou autres;

OB : Et à l’évidence, ce Parlement s’y connait en « dénaturation des faits historiques »…

20. invite instamment les États membres à veiller au respect des dispositions de la décision‑cadre du Conseil, afin de lutter contre les organisations qui diffusent des discours de haine et sèment la violence dans l’espace public et en ligne, et à interdire véritablement les groupes néofascistes et néonazis et toute autre fondation ou association qui exalte et glorifie le nazisme et le fascisme ou toute autre forme de totalitarisme, tout en respectant l’ordre juridique national et la compétence nationale en la matière;

21. souligne qu’il convient de continuer de puiser dans le passé tragique de l’Europe l’inspiration morale et politique nécessaire pour relever les défis du monde contemporain, et en particulier pour lutter pour un monde plus juste, bâtir des sociétés et communautés tolérantes et ouvertes qui accueillent les minorités sexuelles, religieuses et ethniques, et s’assurer que les valeurs européennes bénéficient à tous;

22. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, aux gouvernements et aux parlements des États membres, à la Douma d’État de la Fédération de Russie ainsi qu’aux parlements des pays du partenariat oriental.

OB : c’est une bonne idée, quand on insulte quelqu’un, de lui envoyer le tas de boue, ça améliore les relations. Attendons la réponse – je parie sur une résolution condamnant Munich, et la colonisation…

Ces gens sont fascinants : on a un début de réchauffement avec la Russie par la Président Macron, et il faut que, sans raison, ces politiciens irresponsables jettent de l’huile sur le feu.

Le Canard Enchaîné de la semaine passée a pourtant bien pointé les risques majeurs :

Comment ces irresponsables vont déterrer la dernière guerre, pour se rapprocher de la suivante – qui sera probablement, pour le coup, « la der des ders ».

 

(1) JO C 92 E du 20.4.2006, p. 392.
(2) JO L 328 du 6.12.2008, p. 55.
(3) JO C 8 E du 14.1.2010, p. 57.
(4) JO C 137 E du 27.5.2010, p. 25.

Source : Parlement européen, 19/09/2019

Voici le détail des votes :

Les Pour :

Les Contre et ensuite les Abstentions :

Certains votes « pour » :

Les 4 seuls Français ayant voté contre :

L’analyse détaillée des votes, par pays et parti, est disponible ici, de façon bien plus conviviale que sur le site du Parlement européen.

La réaction du groupe de gauche au Parlement européen :

EDIT : suite à vos demandes, je vous confirme qu’il semble qu’aucun média n’ait apparemment traité du sujet :

Commentaire recommandé

Fritz // 24.09.2019 à 07h18

L’histoire officielle et otanisée, dans toute son horreur. Le passé recomposé.

Pour le point 17, ayant participé aux Journées du Patrimoine, j’ai dû expliquer avant-hier que l’URSS avait payé le plus lourd tribut pour résister au IIIe Reich et pour l’abattre, car une dame s’étonnait de voir le drapeau soviétique figurer avec les autres drapeaux alliés dans un modeste musée consacré à la Seconde Guerre mondiale. Elle ne s’étonnait pas de voir l’unifolié canadien… alors qu’il n’a été adopté qu’en 1965.

Merci Olivier : vous avez disséqué une entreprise de désinformation historique. Avec l’OTAN, le Parlement européen doit être considéré comme une organisation de guerre.

168 réactions et commentaires

  • Fritz // 24.09.2019 à 07h18

    L’histoire officielle et otanisée, dans toute son horreur. Le passé recomposé.

    Pour le point 17, ayant participé aux Journées du Patrimoine, j’ai dû expliquer avant-hier que l’URSS avait payé le plus lourd tribut pour résister au IIIe Reich et pour l’abattre, car une dame s’étonnait de voir le drapeau soviétique figurer avec les autres drapeaux alliés dans un modeste musée consacré à la Seconde Guerre mondiale. Elle ne s’étonnait pas de voir l’unifolié canadien… alors qu’il n’a été adopté qu’en 1965.

    Merci Olivier : vous avez disséqué une entreprise de désinformation historique. Avec l’OTAN, le Parlement européen doit être considéré comme une organisation de guerre.

      +216

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    • basile // 24.09.2019 à 07h56

      ça mériterait une question à Macron, une prise de position officielle de sa part, pour ou contre cette résolution, lui qui vient de dire « Formidable, la Russie signe l’accord sur le climat ». Lui qui va aller le 9 mai prochain aux commémorations de la victoire à Moscou.

        +45

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    • degorde // 24.09.2019 à 08h54

      J’ai fais le même genre de réflexion il y a 15 Jours au Musée d’Arromanches, un grand panneau célèbre les vainqueurs de la guerre sans qu’y figure Staline. On m’a répondu « oui, mais Staline n’est pour rien dans le débarquement », j’ai alors fait observer que De Gaulle non plus toutefois son portrait y figurait.

        +79

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      • Jean // 24.09.2019 à 09h26

        Vous auriez aussi pu répondre que si l’armée rouge n’avait pas combattu les 3/4 de l’armée allemande, ce débarquement n’aurait pas été envisageable. Ni probablement envisagé tant le mot d’ordre : « Plutôt Hitler que Staline », et même « Plutôt Hitler que le Front Populaire », semble avoir servit de prétexte à ceux qui s’opposaient à toutes formes de justice sociale. Quel choix feraient aujourd’hui ceux qui détiennent le pouvoir et l’argent ?

          +54

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        • Louis Robert // 24.09.2019 à 16h53

          Quel choix?

          Nous le voyons tous… La timide tentative de « rapprochement » de Macron avec la Russie est aussitôt suivie d’un ouragan d’ordures en direction de Moscou, du président Poutine et du peuple russe.

          Or le même phénomène se vérifie au cœur même de l’Empire depuis des années. La moindre tentative de « rapprochement » infime de Trump avec une nation dite «ennemie » (Russie, Chine, Iran, Corée du Nord, Afghanistan, Syrie, Vénézuéla, etc.) est immédiatement suivie d’une mise en échec radicalement incapacitante de l’Empire (Trump) par les mêmes… en direction de l’ennemi présumé: nation, dirigeants et peuple confondus.

          Même marais fétide (swamp) à assécher, mêmes variétés de monstrueuses créatures!…

            +20

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          • gracques // 25.09.2019 à 07h15

            Une petite rectification s’impose de mon point de vue
            Falsification de l’histoire par le parlement OK
            Rapprochement nécessaire avec la Russie OK
            MAIS la Russie est un régime ultra-libéral et conservateur comme les autres voir pire , ne pas confondre les tentatives à Cuba et au Venezuela avec la politique économique et intérieure Russe. L »URSS à disparue il y a près de trente ans , le parlement Européen l’oublie certains ici aussi.

            Ne pas confondre géopolitique et systèmes politiques .

              +11

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      • Kasper // 24.09.2019 à 10h54

        Vous auriez pu aussi faire remarquer que sans la mobilisation de 90% des ressources de l’axe par le front est, on l’attendrait toujours, le débarquement ^^

          +48

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      • Nicole de Nicomaque // 26.09.2019 à 21h03

        @ Degorde

        Au Musée d’Arromanches, d’après votre précieux témoignage, on réécrit l’Histoire avec de petits bouts de ficelles et on réarrange les étiquettes sur les cadres à des fins de « romance nationale » kitsch. Le parlement européen lui, a de bien meilleurs moyens pour effacer ce qui fâche. C’est du lourd. Effacer 28 millions de combattants russes anti-fascistes et anti-hitlériens va cependant être une autre paire de manche ; eussent-il dû la traverser en leur temps comme d’autres le rubicon, faut-il que l’entité technocratique de l’U.E soit bien malade pour que des mandants aient à cœur le trafic historique à des fins partisanes. Consternant.

        Heureusement, les historiennes et les historiens existent encore.

          +3

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    • Urko // 24.09.2019 à 09h12

      Quand un régime s’effondre, il se cabre et se raidit. Pour ceux qui se méfient de l’organisation nommée Union Européenne et considèrent qu’il serait sage de la supprimer, et les institutions qui la composent avec, ce genre de réécriture de l’histoire constitue un signal, un de plus, de ce que l’UE traverse une bien mauvaise passe voire qu’elle entame son agonie. Un système politique fort n’a pas besoin de ce genre de pitreries. Un opposant sensé doit savoir se réjouir de voir le pouvoir s’enfoncer dans la bêtise et l’autoritarisme… tant que cela ne semble pas dériver vers une dictature.

        +61

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    • Tonton Poupou. // 24.09.2019 à 12h00

      Une preuve de plus – comme si il en fallait ! – que l’UE n’est que le bras politique de l’OTAN (qui elle est son bras armé). Ces deux organisations ayant la même ville comme siège : Bruxelles.

        +24

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    • Haricophile // 24.09.2019 à 16h56

      Ils ont tout vérifié d’après une source fiable et de première main : https://fr.wikipedia.org/wiki/Committee_on_Public_Information

        +4

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    • fanfan // 25.09.2019 à 11h22

      « Si certains avaient encore quelques doutes sur l’essence nazie de l’Union européenne, et sur les résultats qu’elle procurerait, il est maintenant nécessaire de tirer les conclusions qui s’imposent. 
      « On » a fait tout ce qu’auraient fait les nazis s’ils avaient gagné la guerre. »
      http://quandcafaithouille.blogspot.com/2015/05/le-programme-economique-de-lallemagne.html?m=1

        +2

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    • Nicole de Nicomaque // 26.09.2019 à 20h40

      Avec cette nouvelle directive orthopédique de réécriture de l’Histoire du XX° siècle votée par le parlement européen vassalisé sous l’égide de l’Otan et de l’Empire US, on comprend mieux pourquoi certaines personnes en France sont persuadées que Lorànt Deutsch & Stéphane Bern sont des historiens de renom.

      Les petits scribes du gros mensonge et des faits amplement revisités mouillent la chemise pour blanchir toute l’Histoire de leurs propres crimes et turpitudes. Nous assistons à l’idéologie du grand effacement et à l’avènement de l’âge des cervelles nues.

        +4

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  • Vincent // 24.09.2019 à 07h29

    Olivier, vous avez inversé les images « pour » et « contre » à la fin 😉

    Pour le reste, en tant qu’historien, je suis bouche bée devant tant d’ignorance… réduire le début de la 2nde GM au pacte germano-soviétique en faisant fi de tout le contexte du XIX et XXé S et du tribut payé par l’URSS pour lutter contre les Nazis, c’est juste d’une aberrance crasse. On comprend bien la volonté des auteurs de ce texte…

    Merci pour votre travail !

      +86

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    • Logique // 24.09.2019 à 16h16

      La volonté de ce texte est de placer l’Union soviétique à égalité avec le nazisme.

      De nombreux passages sont ahurissants. Le premier comme exemple:

      « le 23 août 1939, l’Union soviétique communiste et l’Allemagne nazie ont signé un pacte de non-agression, connu sous le nom de pacte germano-soviétique ou pacte Molotov-Ribbentrop, (…) ouvrant la voie au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale; »

      Silence total sur les accords de Munich, dont l’accord germano-soviétque est la conséquence directe.
      En outre ce sont les capitaux et certaines matières premières US qui ont permis à l’Allemagne d’entrer en guerre. Selon Albert Speer, sans cette aide, Hitler n’aurait même pas songer à envahir la Pologne.

      Aussi silence total sur l’Opération Pike.

      Volonté manifeste de réécriture de l’histoire. Vous avez dit révisionnisme. Oui.

        +37

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      • Haricophile // 24.09.2019 à 17h05

        A ce niveau ce n’est plus du révionisme, c’est de la science-fiction, ou plutôt pour être précis, de l’Uchronie pur jus et « Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ne saurait être que fortuite, nous nous en excusons».

        En tout cas, à chaque fois que j’entend le journal télévisés, les experts en commentaires ou les politiques, je me dis qu’on a le résultat qu’on a cherché en laissant la psychiatrie française dans cette situation déplorable, ils ne peuvent même plus accueillir décement des malades qui nécessiterait des soins lourds et a long terme.

          +16

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        • Nicole de Nicomaque // 26.09.2019 à 21h09

          @ Haricophile

           » A ce niveau ce n’est plus du révisionnisme, c’est de la science-fiction, ou plutôt pour être précis, de l’Uchronie pur jus  » .

          Bien vu. Merci.

            +1

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  • Catalina // 24.09.2019 à 07h36

     » invite par conséquent la société russe à accepter son passé tragique; » non mais, de quoi je me mêle, j’invite moi les Français à accepter la collaboration avec les nazis sous Vichy et j’enjoins le gouvernement à mettre en oeuvre aussi bien financièrement que de toute manière et ceci parce que l’histoire fait les pays, à citer tous ceux qui n’ont pas été épurés après la guerre.
    https://www.youtube.com/watch?v=I_N2E45KWFQ&feature=youtu.be
    « Les collabos ont-ils vraiment été châtiés à la Libération ? Quid de l’appareil d’Etat et de justice ? Quid des banquiers et des industriels ? Aude Lancelin reçoit dans ce « Quartier Libre » consacré aux mensonges de l’après-guerre l’historienne Annie Lacroix-Riz. Véritable briseuse de mythes, souvent tenue en lisière des médias traditionnels, elle évoque ici son nouveau livre : « La non-épuration en France ». »

      +73

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    • vert-de-taire // 24.09.2019 à 10h58

      voir aussi :
      https://prochetmoyen-orient.ch/la-non-epuration-en-france-de-1943-aux-annees-1950-la-lecon-magistrale-dannie-lacroix-riz/

      L’écriture de l’histoire montre la guerre perpétuelle des élites contre la démocratie.
      Ce qui est certain c’est la constance de la fabrication de la haine de l’autre comme moyen de justifier la soumission. Nos lois antiterroristes détournées … bref une constante des dictatures masquées.

      Chance, ILS recherchent encore notre consentement.
      Il y aurait comme une brisure dans la belle construction néolibérale !

        +24

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      • vert-de-taire // 24.09.2019 à 11h01

        Il y aurait comme une brisure dans la belle construction néolibérale !

        et pas d’alternative ..

        Alors c’est la fuite en avant, la distance au mur de la réalité se réduit, il faut nous préparer au pire.
        Ce document en atteste. Merci OB.

          +14

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    • Logique // 24.09.2019 à 16h20

      ” invite par conséquent la société russe à accepter son passé tragique;”

      Le passé tragique de la Russie se manifeste par son régiment immortel.

      Parmi les signataires, je note Bardella et Gluksmann.

      Amen!

        +16

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      • Sibtigr // 24.09.2019 à 22h54

        J’ajouterai qu’ils ne connaissent pas du tout la situation actuelle en Russie au regard de cette question : il a été érigé ces dernières années, aussi bien à Moscou que dans d’autres villes de province, quantité de monuments à la mémoire des victimes des répressions (comprendre communistes et staliniennes), ainsi que des musées consacrés au Goulag, j’ai même entendu cet été une guide touristique en Altaï déplorer que l’une des principales routes de la région ait été construite littéralement « sur les os des zeks » (détenus). Sans compter les innombrables telles show-business où le passé communiste tortionnaire est ouvertement abordé, débattu, analysé etc….. Les russes et leurs dirigeants sont parfaitement conscients de cette facette terrible de leur histoire et ils l’assument pleinement. Il a même été instauré une Journée des Victimes des répressions. J’ai également vu en Crimée russe un monument à la Mémoire éternelle des victimes massacres communistes durant la Guerre civile de 1918/1922. Que leur faut il de plus ? On attend en vain une reconnaissance enFrance, par exemple, du genocide vendéen

          +14

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    • Louis Robert // 24.09.2019 à 17h13

      Peut-être quelques mots en outre sur leur nécessaire acceptation de leurs exploits durant l’épisode de Chine (relire Hugo sur le Palais d’Été) de l’Indochine (relire l’oncle Ho), sans oublier celui de l’Algérie?… etc.

        +10

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      • Marie Colin // 25.09.2019 à 00h13

        et la Palestine !
        Je lis depuis quelques année les livres d’une auteure espagnole : Almudena Grandes – qui remet en place les « glorieux » franco-british notamment vis à vis de Franco (et elle n’aborde même pas les Grecs – pourtant…)
        J’attends avec impatience que « Les patients du Docteur Garcia » soit enfin traduit en Français pour que vous puissiez tous en profiter 😉
        Mais vous vouvez déjà lire dans une traduction correcte « Inès et la joie » « le lecteur de Jules Vernes » et « les 3 mariages de Manolita » – tous édifiants…

          +4

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  • Catalina // 24.09.2019 à 07h41

    Quelle fumisterie, la Lettonnie est citée et :
    https://fr.timesofisrael.com/les-lettons-defilent-pour-honorer-les-soldats-qui-ont-combattu-avec-les-nazis/
    « Les Lettons défilent pour honorer les soldats qui ont combattu avec les nazis
    Environ 1 000 personnes ont défilé à Riga pour la marche annuelle des vétérans des unités locales de Waffen SS, avec une cinquantaine de contre-manifestants séparés par la police »
    Sans parler de l’Ukraine….
    Bref !
    L’ignominie de l’ue n’est plus à démontrer, inversion acusatoire criante, je vais vomir mon café !

      +59

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    • Khorvald // 24.09.2019 à 11h54

      Relisez l’entièreté de la résolution. Si l’emphase est clairement mise sur l’URSS, un ou deux paragraphes entiers sont uniquement consacrés à la condamnation des pays au sein de l’UE qui glorifient encore les nazi.
      Les paragraphes sont M.7 et M.8
      Suffisamment de conneries dans cette résolution, pas la peine d’en rajouter ou on va finir par trouver du pétrole 😉

        +11

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      • Logique // 24.09.2019 à 16h25

        Dans les paragraphes 7 et 8, aucun Etat n’est nommé et le texte reste dans des généralités qui n’ont aucune conséquence. Quand on connaît le soutien de l’ue aux nazis de l’Ukraine, il devient clair que ce texte est de la foutaise anti-russe.

        Qui sont les députés qui N’ONT PAS SIGNE ce torchon?

          +21

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        • gracques // 25.09.2019 à 07h23

          GUE représentée en France notamment par LFI

            +7

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    • Nicole de Nicomaque // 26.09.2019 à 21h18
  • METZGER // 24.09.2019 à 07h42

    Si Nuremberg a été la marque de la vision des vainqueurs, si ce procès a fait l’économie de la compréhension complète du problème, en laissant de côté une cohorte de vrais coupables, etc… Il n’en reste pas moins cathartique afin de permettre la reconstruction morale de l’Allemagne. Et à mon grand regret, il n’y a jamais eu de procès du Stalinisme. J’ai souvent demandé à un grand nombre de Russes pourquoi. Sortis du servage, de conditions de vie dictées par le climat, la pauvreté, les avatars de la révolution et les affres de la guerre, ils ne voulaient tout simplement plus en entendre parler. Et puis toute une génération a baigné dans cette éducation soviétique qui montre Staline comme LE héro de la guerre patriotique. Il n’en reste pas moins que ce texte est un radotage réducteur et propagandiste sur les causes du conflit, probablement torché par un assistant parlementaire ayant dormi lors des cours d’histoire contemporaine…

      +18

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    • Jean // 24.09.2019 à 08h29

      =>  » Il n’en reste pas moins que ce texte est un radotage réducteur et propagandiste sur les causes du conflit, probablement torché par un assistant parlementaire ayant dormi lors des cours d’histoire contemporaine… »

      Si ce n’est pas le parlementaire qui dort, ce texte est une réécriture de l’Histoire servant à fabriquer un ennemis que la populace aura de bonnes raisons de haïr. Et pourquoi faire le procès du communisme ? A t-on fait celui du capitalisme et de la responsabilité des trusts dans le déclenchement de la seconde guerre mondiale ?

        +59

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      • JCH // 24.09.2019 à 10h16

        « Pourquoi faire le procès du communisme ? A t-on fait celui du capitalisme (…)? »
        Parce que le communisme lorsqu’il a été adopté comme doctrine d’état a systématiquement causé de millions de morts de manière directe (URSS, Chine, Cambodge), alors que pour le capitalisme le bilan est bien moins négatif, même si ça n’est pas la panacée, loin s’en faut.
        Mais on s’éloigne du sujet: Nuremberg était le procès des dirigeants et criminels de guerre nazis, pas du nazisme, et donc je ne vois pas bien comment faire le procès d’une idéologie… Pour ce qui est de faire le procès des dirigeants soviétiques, les russes ont décidé de tourner la page il y a 30 ans, qu’on ne vienne pas les ennuyer avec ça maintenant.
        Et prétendre que la cause d’une guerre est un traité de non-agression, il fallait oser… et ils ont osé, c’est même à ça qu’on les reconnaît.

          +14

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        • Jean // 24.09.2019 à 10h44

          La Chine est toujours un pays communiste et les USA sont toujours à l’avant garde du capitalisme. Quelle est le plus belliqueux des deux ? Vous estimez que le bilan du capitalisme est bien moins désastreux que celui du communisme ? Ne voyez-vous pas venir la crise écologique, économique et politique dont va accoucher votre idéologie ?
          Les vainqueur ont fait le procès du nazisme et ils ont bien fait de le faire car le nazisme revendique la barbarie. Le communisme au contraire est un idéal de paix universelle qui s’échoue sur l’écueil de la négation de la liberté individuelle.

            +28

          Alerter
          • Brian64 // 25.09.2019 à 01h09

            Force est de constater que les pays dits communistes, d’aujourd’hui ou d’hier , ne font pas mieux que les pays capitalistes en terme d’environnement.

              +1

            Alerter
        • Véro // 24.09.2019 à 11h21

          Mais le communisme ne contient pas en lui-même une invitation au meurtre. Si certains s’en sont servis pour mettre en place une dictature, ce n’est pas propre au communisme. Mais le nazisme lui, considère qu’une partie de la population est sous-humaine par la naissance, et qu’il faut l’exterminer.
          Pour ce qui est du bilan moins négatif du capitalisme, j’ai de gros doutes. Ségrégation raciale, colonialisme, exploitation des ouvriers, régimes répressifs, dictatures, guerres, et nazisme lui-même.

            +32

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        • Logique // 24.09.2019 à 16h30

          « Parce que le communisme lorsqu’il a été adopté comme doctrine d’état a systématiquement causé de millions de morts de manière directe (URSS, Chine, Cambodge), alors que pour le capitalisme le bilan est bien moins négatif, même si ça n’est pas la panacée, loin s’en faut. »

          1) Le communisme n’a jamais été adopté. Lisez le Manifeste du Parti Communiste. Vous confondez avec un capitalisme monopolistique d’Etat.

          2) Les millions de morts du « communisme » sont un mensonge de plus qui ne saurait égalé les millions de morts des deux guerres mondiales, le colonialisme et la traite des Noirs.

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          Alerter
          • Michel // 24.09.2019 à 19h07

            Je pense qu’il parlait de juger les responsables de l’URSS qui ont causé tant de morts. L’idéologie aurait pu être communiste, capitaliste ou n’importe quoi d’autre, les faits restes les mêmes.
            Par ailleurs dire que le communisme a fait moins de mort en valeur absolue que le capitalisme pourquoi pas et c’est peut-être un fait. Mais si l’on avait laissé non pas 70 ans mais plusieurs siècles afin de comparer sur la même échelle de temps que le capitalisme. ce serait là un autre match. Vous êtes bien trop complaisant avec les communistes pour penser qu’ils n’auraient pas été capables d’inventer leur colonialisme ou leur traite des noirs ou que sais je encore.

            De toute façon condamner l’un n’empêche pas de condamner l’autre.

              +4

            Alerter
        • Louis Robert // 24.09.2019 à 17h25

          «… le communisme lorsqu’il a été adopté comme doctrine d’état a systématiquement causé de millions de morts de manière directe (URSS, Chine, Cambodge), alors que pour le capitalisme le bilan est bien moins négatif… »

          Vous vous moquez?

          Il va sans dire que ceci n’est pas une épreuve de mathématique… Mais vous n’avez très certainement jamais fait l’exercice de totaliser le nombre de millions de morts causées directement et partout dans le monde par le capitalisme depuis sa naissance et tout au long de son développement jusqu’au jour d’aujourd’hui. Je vous recommande de le faire. Vous changerez très rapidement d’avis, longtemps même avant de le compléter.

            +13

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        • Marie Colin // 25.09.2019 à 00h25

          pour le capitalisme le bilan est bien moins négatif,

          Bon d’accord, c’est par dizaines de millions que se comptent ses victimes sur tous les continents, mais vu qu’ils le font année après année sans qu’on les relie entre eux…
          tant mieux pour vous si vous n’êtes ni latino-américains ou indigènes des Amérique, ni vietnamiens ou laotiens… ni africains soudanais ou libyens, ni irakiens ou palestiniens (juste au hasard, hein !)

          Mais rassurez vous, après la Yougoslavie et le Kossovo, puis l’Ukraine et d’autres… notre tour ne devrait pas tarder !

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        • Anarkopsykotik // 26.09.2019 à 18h38

          Putain, citer le Cambodge comme exemple des ravages du communisme, faut vraiment être un propagandiste malhonnête… Un état qui ne défendait aucune des valeurs ou des textes socialistes, attaquant les états communistes alentour, et lourdement épaulés par la CIA et l’armée US plus généralement…

          >alors que pour le capitalisme le bilan est bien moins négatif

          quasi tous les états communistes ont sortis leurs populations de la misère féodale crasse vers une population soignée, nourrie et éduquée, en un temps record, et je ne vois pas de pays capitalistes où la même chose est arrivée. Suffit de comparer cuba à ses voisins capitalistes, et ce MALGRE un odieux (et inhumain, moulte fois comdamné par l’ONU) embargo avec leur proche voisin et une politique de « vol des cerveaux » particulièrement agressive. La population carcérale des goulags était, en proportion de la population, sensiblement la même (voir inférieur) que les états unis, avec une large majorité de criminels de droit commun.

          >la cause d’une guerre est un traité de non-agression
          traités que tous pays européens ont signés avec l’allemagne nazi avant l’urss malgré ses appels à l’alliance. Mais seule l’urss est coupable. Putain de gerbant.

          >systématiquement causé de millions de morts de manière directe
          ce qui est bien, c’est que quand tu meurt sous le communisme, c’est la faute du système, mais sous le capitalisme, c’est ta faute.

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    • Charles Degauche // 24.09.2019 à 13h38

      Les meurtriers dans une guerre sont ceux qui tuent , pillent et violent les CIVILS. Que les militaires se tuent entre eux ; ils ont signé pour ça , mais ils passent les bornes quand ils s’en prennent à des populations et à mon humble avis Nuremberg n’a jugé que les crimes de guerre des vaincus.
      La liste des crimes de guerre des vainqueurs n’est pas plus glorieuse que celle des vaincus …

        +9

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      • vert-de-taire // 24.09.2019 à 18h29

        « Que les militaires se tuent entre eux ; ils ont signé pour ça , »

        La conscription est souvent obligatoire non ?

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    • Nicole de Nicomaque // 26.09.2019 à 21h29

      @ Metzger

      A ma connaissance, il n’y a jamais eu non plus de procès du colonialisme européen ni de l’impérialisme US qui à eux deux ont pourtant fait des millions de morts civils sans compter que ces deux monstres ont ravagé pour des siècles des centaines de pays à travers le monde.

      A croire que l’Histoire est faite par des salauds, qu’elle est écrite par des historiens et qu’elle est trafiquée par des députés en assemblée plénière. L’important pour ces derniers, c’est d’effacer et d’oublier afin de préparer une page blanche pour les barbaries nouvelles.

        +1

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  • john // 24.09.2019 à 07h43

    Ils oublient Munich en 1938 qui donna la Tchécoslovaquie (avec lequel la France avait un traité d’alliance) à l’Allemagne et amena au pacte germano-soviétique.
    La Pologne participa aussi au dépeçage du pays (région de Zaolzie).

      +59

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    • Nicole de Nicomaque // 26.09.2019 à 21h42

      @ John

      Chut ! Ne le dites pas trop fort sinon les députés européens vont venir vous chercher noise. Vous risquez une perquisition en bonne et due forme. Faites attention. N’ébruitez pas trop la vérité ou alors achetez-vous un cheval et fuyez rapidement. /(Joke).

      Voyez comme l’époque est complète, depuis le  » scandale des fiches  » à Edward Snowden :

      Suisse /  » Scandale des Fiches  » :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale_des_fiches

      Edward Snowden :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Snowden

        +1

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  • basile // 24.09.2019 à 07h50

    Ignoble ! combien de ceux qui ont voté « pour », l’ont lu entièrement ? Je suppose que beaucoup ont voté les yeux fermés après qu’une personne de confiance leur en ait donné les grandes lignes (tiens, signe ça, c’estpourdéfendrenosvaleurs).

    évidemment, depuis le temps qu’on entend dire que la Russie cherche l’éclatement de l’ UE, on ne s’est pas méfié, ce n’étaient qu’élucubrations. Mais ils croyaient réellement ce qu’ils disaient !

    édit : en fait, dans cette UE acculée qui se délite, c’est une façon de compter les troupes. Un façon de voir qui sont les ennemis de l’intérieur.

      +49

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    • enkidou // 24.09.2019 à 10h14

      Ceux qui ont votés pour sont ceux qui ont été élus. L’abération est que le « vulgus pecum » participe encore au vote.

        +1

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    • Nicole de Nicomaque // 26.09.2019 à 21h45

      @ Basile

      Bien vu votre conclusion. Cela sent le pire. Comme un signe avant-coureur.

        +1

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  • L’Espadon // 24.09.2019 à 07h51

    Je pense qu’il y a une coquille sur le détail des votes.

      +4

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    • Louis Robert // 24.09.2019 à 17h28

      En sommes-nous vraiment ici à une coquille près?

        +0

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      • Pol ux // 24.09.2019 à 22h19

        Oui ! Il faut une liste claire de tous ceux qu’il faudra pendre.

          +6

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  • Catalina // 24.09.2019 à 07h59

    Ce matin, c’est mon modo préféré, celui qui vire tous mes posts qui est au commande, tant pis, je persiste :
     »
    La vérité sur le pacte de non-agression germano-soviétique:
    « Dans aucune partie de son texte, le Protocole secret signé en marge du pacte germano-soviétique le 23 août 1939 n’a assigné les territoires polonais ou baltes à l’URSS ou à l’Allemagne nazie »

    «…Les Occidentaux, qui sont donc extrêmement sensibles aux actions russes, réelles ou imaginaires, sont toujours aveugles à l’effet de leurs actions sur la Russie. Cela s’est vérifié au cours des dernières années par la méconnaissance de la réaction de la Russie à l’expansion de l’Otan et à la politique occidentale en Ukraine et en Géorgie. C’était également vrai en 1939…»

    https://russia-insider.com/en/history/truth-about-soviet-german-non-aggression-pact-23rd-august-1939-and-its-secret-protocol

      +11

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    • RV // 24.09.2019 à 11h27

      Le texte de l’accord et des protocoles secrets sont reproduit sur ce site :
      https://russia-insider.com/en/history/truth-about-soviet-german-non-aggression-pact-23rd-august-1939-and-its-secret-protocol
      La lecture des protocoles confirme le partage de certains territoires entre l’Allemagne et l’URSS.
      …/… PREMIER PROTOCOLE SECRET du 23 août 1939
      A l’occasion de la signature du traité de non-agression entre le Reich allemand et l’Union des républiques socialistes soviétiques, les plénipotentiaires soussignés des deux parties ont discuté en toute confidentialité de la question de la délimitation de leurs domaines d’intérêt respectifs en Europe orientale. 
      Ces conversations ont abouti au résultat suivant : 
      1. En cas de transformation territoriale et politique dans les territoires des Etats baltes (Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie), la frontière nord de la Lituanie représente la frontière des domaines d’intérêt de l’Allemagne et de l’URSS. 

        +3

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      • RV // 24.09.2019 à 11h27

        2. En cas de transformation territoriale et politique des territoires appartenant à l’Etat polonais, les domaines d’intérêt de l’Allemagne et de l’URSS seront délimités approximativement par la ligne des rivières Narev, Vistule et San. La question de savoir si les intérêts des deux parties rendent souhaitable le maintien d’un État polonais indépendant et comment les frontières de cet État devraient être tracées ne peut être définitivement déterminée que dans le cadre d’évolutions politiques ultérieures. Quoi qu’il en soit, les deux gouvernements régleront cette question à l’amiable.
        3. En ce qui concerne l’Europe du Sud-Est, la partie soviétique souligne son intérêt pour la Bessarabie. La partie allemande déclare un désintérêt politique total pour ces territoires.
        4. Ce protocole sera traité par les deux parties comme strictement secret.
        Moscou, le 23 août 1939.
        POUR LE GOUVERNEMENT DU REICH ALLEMAND : VON RIBBENTROP
        AVEC PLEIN POUVOIR DU GOUVERNEMENT DE L’URSS : V. MOLOTOV Protocole additionnel secret …/…

          +3

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        • RV // 24.09.2019 à 11h28

          DEUXIÈME PROTOCOLE SECRET daté du 28 septembre 1939
          Les délégués soussignés concluent un accord entre le Gouvernement du Reich allemand et le Gouvernement de l’URSS concernant les questions suivantes :
          Le protocole additionnel secret signé le 23 août 1939 est modifié au n° 1 en ce que le territoire de la Lituanie relève de la sphère d’intérêt de l’URSS, parce que, de l’autre côté, le district administratif  » Woywodschaft  » de Lubin et certaines parties du district administratif de Varsovie relèvent de la sphère d’influence allemande (voir la carte qui accompagne les traités de frontières et de relations d’amitié ratifiés ce jour). Dès que le Gouvernement de l’URSS aura pris des mesures spéciales pour sauvegarder ses intérêts sur le territoire lituanien, la frontière actuelle entre l’Allemagne et la Lituanie sera rectifiée dans l’intérêt d’une délimitation simple et naturelle, de sorte que le territoire de la Lituanie situé au sud-ouest de la ligne tracée sur la carte jointe sera celui de l’Allemagne.
          Il est en outre établi que les arrangements économiques en vigueur actuellement entre l’Allemagne et la Lituanie ne seront en aucun cas compromis par les mesures susmentionnées prises par l’Union soviétique.
          Moscou, le 28 septembre 1939. 

          VON RIBBENTROP POUR LE GOUVERNEMENT DU REICH ALLEMAND. 
          V. MOLOTOV SUR L’AUTORITÉ DU GOUVERNEMENT DE L’URSS. 

            +2

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          • RV // 24.09.2019 à 11h29

            TROISIÈME PROTOCOLE SECRET du 10 janvier 1941
            Graf von Schulenburg, ambassadeur d’Allemagne, agissant pour le gouvernement du Reich allemand, et le président du Conseil des commissaires du peuple de l’URSS, V. M. Molotov, agissant pour le gouvernement de l’URSS, ont convenu des points suivants : 
            1. Le gouvernement du Reich allemand renonce à ses revendications sur la partie du territoire de la Lituanie mentionnée dans le Protocole secret du 28 septembre 1939 et indiquée sur la carte incluse. 

              +3

            Alerter
            • RV // 24.09.2019 à 11h29

              2. Le Gouvernement de l’Union des Républiques socialistes soviétiques est disposé à dédommager le Gouvernement du Reich allemand pour le territoire mentionné au point 1 du présent protocole par le versement à l’Allemagne de la somme de 7 500 000 dollars en or, soit 31 500 000 reichsmarks. 31,5 millions de reichsmarks seront versés par l’URSS selon les modalités suivantes : 1/8, soit 3 937 500 reichsmarks, dans les expéditions de métaux non ferreux dans les trois mois suivant la ratification de ce traité, et les sept huitièmes restants, 27 562 500 reichsmarks, en or par déduction des paiements allemands en or que la partie allemande devait apporter avant le 11 février 1941. Sur la base de la correspondance relative à l’accord économique du 11 février 1940 entre le Reich allemand et l’Union des républiques socialistes soviétiques dans la deuxième partie de l’accord entre le président de la délégation économique allemande, Herr Schnurre, et le commissaire du peuple chargé du commerce extérieur de l’URSS, Herr A. I. Mikoyan.
              Ce protocole a été préparé en allemand et en russe (deux originaux) et entrera en vigueur dès sa ratification.
              Moscou, le 10 janvier 1941.
              (Illisible, probablement von Schulenburg) POUR LE GOUVERNEMENT DE LA REICHE ALLEMANDE

                +3

              Alerter
  • phmeens // 24.09.2019 à 08h01

    Et aucune mention des dictatures italienne, espagnole, portugaise ou grecque !!!

      +33

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    • basile // 24.09.2019 à 09h37

      faut pas dire des choses vilaines à nos nouveaux amis.

        +11

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      • visiteur // 24.09.2019 à 11h32

        Surtout que le Portugal fasciste de Salazar fut, en 1949, l’un des membres fondateurs de l’OTAN — cette organisation à laquelle l’adhésion permet de « retourner dans le giron de l’Europe libre et démocratique »…

          +15

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    • riton // 24.09.2019 à 10h33

      Si c’est  » autres  » dans le texte de la résolution …

        +2

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  • hong xiu quiang // 24.09.2019 à 08h08

    La Grande Guerre a muté en guerres civiles de Pékin à Gibraltar laissant éclater les haines, de classes, de races et de nations. Commencée dans les années 1910 elle s’épuise à la fin des années 40 sur un champ de ruines parsemé de charniers, entrebaillant la porte de l’hiver nucléaire. Cinq empires multiséculaires sont brisés.

    Les dits totalitarismes en sont un symptôme et un développement plus qu’une cause dont le complexe entrelac n’exonère vraiment personne en Europe de ce déchaînement scientifique et gestionnaire de violence et de meurtre.

    Winston Smith a sombré dans l’alcool et l’oubli peu après 1984. Combien depuis en Oceania sous le regard compatissant et plus que jamais présent de Big Brother ? Rassurez-vous c’est pire en Eurasia…d’ailleurs, voyez, n’oubliez pas, ils ont signé le pacte germano-soviétique ces tartares !

    Le consensus mou démocrate libéral européen accouche d’une évidente et misérable entreprise Orwellienne de gommage de l’histoire pour oublier ce que nous savons et ne pas oublier, par devoir et sous injonction morale, ce qu’il faut croire. Ce sera TA faute s’il y a la guerre et l’horreur à l’avenir, parceque TU as oublié! Bat ta coulpe, mécréant.

    Bricoler en session parlementaire un récit méta-national européen par pathos et repentance en nous faisant miroiter repeint en vert-recyclage le Brave New World libre et concurrentiel, c’est faire bêler les loups pour les recacher sous le troupeau. La nation, européenne ou pas, est le berceau chéri de tous les totalitarismes.

    Dérisoire et juste bon à enthousiasmer un éditocrate de service public

      +30

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  • Fritz // 24.09.2019 à 08h10

    On peut discuter sur le pacte germano-soviétique à l’infini, comme sur les oppositions et analogies entre le communisme et le national-socialisme. Mais ce qui importe de voir, c’est le but de ces amalgames dictés par le Parlement européen, c’est la cible.

    Ce n’est pas l’Allemagne qui est visée, évidemment. Personne ne reprochera à Merkel la signature du pacte de 1939. Et on s’émerveillera de cette Allemagne « qui a su faire son travail de mémoire », et qui est « européenne exemplaire ».

    C’est la Russie qui est visée, évidemment. Le dernier point de ce texte (22) est éloquent. D’ailleurs, c’est Poutine et Lavrov qui ont signé le pacte avec Ribbentrop. Un futur texte du Parlement européen établira ce point, sans contestation possible, pour qu’il soit enseigné dans les écoles du Monde Libre.

      +78

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    • degorde // 24.09.2019 à 08h51

      On attend une résolution du parlement européen qui condamne les accords de Munich en 1938. donc Daladier = Hitler ?

        +18

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    • Chris // 24.09.2019 à 13h38

      Le Parlement européen manipule l’Histoire.
      Le titre est inexact, sachant que la Commission Européen, sous domination totale de l’OTAN quant à sa politique étrangère, soumet résolutions et lois ! Les parlementaires apatrides ne font que suivre le mouvement.
      Chapeau à nos 4 parlementaires qui votèrent contre.
      Donc, cette oeuvre d’art de désinformation et propagande provient de l’OTAN : une manière de condamner la porte qu’entrouvrent des pays comme l’Italie et la France, ruinés par les sanctions exigées par le commandement de l’OTAN : Washington.

        +7

      Alerter
    • vert-de-taire // 24.09.2019 à 20h33

      tant de flair émeut !

      Merci de relire et d’essayer de comprendre pour notre bien à tous.

        +8

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      • Nicole de Nicomaque // 26.09.2019 à 21h54

        @Observateur

        Oui, sous certaines latitudes, on appelle ça de  » l’humour  » …il va nous en falloir beaucoup.

          +0

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  • David D // 24.09.2019 à 08h12

    Dans les causes de la II GM, pour ce qui est du Traite de Versailles, je ne suis pas d’accord avec le discours qui veut qu’il y ait eu un diktat. La France apres 1871 se plaignait d’une enorme dette de guerre et pourtant elle l’a payee. Pour le traite de Versailles, ce sont les allemands qui parlerent de diktat comme ils parlerent de trahison politique par coup d’etat. A tout le moins, il faut examiner si cette mention de diktat est justifiee, ce qui ne l’est jamais. En revanche, il est interessant d’observer que les sudetes, clairement allemandes et sujettes a revendication, furent confiees a la Tchecoslovaquie et que le decoupage de l’Autriche-Hongrie ne fut pas si claire que cela. Puis que les anglais et les americains se sont frottes les mains d’assurer la protection des nouvelles frontieres a l’est de l’Allemagne, puis que les memes anglo-saxons ont considere jusque tard dans les annees trente qu’il fallait surveiller la France plutot que l’Allemagne. C’est un peu cela qui est sorti du traite de Versailles. Il me fait plus songer a quelque chose de traite lourdement mais sans vision d’avenir.

      +15

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    • Myrkur34 // 24.09.2019 à 17h22

      Vous avez raison, le diktat du traité de Versailles, il a bon dos. Toute la guerre et les destructions de 14-18 se sont passées en France et en Belgique. Donc l’argent réclamé était dû, et pas qu’un peu. D’ailleurs l’orgueil et l’esprit belliciste de l’Allemagne de 1870 se retrouve dans la proclamation comme empereur de Guillaume 1er dans la galerie des glaces du palais de Versailles. L’Allemagne de l’époque a causé 3 guerres successives pour affirmer sa prédominance européenne contre le Danemark(guerre des frontières), l’Autriche-Hongrie à Sadowa et 14-18 contre la France.
      Le seul bémol du traité de Versailles, c’est le couloir de Dantzig, pas très intelligent de séparer un pays en deux, soit disant pour l’affaiblir. L’accès à la mer de la Pologne aurait dû se faire entre la Lituanie et L’Allemagne, un bout de la Poméranie-est en quelque sorte.
      Autre légende, le coup de poignard dans le dos….. Sauf que vue l’état de l’armée allemande, le général Pershing voulait envahir l’Allemagne et que c’est Clémenceau qui a précipité la fin de la guerre. Les allemands s’en sortent très bien avec ce traité, aucune destruction sur leur territoire.

        +5

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  • Jean // 24.09.2019 à 08h17

    Il faudrait comptabiliser le nombre de morts qu’a provoqué le néolibéralisme, depuis qu’il est devenu la doxa des pays qui se prétendent civilisés, pour pouvoir le comparer avec celui du nazisme. Mais ces morts là ne conteront pas car l’UE fonctionnent comme un Etat totalitaire qui s’invente une menace pour se doter de moyens qui serviront à étouffer les revendications démocratiques de sa population.

      +28

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    • raloul // 24.09.2019 à 11h15

      Bonjour !

      «La guerre, c’est les autres…»

      Jean-Paul Sartre II, le retour du refoulé

        +3

      Alerter
    • Nicole de Nicomaque // 26.09.2019 à 22h05

      Outre les 50 000 morts civils lors de la guerre illégale de Libye menée par la France et la coalition Otanesque, souvenons-nous du 1,5 million de civils irakiens assassinés lors de l’invasion anglo-américaine de l’Irak en 2003 sans compter le silence radio assourdissant sur les civils exterminés en ce moment par l’Arabie Saoudite, les USA, la France, l’Angleterre, l’Allemagne et la Turquie au Yemen. Peuple martyr du Yemen. Hélas ! Tout cela n’a aucune importance ou très peu d’intérêt pour nos hommes-troncs du journalisme assis. Aucun scandale télévisuel en vue, aucune image n’en sera montrée. Un crime de masse parfait.

      Radio-France a même réécrit l’histoire en direct l’autre jour sur ses propres ondes. D’après le staf de la chaine, c’est l »Iran qui a commencé la guerre au Yemen et non point l’Arabie Saoudite ! Que faire face aux menteurs de tout acabit?

        +1

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  • Olí // 24.09.2019 à 08h20

    Remarque, avec cette loi, ils reconnaissent que l’Allemagne est responsable de la guerre et donc s’il y a un ex-nazi responsable de la construction européenne, l’union européenne est donc l’enfant du responsable de la guerre et du nazisme… Ils sont trop cons….

      +18

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  • xelab // 24.09.2019 à 08h25

    [Modération : corrigé, merci]

      +2

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    • basile // 24.09.2019 à 08h36

      quoi qu’il en soit, avec tous ces noms bizarres, j’ai quand même l’impression de voir l’Affiche Rouge.
      ça fait peur.

        +4

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  • douarn // 24.09.2019 à 08h31

    Bonjour
    « J. // l’occasion du 50e anniversaire du pacte germano-soviétique // deux millions de Lituaniens, de Lettons et d’Estoniens se sont donné la main pour former la «Voie balte», une chaîne humaine // qui allait de Vilnius à Tallinn en passant par Riga »

    Cela me rappel qu’a lieu la célébration officialisée en 1994 du « Jour de la légion Waffen SS » en Lettonie. Cela aurait été aboli en 2000 cependant, des défilés d’anciens combattants de la Waffen SS sont toujours régulièrement organisés dans le pays. J’espère qu’ils auront eu beau temps cette année (ironie).
    https://www.europe-israel.org/2015/03/lettonie-danciens-legionnaires-de-la-waffen-ss-defilent-a-riga/

    « 10. réclame une culture mémorielle partagée, qui dénonce les crimes commis par le passé par les régimes fasciste, stalinien et autres régimes autoritaires »
    Je propose une journée mémorielle pour les indiens d’amérique, les vietnamiens morts de l’agent orange et du napalm, les coréens (guerre de Corée, big up à toi Curtis Lemay qui proposait de vitrifier chaque ville) ainsi qu’à tous les peuples martyrisés (kanak, algérien, Congolais de RDC, …) par un capitalisme occidental vorace et fascisant paré des vertues de la démocratie. Le fascisme et l’homme ne peuvent coexister. Quand le fascisme est vainqueur, l’homme cesse d’exister. (Vassili Grossman)

      +41

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  • LBSSO // 24.09.2019 à 08h36

    Fin du vide.Vive le trop plein.

    Il faut voir dans ce vote :
    – des gages donner aux Pays de l’Est.
    – un alignement atlantiste.
    Mais aussi:
    – la volonté de fabriquer une « transcendance » européenne.
    – un complément au projet de création d’un portefeuille culturel ,à Bruxelles, de « la protection du mode de vie européen ».
    Pour unir,une vieille recette.S’inventer des ennemis. De intérieur.A l’extérieur.Ainsi comble-t-on le vide.

    Au niveau national, on peut noter la même stratégie.Diagnostic : un projet économique ne peut suffire à rassembler un peuple .Aussi, E Macron choisit-il Joseph Zimet , un historien, comme nouveau conseiller pour sa communication nationale.Chacun a pu apprécier sa compétence comme Directeur des cérémonies de la fin de la Grande Guerre…

    Les nombreuses ficelles utilisées sont un peu grosses.Pour utiliser un langage macronien , il en pleut des cordes .

      +15

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  • Vercoquin // 24.09.2019 à 08h40

     »
    16. s’inquiète vivement des efforts déployés par les dirigeants de la Russie d’aujourd’hui pour déformer les faits historiques et blanchir les crimes commis par le régime totalitaire soviétique; considère ces tentatives comme un élément dangereux de la guerre de l’information qui est menée contre l’Europe démocratique et qui cherche à diviser notre continent;
     »

    Notre sympathique parlement européen est donc capable de corroborer et justifier ses dires par des PREUVES claires et indiscutables !
    Efforts déployés
    déformer
    blanchir les crimes
    dangereux
    guerre de l’information
    diviser

    Ou alors, ils vont encore nous dire: La preuve c’est qu’  » Il n’y a pas d’autre explication plausible »
    Comme Macron, Merkel, Johnson ?
    On est gouverné par des c..

      +18

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  • TB // 24.09.2019 à 08h42

    Bref……une quasi déclaration de guerre……
    De la tête de qui est sorti cette idée ?

      +13

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  • Kokoba // 24.09.2019 à 08h48

    Ce texte est particulièrement ignoble.
    Du révisionnisme 100% pure propagande.

    De plus, il ne s’agit pas d’un simple texte publié par un journal inconnu mais d’un texte officiel d’une valeur considérable.

    Que ceci serve d’avertissement à tout ceux qui n’auraient pas encore compris le role de l’Union Européenne, la nature de ses promoteurs et la réalité du parlement Européen.

      +46

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  • zeroudoudou // 24.09.2019 à 08h49

    La crise de 29 ayant largement participé à l’arrivée du nazisme en Allemagne, j’espère que l’UE va interdire le capitalisme

      +51

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  • degorde // 24.09.2019 à 08h49

    Si l’UE met sur un pied d’égalité le Nazisme et le communisme, on attend que l’UE nous rappelle quand les banques US et de la City ont financé l’URSS de Staline.
    Comme par exemple la visite d’un pool de banques de Wall Street aux dirigeants nazis dès mars 1933 pour étudier un nouveau prêt. La délégation était conduite par un certain J.F. Dulles lequel jusque fin 1944 cherchera un compromis avec Hitler mais sera virulent contre l’URSS. Elle est où là l’équivalence ?

      +31

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  • Kokoba // 24.09.2019 à 08h50

    Il sera aussi intéressant de suivre la réaction des médias (je ne me fais aucune illusion) et celle des historiens (là aussi, on va rigoler).
    Le plus probable étant bien sur un silence total.
    Mais çà serait intéressant que cette histoire atteigne le grand public et déclenche quelques discussions.

      +13

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    • Véro // 24.09.2019 à 11h52

      On en parlera très peu je pense, voire pas du tout.
      En revanche, le texte voté par le Parlement européen va servir d’ancrage à des actions de propagande, oups !, je voulais dire d’information, programmes culturels divers, programmes éducatifs, sorties culturelles financées par l’UE et ses divers fonds.

        +8

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    • FPOLE // 24.09.2019 à 16h51

      On n’en parle très peu,

      mais il a été publié par un blogger sur Médiapart (les blogs sont en accès libre) et ce billet a été choisi par la rédaction. Mais il ne faut pas compter sur le journal pour en faire un article.

      « Le Parlement européen manipule l’histoire et la mémoire »

      22 sept. 2019 Par Heimbergch Blog : Chroniques pour mémoires

      Comme de nombreux commentateurs, je remercie O.BERRUYER d’avoir fait ce travail de décryptage et de publier le texte sur son blog.
      Il est incroyable que tant de députés aient pu signer ce texte et que si peu aient voté contre.

        +9

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  • Catalina // 24.09.2019 à 08h56

    Connaissant les Russes, la réponse sera brillante, patience ! Maria Zakharova je vous attends !
    :o)

      +11

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  • druzhba // 24.09.2019 à 08h58

    Nouvelle démonstration que ce n’est pas au législateur d’écrire ou de réécrire l’Histoire pour produire dans l’exemple présent une analyse révisionniste ou de corseter l’Histoire avec des lois mémorielles. Ne serait ce parce qu’il n’a pas les compétences, pas de méthode et ne suit pas une démarche intellectuelle exigeante. L’historien lui, fort de sa formation universitaire initiale est obligé de prouver par des sources ce qu’il avance, et soumet implicitement ses travaux à la communauté des historiens qui peut lui répliquer.

    Nouvelle démonstration, dans ce texte, de négationisme quant au rôle essentiel de l’URSS dans la défaite du Nazisme et de la volonté de salir les mémoires de 20 millions de combattants russes. Je suis outré que sans vergogne, nos dirigeants redécouvrent la Fédération russe et veulent subitement lui faire des mamours, alors que notre Président de l’époque l’insultait en 2015 par son absence au défilé de la victoire le 9 mai à Moscou. J’étais présent à Moscou ce jour là pour modestement représenter la France. Le miracle est que le peuple russe soit toujours aussi chaleureux envers ses visiteurs français; aussi, je suis ému que si longtemps après l’épisode chevaleresque du Normandie Niemen soit si vivace, dans les mémoires.

      +25

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    • vert-de-taire // 24.09.2019 à 20h50

       » Je suis outré que sans vergogne, nos dirigeants redécouvrent la Fédération russe et veulent subitement lui faire des mamours,  »

      D’évidence ce retournement est pragmatique : la Russie se révèle un acteur trop puissant pour qu’on l’ignore et le méprise à toutes occasions. On pense, au hasard, à la cuisante défaite de l’Empire et ses « alliés » en Syrie.
      On peut même soupçonner que Macron soit piloté par une influence atlantique.
      C’est très vilain de ma part de le dire, simple hypothèse basée sur l’influence du vent d’ouest de l’histoire.

        +1

      Alerter
    • Nicole de Nicomaque // 26.09.2019 à 22h27

      @Druzhba

      D’après les chiffres britanniques, on peut désormais parler de 28 Millions de morts du côté des combattants soviétiques et des populations de l’Urss contre l’Empire hitlérien et ses affidés. / ( J’ai entendu l’an passé cette information sur France culture ).

        +0

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  • bob // 24.09.2019 à 09h04

    voici un article court et interressant, donnant une autre vision oublié par le parlement europeen :
    https://2ccr.wordpress.com/2015/08/09/pacte-germano-sovietique/

      +3

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  • reneegate // 24.09.2019 à 09h05

    l’accord de non agression bonnet/ribbentrop en 1938 (bonnet radical socialiste) passe à la trappe. Après l’information ils s’attaquent à l’historiographie, notre mémoire.

      +9

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  • Gibe // 24.09.2019 à 09h05

    Je reviens de st Pétersbourg ville magnifique ou j ai visité le musée d histoire politique de la Russie. Je peux vous dire que Staline et Lénine et leur collabo sont bien décrits comme des criminels, et le communisme comme une dictature sauvage! J ai même été étonné de ne voir que des documents accablants!

      +22

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    • Catalina // 24.09.2019 à 09h27

      Gibe,
      Oui de la même manière, la Russie n’a aucun complexe a dire qu’elle est en retard sur bcp de choses et qu’il y a un immense travail en cours, a contrario de ces fanatiques européistes qui sont dans le déni total que leur « machin » ne marche pas, ne marchera jamais : on ne peut pas obliger les peuples à avoir la même vision des choses puisque leur histoire différe de l’un à l’autre. Ce « machin » totalitaire qu’on nous a imposé va imploser et c’est tant mieux; cependant, tous ceux qui se gavent se battront jusqu’au dernier citoyen pour continuer à profiter de la corruption.

        +22

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  • Ulrich // 24.09.2019 à 09h21

    Je m’attendais à ce que parmi les crimes barbares nazis et staliniens, ils disent qu’ils ont privés les européens de la concurrence libre et non faussée, mais ils ne sont pas allés jusque là.

      +17

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  • SCIPIO // 24.09.2019 à 09h23

    Je pose une question.
    En France la résistance intérieure a été pour une très très large part le fait des communistes dont le parti a été surnommé après la guerre : « le parti des fusillés ».
    Doit-on abattre les monuments érigés à ces résistants du fait qu’ils étaient communistes?
    Dans la même veine va t’on interdire en librairie la littérature communiste de Marx (Le capital, Le manifeste du parti communiste,…) ou de Lénine ou de Trotsky et de leurs suiveurs?

      +34

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    • Guadet // 24.09.2019 à 10h04

      Pourquoi hésiteraient-ils ? Puisqu’on interdit déjà Mein kampf. Et puis il n’y avait pas que des communistes chez les résistants, mais aussi d’affreux nationalistes et aucun bon capitaliste libéral. Il ne suffit pas de minimiser le rôle des résistants dans la libération (cf. Mme Lacroix-Riz), il faut les dénoncer et détruire tous leurs monuments.

        +12

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    • Véro // 24.09.2019 à 11h58

      Peut-être pas tout de suite. mais oui c’est à craindre. Ce n’est pas la première fois que l’UE se prononce comme elle vient de le faire, voir le visa de la résolution qui rappelle tous les textes adoptés, que ce soit par l’UE et ses divers organes, par le Conseil de l’Europe, l’ONU ou les parlements nationaux. Il y a un travail de sape, patient mais tenace, qui est bien plus efficace qu’une interdiction brutale.

        +7

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  • BOURDEAUX // 24.09.2019 à 09h24

    Si la commémoration des crimes totalitaires a une « importance cruciale pour maintenir l’unité de l’Europe et de ses peuples », cette résolution est l’aveu que cette unité n’est qu’une chimère. Car imagine-t-on la France célébrer son unité en commémorant le triste souvenir de l’anarchie du Xième siècle ? Imagine-t-on la Grèce commémorant la fin de la guerre du Péloponnèse pour faire passer la pilule de ses difficultés actuelles ? Ce genre de « travail » parlementaire est une entourloupette dont le résultat escompté est de dramatiser toujours davantage et jusqu’à l’extrême les questions d’avenir en les déplaçant sur le terrain d’un passé bruyant qui fait taire les opposants. Et puis cette façon de vouloir à toute force catéchiser les russes, vraiment, c’est insupportable.

      +12

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  • François Lacoste // 24.09.2019 à 09h29

    82 % pour, à comparer au 85 % du vote du 10 juillet 1940 pour Pétain.

    Laissons l’histoire aux historiens en favorisant et en protégeant leur diversité d’approche. L’histoire est par définition une interprétation de la réalité passée.

    Lorsque le politique se charge de réécrire l’histoire, en assortissant sa réécriture de proposition de manifestation annuelles automatiques, il interdit la possibilité de toutes remises en causes future.

    Qu’en est-il de la résistance communiste française durant la guerre, des liens politiques de l’immédiat après guerre entre gaullistes et communistes et d’une façon générale de la présence communiste sans discontinuer depuis la libération à tous les niveaux de la représentation politique et syndicales? Qu’en est-il de la politique sociale de notre pays depuis 70 ans après ablation des communistes?…

    Je n’ai pas été communistes, mais je défendrai absolument les communistes et leur droit à l’existence.

      +23

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  • Tonio // 24.09.2019 à 09h34

    [Modéré : merci, corrigé]
    Sinon, j’adore votre site !
    Par-là aussi on en parle : https://youtu.be/TkENffU71RM

      +3

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  • Daniel // 24.09.2019 à 09h36

    Honte à nos « représentants » français au parlement européen, ceux trop nombreux qui ont signé cette déclaration infecte constituée d’un tissus de mensonges.
    Retour à la chasse aux communistes pratiquée durant les années qui précédaient la deuxième guerre mondiale
    Nos résistants communistes doivent se retourner dans leurs tombes !

      +20

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  • Guadet // 24.09.2019 à 09h47

    « la conséquence du Traité de Versailles »
    Il ne faudrait tout de même pas retomber de la légende atlantiste dans la légende nazie. Déjà que les Allemands se blanchissent complètement dans le texte, grâce à Nuremberg, on ne va pas en plus tout mettre sur le dos des Français, qui resteraient les seuls responsables si on blanchit aussi les Russes.
    Il faudra m’expliquer un jour ce que ce traité avait de si injuste après notre million et demi de morts, tout le nord de la France pillé et détruit ou ravagé, notre économie effondrée, notre monnaie anéantie. Hitler avait bien compris que la France était devenue une proie facile, dont la puissance était éteinte. Depuis 1940, malgré les efforts de De Gaulle, nous n’avons jamais retrouvé notre indépendance.

      +9

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  • tachyon // 24.09.2019 à 10h05

    J’ai comme un soupçon sur le lien donné en source des résultats du vote.
    Le lien conduit au site votewatch.eu qui affiche une fenêtre où on trouve « …Ready to have your voice heard by the influencers of EU’s decisions?… » ===> lobby ?
    Puis : « In order to access this kind of information, please log in / create a free account if you don’t have one already. « ====> Collecte de données personnelles ?
    Quant au « about us » il présente une belle brochette de purs communicants….

      +2

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  • A. Rimmer // 24.09.2019 à 10h08

    Bonjour,

    Merci d’avoir relevé ce texte incroyable.
    Pourrait-on savoir 2 choses:
    – Quels sont les médias français qui en ont parlé?
    – Est-il possible de faire circuler une pétition/lettre ouverte, émanant de chercheurs si possible, pour dénoncer cette loi, et faire paraître la lettre ouverte dans Le Monde/Libé etc… Je sais que ces journaux auront du mal à accepter de critiquer le parlement européen, mais il me semble qu’appuyé par une collégiale d’historien, il y aurait plus de chances que cela passe, et malgré ce que l’on en pense, ces journaux ont encore une forte influence.

    Cordialement

      +10

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  • lon // 24.09.2019 à 10h13

    il se peut que je me trompe mais je sens là l’influence d’un Raphaël Glucksmann fraichement élu …enfin un parlementaire qui fait son boulot , bravo Rafi ton papa peut être fier de toi

      +5

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  • vert-de-taire // 24.09.2019 à 10h18

    L’UE se cherche un bouc-émissaire rassembleur pour masquer ses mensonges maintenant avérés.

    La technique du bouc-émissaire rassembleur est éprouvée depuis des millénaires. Elle est prémisse de l’avènement de la dictature de l’homme providentiel qui nous sauvera des ennemis désignés.
    Cette déclaration est donc un conditionnement à la guerre, la préparation des esprits à accepter des sacrifices. C’est abject voire criminel, je m’en explique.

    Ce besoin de se justifier est le résultat d’un régime élitiste qui a octroyé à une minorité d’ultra-riches toutes les libertés en particulier la liberté totale de circulation des capitaux. C’est unique au monde ce qui démontrerait l’externalité des vrais initiateurs de cette escroquerie. La richesse que j’ai produite ne me profite pas ni à la Nation car elle a massivement été investie ailleurs et/ou volatilisée en ne payant pas l’impôt. L’UE a donc fabriqué les conditions de son échec. Échec au discours captieux de rapprochement des peuples et de faire la paix. Rapprocher les peuples c’est les mettre en concurrence ! Faire la paix c’est augmenter les inégalités ! Les intentions déclarées sont contredites par les actes et les faits. Tant de contradictions pour une institution supra-gouvernementale a-démocratique demande un ravalement du décor.

    On comprend ce besoin de trouver un bouc-émissaire pour redonner à l’UE une raison d’être.
    Pathétique et dangereux pour la paix.

      +19

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    • Theoltd // 24.09.2019 à 11h12

      Cette analyse me semble juste. Maintenant, quelle sera la raison de cette guerre? Je parie sur l’argument climatique: On accuse la Russie de financer le recchauffement grâce ses reserves de pétrole. On decide de lui balancer une attaque de grande ampleur, passant outre le risque nucléaire, en arguant que celui ci est moindre que le risque climatique que fait courir la Russie au monde. Et nous voila parti pour la troisième!

        +4

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      • vert-de-taire // 24.09.2019 à 22h30

        non pas de guerre directe avec la Russie,
        ce serait trop dévastateur et légèrement risqué (surtout si les armes ‘MACH 7’ ou plus sont opérationnelles).

        Non, une guerre qui nourrit la Terre avec du sang :
        – on est trop nombreux à bruler du pétrole et autres ressources raréfiées
        – la(les) guerre permet de se débarrasser plus discrètement des gêneurs (pas de chance, effets collatéraux, ..)
        – la guerre permet de vendre, renouveler et tester de nouvelles armes
        – la guerre permet tout, car c’est la guerre
        – la guerre n’est dangereuse que pour les gueux

        ET puis je crois qu’on a compris au moins deux choses dans l’OTAN/États-Unis/croupions :
        – le bouc émissaire est utile donc il faut le cultiver et non pas le détruire
        – ne jamais sous-estimer l’adversaire, encore moins si c’est un ennemi

          +2

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        • Nicole de Nicomaque // 26.09.2019 à 22h46

          Une guerre contre l’Iran par exemple ? Par une voie détournée ?

            +0

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  • Ardéchoix // 24.09.2019 à 10h24

    D’après le parlement Européen les nazis ont perdus la guerre a Stalingrad, ville située dans la banlieue de Caen.

      +32

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  • Patrique // 24.09.2019 à 10h38

    L’européisme est une forme de totalitarisme

      +12

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    • vert-de-taire // 24.09.2019 à 22h44

      C’est, il me semble, aller trop loin.
      L’européisme pourrait être une idée démocratique acceptable, viable.
      Des accords sociaux, économiques, … pourraient être contractés entre pays (au sens États) voisins géographiquement, culturellement et économiquement.

      Tout à rebours de l’UE qui est une véritable dictature supranationale ET néolibérale c’est-à-dire doublement a-démocratique (donc pour moi LE scandale).

      Dans démocratie il y a souveraineté (de la population donc du pays).
      Jamais un accord international n’est possible sans accord explicite (donc des choix, des délibérés, des scénarios, des alternatives, ..) des populations concernées.

        +1

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  • Fabrice // 24.09.2019 à 10h40

    parler de « l’Europe démocratique » alors que Juncker disait lui même qu’il ne pouvait y avoir de choix démocratique contre les traités européens et que Valéry Giscard d’Estain reconnaît qu’il n’a aucun pouvoir sauf celui de contrôler la validité des propositions de la commission européenne par rapport à la constitution européenne :

    Valéry Giscard d’Estain (intéressant sur le brexit aussi) :
    https://youtu.be/PeM0QIGwI1w

    pour les abonnés du figaro :
    http://www.lefigaro.fr/international/2015/01/28/01003-20150128ARTFIG00490-jean-claude-juncker-la-grece-doit-respecter-l-europe.php

      +11

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    • Les-crises // 24.09.2019 à 10h57

      Notez qu’il n’a pas complètement tort, car tout dépend de la vision du périmètre démocratique. Il est fédéraliste, pour lui l’Europe est un tout – et c’est vrai que le système est déjà à 50 % fédéral.

      Quand il dit ça, c’est comme si Macron disait « Il ne peut y avoir de choix démocratique en Bretagne contre la politique française »

      Le fond du débat est : mais quand diable le peuple français a t il dit qu’il acceptait ce système fédéral ?

      Enfin, il est aussi vrai qu’ils aimeraient très probablement une forme de démocratie à suffrage censitaire

        +25

      Alerter
      • Veloute // 24.09.2019 à 11h02

        Je n’avais pas compris ce propos sous cet éclairage. Merci.

          +2

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      • Fabrice // 24.09.2019 à 11h27

        Exact sur la vision de Juncker et sur le fait que le non des français (même foulé au pied par le parlement français) prouve la non légitimité de la situation, je ne parle pas de légalité , ce qui est parlant à mon avis c’est la confirmation par Valérie Giscard d’Estaing de l’impuissance du parlement européen du coup qu’est-ce qu’il reste de la démocratie européenne (a-t-on une définition claire de celle-ci même par ceux qui y font référence ?) et j’aime son avis sur le Brexit résumé par « ils partent et on discute des relations quelques mois plus tard », venant d’un européen convaincu on voit déjà le delta avec certains eurofanatiques qui eux veulent la peau du brexit et à défaut du Royaume-Uni.

          +5

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      • Kokoba // 24.09.2019 à 14h26

        Oui mais dire “Il ne peut y avoir de choix démocratique en Bretagne contre la politique française” est acceptable parce que la France est un vrai pays et une vrai démocratie (avec toutes ses limites).

        Alors que l’UE n’est ni un vrai pays ni une vrai démocratie.
        Il n’y a que des bribes infimes de démocratie dans les institutions Européennes.

          +5

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        • FPOLE // 24.09.2019 à 17h03

          Kokoba // 24.09.2019 à 14h26
          « la France est un vrai pays et une vrai démocratie (avec toutes ses limites). »

          J’ai quelques doutes depuis 2005 (enfin 2008) :
          vous avez dit non, ça sera oui parce que l’avis du parlement est supérieur à l’avis du peuple. Et si le parlement risque de répondre non (par exemple au JAFTA), le président se passera de l’avis du parlement.

            +9

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  • riton // 24.09.2019 à 10h53

    Lire un tel ramassis de c****** cela me donne envie de prendre ma carte au parti communiste, tiens !

      +9

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    • vert-de-taire // 24.09.2019 à 22h56

      Surtout ne vous en privez pas !
      Cela lui ferait du bien.
      Le PC se meurt de son incapacité à proposer une idéologie (au sens cohérence de principes) afin d’en tirer un modèle (ou plus modestement un paradigme) social alternatif, donc un objectif dans un scénario de transformation de la société sans passer par la phase chaos.

      D’ailleurs les autres partis (d’idées) aussi… et meurent aussi.

      Un capitalisme se meurt et tout est dépolitisé.

        +0

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  • Sandrine // 24.09.2019 à 11h06

    Ce texte est une honte.
    Non pas tant seulement à cause des mensonges historiques qui s’y étalent sans vergogne ni de la grossièreté des ficelles de la manipulation idéologique qu’il tente tant bien que mal de tisser ensemble… mais surtout par son caractère non professionnel du point de vue juridique.
    A aucun moment le terme « communiste » n’est défini clairement alors qu’il est pour le moins polysémique et fait référence à des réalités historiques, philosophiques et politique très diverses. Le texte alterne tour à tour, sans en préciser la définition, les termes « Union soviétique communiste », « stalinisme », « idéologies communiste », « régimes communistes totalitaires », « dictatures communistes », « régimes communistes », « régime totalitaire soviétique ». Le nazisme, lui, semble plus clairement désigné mais est curieusement affublé du vocable « autres » pour désigner des régimes politiques qui lui sont apparentés et qui, comme tels, doivent également être frappé du sceau de l’interdit. Peut-être dans un soucis de condenser une telle profusion… On en arrive même à cette improbable synthèse à l’article 10 où le terme nazi subitement disparait et où ne subsiste que « régimes fasciste, stalinien et autres régimes autoritaires ».
    On se demande du coup pourquoi dans l’article 20, l’appel à l’interdiction des « groupes néofascistes et néonazis et toute autre fondation ou association qui exalte et glorifie le nazisme et le fascisme ou toute autre forme de totalitarisme » ne concerne pas les partis communistes. Le PCF, par exemple…
    Hein !? je vous le demande…

      +19

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  • amike // 24.09.2019 à 11h17

    Les arrières pensées sont évidentes dans ce texte du parlement européen.
    Le passé est un prétexte ; en définitive, c’est le retour du « choisi ton camp, camarade ! ou tu es avec nous ou tu es contre nous… »

    L’Histoire est complexe et cette mise en cause ou valorisation de la Pologne me fait penser à la fable des Animaux malades de la Peste, avec la Faute rejetée sur l’Âne qui a reconnu avoir mangé un peu d’herbe de coté…

    Connaître ou reconnaître le passé, sont 2 choses bien différentes. Le second est la source des pires filouteries.

      +5

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  • marie // 24.09.2019 à 11h25

    Sur le point 10: réclame une culture mémorielle partagée, qui dénonce les crimes commis par le passé par les régimes fasciste, stalinien et autres régimes autoritaires, de manière à permettre notamment à la jeune génération d’acquérir la résilience nécessaire pour faire face aux menaces auxquelles la démocratie est confrontée à l’heure actuelle;
    Une remarque: ce qui nous interdit la démocratie actuellement, c’est, au contraire, l’UE:
    qui a transféré le pouvoir d’états démocratiques vers l’UE non démocratique ( d’après les critères de Montesquieu) :
    Pas de séparation des pouvoirs , la commission cumulant des pouvoirs ( législatifs, car elle propose les lois) exécutif ( elle surveille le fonctionnement des états), et judiciaire ( elle surveille l’application des lois et met des punitions).
    Et ces pouvoirs sont aux mains d’un organisme, la commission, qui n’est pas élu.
    Il faut clarifier les choses: L’UE n’est pas DEMOCRATIQUE. Le POUVOIR a été TRANSFERE d’états démocratiques ( pas tous) vers l’UE NON DEMOCRATIQUE

      +15

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    • leravidemilo // 29.09.2019 à 21h13

      Pour faire image, je rappelle la récente saillie d’un qui a fait l’expérience de la démocratie « u ».E, Varoufakis (même si je ne partage en rien ses positions politiques passées ou présentes). A un journaliste évoquant le manque de démocratie à « Bruxelles » il répond :  » Je n’accepte pas cette expression; parler de manque de démocratie à Bruxelles c’est comme dire qu’il y a un manque d’oxygène sur la lune. Mais il n’y a pas (!)d’oxygène sur la lune »

        +0

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  • lole // 24.09.2019 à 12h33

    Dire qu’on sentait un peu le « 1984 » venir…
    Et la, on se prend Winston Smith et le ministère de la vérité en pleine face…
    Et qui parle de ca ? Un petit mot quelque part ?
    LOL, ou pas, voire même plus…

      +12

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  • petitjean // 24.09.2019 à 12h55

    L’UE est une dictature, pourquoi s’indigner !?
    Pour l’instant, nos zélites sont toujours aux manettes, donc ils écrivent l’Histoire à leur sauce
    En France le parti communiste a toujours pignon sur rue et son procès n’a jamais eu lieu
    Je rappelle également que les responsables français du désastre de 1940 n’ont jamais été jugés
    Enfin, je rappelle encore que en Chine Mao est toujours idolâtré, lui le plus grand criminel de l’Histoire de l’Humanité……
    En Russie, c’est aussi assez complexe, une partie des Russes considèrent que c’est Staline (avec le sacrifice de dizaines de millions de Russes) qui a écrasé l’hydre nazi

      +2

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    • Nicole de Nicomaque // 26.09.2019 à 22h54

      Et chez nous, l’empereur Napoléon Bonaparte à toujours la côte. Le retour de l’esclavage aussi.

      Avez-vous vu cette vidéo de Thinkerview où l’invité précise bien que l’esclavage aux USA a été aboli en 1865 mais qu’il est toujours d’actualité dans les prisons privées US où les prisonniers sont forcés de travailler et où le moindre verre d’eau est payant ? Voilà une information qui ne choquera pas nos éditorialistes otanesques plus préoccuppés à réécrire l’Histoire passée.

      Vidéo Thinkerview :

       » Alstom : la France vendue à la découpe ? » invité : Frédéric Pierucci
      https://www.youtube.com/watch?v=dejeVuL9-7c

        +1

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  • step // 24.09.2019 à 13h05

    « et il faut que, sans raison, ces politiciens irresponsables » … taratata, ils ne sont pas irresponsables, il sont parfaitement responsables de vouloir un conflit avec la Russie, et la raison est de maintenir le troupeau des pays européens groupé et docile aux intérêts américains.

      +5

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