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8.octobre.20208.10.2020
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[RussEurope-en-Exil] Souveraineté, Laïcité et lutte contre le « séparatisme » dans les écrits du duc de Saint-Simon

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Le discours prononcé par le Président de la République sur le « séparatisme » aux Mureaux le 1er octobre 2020, discours où il cibla les islamistes radicaux, réveille un problème ancien[1]. La loi qui devrait s’inspirer de ce discours, et qui abandonne déjà le mot de « séparatisme » va, quant à elle, chercher à se situer sur le terrain de la laïcité[2]. Pourtant, le risque de voir s’affirmer un « séparatisme », autrement dit un « Etat dans l’Etat » existe bien. Cela pose naturellement la question de la souveraineté de la Nation, tout autant que celle de la laïcité.

Or, quand on se pose la question de savoir quelles sont les relations que la SOUVERAINETE entretient avec la LAÏCITE, et nous sommes là au cœur du problème du « séparatisme », il convient parfois de se reporter dans le passé.

Un exemple du lien entre ces deux notions peut nous être fourni par les « Mémoires du Duc de Saint-Simon »[3], et en particulier par ses commentaires sur la visite du Tsar Pierre le Grand en 1717 à Paris. Les « Mémoires » sont une œuvre littéraire, mais pas seulement. Le Duc, grand ami du Régent, insère dans ses « Mémoires » ses opinions. Du fait de sa proximité avec le Régent, il fut amener à cotoyer un certain nombre de hauts responsables. Il est donc certain qu’il rencontra l’ambassadeur et confident du Tsar, le Prince Kourakine. Même si, quand il décrit ses propres actes, un doute légitime peut peser sur la véracité de son récit, il est patent qu’il a cherché à mettre en scène ses propres opinions, et c’est ici ce qui nous intéresse. Ajoutons que le Duc est un catholique fervent – on connaît les liens qu’il avait avec la Trappe – mais un catholique penchant pour le gallicanisme. Ses propos ne doivent donc pas être lus comme ceux d’un agnostique, voire d’une athée, ce qui n’est pas forcément le cas pour le Régent, Philippe d’Orléan.

DE LA SEPARATION ENTRE LA « FOI », QUI RENVOIE AU MONDE SPIRITUEL, ET LA RELIGION, QUI SE MANIFESTE DANS L’ESPACE POLITIQUE.

Saint-Simon présente tout d’abord le projet de Pierre le Grand, un souverain dont il dit qu’il « s’est fait avec justice un si grand nom chez lui et par toute l’Europe et l’Asie », de se convertir au catholicisme comme la conséquence de sa volonté de « moderniser » la Russie. Il écrit ainsi : « Ce monarque qui se voulait tirer, lui et son pays, de leur barbarie (…). Cette grande raison rendait nécessaire la religion catholique… »[4]. Il précise que Tsar entend alors laisser à ses sujets la « liberté de conscience ». Point intéressant : quelle est la position du Duc sur cette « liberté » ? Yves Coirault, à qui nous devons le remarquable appareil critique de ces « Mémoires », précise que l’on trouva dans l’inventaire de la bibliothèque du Duc des ouvrages du penseur et historien protestant réfugié à Rotterdam, Pierre Bayle, que l’on peut considérer comme un pré-encyclopédiste. Or, ce dernier avait, dès 1686, défendu ardemment cette liberté[5]. Sur ce point, il heurta violemment avec un autre français de religion protestante, Pierre Jurieu. Ce dernier considère que les protestants français doivent soutenir, à la suite de la révocation de l’Edit de Nantes Guillaume III d’Orange, contre Louis XIV. Tel n’est pas l’avis de Bayle qui considère que les protestants français doivent rester français avant tout. Dans son « Commentaire philosophique sur ces paroles de Jésus-Christ : ‘’Contrains-les d’entrer’’ », il va dénoncer naturellement l’intolérance du Roi. Il prône une tolérance civile de TOUTES les confessions chrétiennes, du judaïsme, de l’islam et même pour les athées. En 1690 il fait paraître un « Avis important aux réfugiés »[6] exhortant les protestants au calme et à la soumission politique, ce qui provoque la colère de Pierre Jurieu. On peut donc penser que Saint-Simon accepte cette idée de « liberté de conscience », en cela qu’elle permet de dissocier le monde spirituel du monde politique.

Le Duc, rappelant les efforts du Tsar, décrit alors comment il est dégoûté par le comportement de la cour de Rome. Il raconte comment il envoya Kourakine trois ans à Rome pour s’informer des pratiques du pape et « sur le rapport long et fidèle que Kourakine en fit au Czar, ce prince poussa un soupir en disant qu’il voulait être maître chez lui… »[7]. Le commentaire qu’il fait à cette description ne peut que renforcer l’idée que pour Saint-Simon, la religion ne doit pas interférer avec le politique ni même avec le juridique, avec une référence claire à l’Evangile selon Luc sur le refus du Christ à s’établir comme juge.

LA LAÏCITE DECOULE DE LA SOUVERAINETE

Reprenons le texte de Saint-Simon, écrit dans les années 1740, mais dont rien ne permet de douter qu’il ne reflète précisément sa pensée en 1717. L’essentiel est bien la souveraineté face aux empiètements du Pape et la cour de Rome. C’est parce qu’il entend bien être pleinement souverain que, selon Saint-Simon, Pierre le Grand renonce à son projet de conversion au catholicisme et ce en dépit de se volonté d’occidentaliser la Russie. Cette idée que les papes cherchent constamment à réduire la souveraineté des Etats se retrouve d’ailleurs dans de multiples autres passages des « Mémoires » et en particulier dans le passage où le Duc relate un long entretien privé qu’il aurait eu avec le Régent dans la loge de ce dernier à l’Opéra au sujet de la bulle Unigenitus[8].

Cette bulle pontificale, dite encore Constitution apostolique Unigenitus, avait été prise en 1713 pour condamner les jansénistes. Cette « Constitution », et c’est ainsi que le Duc l’appelle, ne fut pas acceptée en France, parce que ses termes et la façon dont elle avait été publiée étaient en opposition avec les prérogatives traditionnelles de l’Église gallicane[9]. On le voit, la question est certes théologique, mais elle se double d’un problème essentiel de souveraineté. En ce que, à l’époque, l’église en tant qu’institution est un corps politique, peut-elle échapper pour la question de la nomination des évêques, au pouvoir souverain ? Une bonne partie de l’Eglise de France penchait pour un concile national à la place de la « Constitution ». Philippe d’Orléans, quand il devint le Régent était lui aussi opposé à cette « Constitution » plus, sans doute, pour des raisons politiques que théologiques. Le long plaidoyer que fait le Duc en ce colloque privé contre la « Constitution » et pour les « libertés de l’église de France » n’est en rien théologique. D’ailleurs, il ne semble guère possible de pouvoir rattacher Saint-Simon si peu que ce soit au jansénisme. L’argumentation est toute politique. On en perçoit le ressort profond : si l’église est chose publique, elle est politique. Si elle est politique, alors ce qui la concerne doit aussi concerner au premier chef qui exerce la souveraineté, c’est à dire pour le Duc le Roi et, plus précisément, son délégataire du temps de la minorité de ce dernier, le Régent. On en revient alors au principe établi sous Philippe-Auguste : le roi est empereur en son royaume.

On comprend alors le ressort, chez Saint-Simon, de cette distinction entre la foi, qui est toute dans le monde du spirituel, et la religion, chose politique. Il met au centre de ses préoccupations la souveraineté du Prince et, par voie de conséquence, il convient de séparer la foi, qui concerne au premier chef la conscience, de l’exercice de la religion. Le chemin qui mène à la laïcité ne procède pas de la liberté de conscience, qui en serait en quelque sorte les prémisses, pour aller par paliers successifs vers l’organisation politique. C’est au contraire à partir de l’organisation politique, dominée par la souveraineté, que dans un monde de pluralité de croyance la liberté de conscience s’impose comme principe moral mais aussi de paix publique, ce qui impose la séparation de toute religion en une foi et une organisation politique du culte sur lequel le pouvoir souverain doit s’exprimer en dernier ressort. En ce sens, c’est bien la souveraineté qui est la force motrice du raisonnement. On notera que chez Saint-Simon, comme dans le Jean Bodin tardif du début du XVIIème siècle, comme chez Pierre Bayle, mais à contrario de Hobbes qui tout en posant lui aussi les bases de la souveraineté entend l’harmonie religieuse à travers l’unité de religion[10], il y a la reconnaissance de l’indépassable altérité des croyances religieuses.

LE SOUVERAIN ET LES SEPARATISTES

Le problème se pose alors de comment doit se comporter le souverain face aux croyants de diverses religions si ces derniers entendent vivre de manière « séparée » par rapport aux autres habitants de l’Etat. Saint-Simon aborde ce problème par rapport aux protestants au tout début du tome VI de ses mémoires[11]. Il fait état d’une discussion qu’il aurait eu avec le Régent, vers la fin de 1716, au sujet d’un hypothétique rappel des « huguenots » (protestants)[12]. Il est patent que sa réaction est toute politique. Il tombe d’accord avec Philippe d’Orléans pour considérer que la révocation de l’Edit de Nantes et les « dragonnades » qui en résultèrent furent un crime, voire une abomination. Il s’accorde aussi avec son interlocuteur pour considérer que les conséquences pour la France furent dramatiques. Il eut d’ailleurs des mots très durs déjà dans le « parallèle » sur les règnes des trois premiers Bourbon, que l’on trouve dans ses mémoires[13] : « La révocation de l’édit de Nantes sans le moindre prétexte et sans aucun besoin, et les diverses proscriptions plutôt que déclarations qui la suivirent, furent les fruits de ce complot affreux qui dépeupla un quart du royaume, qui ruina son commerce, qui l’affaiblit dans toutes ses parties, qui le mit si long temps au pillage public et avoué des dragons, qui autorisa les tourments et les supplices dans lesquels ils firent réellement mourir tant d’innocents de tout sexe par milliers, qui ruina un peuple si nombreux, qui déchira un monde de familles, qui arma les parents contre les parents pour avoir leur bien et les laisser mourir de faim, qui fit passer nos manufactures aux étrangers, fit fleurir et regorger leurs Etats aux dépens du nôtre et leur fit bâtir de nouvelles villes… ». Saint-Simon ajoute, alors : « Telle fut l’abomination générale enfantée par la flatterie et par la cruauté.[14]» Il n’épargne guère Louis XIV dont il écrit « Le Roi étoit devenu dévot, et dévot dans la dernière ignorance »[15].

On pourrait donc penser qu’il conseillerait au Régent, son ami, le rappel des huguenots ; il n’en n’est rien. Il va alors développer le danger pour l’Etat de « partis religieux », qu’il s’agisse du « parti huguenot » sous Charles IX, Henri III, Henri IV et Louis XIII, mais aussi, et c’est u point du parti catholique, la « Ligue » en lequel il voit un danger mortel qu’Henri IV ne put vaincre en son temps que « par sa valeur et sa noblesse »[16]. Il conclut qu’il est alors impossible de rappeler les huguenots sans que du fait de la révocation de l’Edit de Nantes, ils ne cherchent à se reconstituer en « parti » et de ce fait ne recommencent à menacer l’Etat.

Le raisonnement est intéressant, même si l’on peut penser qu’il est discutable en ce qui concerne la nécessaire reconstitution d’une « parti » protestant. On voit bien que Saint-Simon envisage la question religieuse en séparant ce qui relève de la foi – et dont il laisse à la conscience le droit de décider librement même si lui-même est bon catholique[17] – de ce qui relève de la « religion » en ce qu’elle a de politique. Dès que l’on entre dans c domaine, le « souverainisme » de notre Duc lui fait haïr tout ce qui pourrait être assimilé à une forme de « séparatisme », et ceci en assumant l’anachronisme des termes mais non point de la pensée. Cette haine du « séparatisme », autrement dit de l’organisation en communauté séparée au sein de la communauté nationale vient de ce qu’il y voit, non sans de bonnes et judicieuses raisons, l’occasion pour des puissances étrangères de subvertir l’Etat, d’en usurper les droits et les fonctions. On voit tout ce qu’a d’actuel la réflexion de Saint-Simon et tout ce que les politiques d’aujourd’hui auraient à gagner en lisant les Mémoires. Mais, s’il est donc fermement opposé à la constitution de « partis » religieux, s’il considère qu’il ne peut y avoir qu’une source d’autorité légitime dans l’Etat, il en déduit la nécessaire séparation entre foi et religion, laissant donc la première complètement libre. On retrouve, alors, le principe de laïcité dont on rappelle qu’il n’est ni la loi de 1905, ni l’idée de tolérance ou de liberté de conscience, mais bien un principe politique portant sur l’organisation du monde politique.

CONVERGENCE ENTRE SAINT-SIMON ET JOHN LOCKE ?

Il convient ici de s’interroger sur une possible convergence entre Saint-Simon et la « Lettre sur la Tolérance » de John Locke, qui fut publiée en latin en 1689 et rapidement traduite en anglais[18].

On connaît l’argumentaire de Locke. Ce dernier, après avoir rappelé qu’il n’est pas de juge des consciences autre que l’individu et que si la coercition peut contraindre à l’obéissance elle ne peut contraindre la croyance, avance l’idée que le pluralisme des religions pourrait être en lui-même un facteur de paix civile. Mais, il avance une sérieuse limite à cela. Toute religion qui prétend que « faith need not be kept with heretics » (« Il n’est pas besoin de garder la foi avec les hérétiques ») ou qui encore soutien que « kings excommunicated forfeit their kingdoms » (« les rois excommuniés perdent leurs royaumes ») se met hors du champ de la pluralité des religions. Ce faisant, il vise l’église catholique[19]. Locke précise alors : « (une) église ne peut avoir le droit d’être tolérée par le magistrat qui est ainsi constituée que tous ceux qui y entrent passent ipso facto dans l’allégeance et le service d’un autre prince ». En effet, si cela devait être toléré, « le magistrat ferait place à une juridiction étrangère sur son propre territoire et … autoriserait son propre peuple à s’enrôler comme soldats contre son propre gouvernement [20]« .

On retrouve bien, ici, un souci convergeant avec celui de Saint-Simon. La souveraineté implique la légitimité, et cette dernière ne peut s’accorder de « partis séparés » au sein de la société. Si elle veut être tolérée, une croyance doit donc accepter des règles tant politiques (ne pas se constituer en « parti séparé ») que vis-à-vis des autres croyances. Par conséquent, seules les églises qui enseignent la tolérance doivent être autorisées dans la société. Mais Locke va plus loin, ou plus précisément, est allé plus loin. En 1667 il a écrit les Essais sur la Tolérance, qu’il convient de ne pas confondre avec la Lettre sur la Tolérance. On y trouve le passage suivant: « Il est dangereux qu’un grand nombre d’hommes manifestent ainsi leur singularité quelle que soit par ailleurs leur opinion. Il en irait de même pour toute mode vestimentaire par laquelle on tenterait de se distinguer du magistrat [comprendre l’autorité civile] et de ceux qui le soutiennent ; lorsqu’elle se répand et devient un signe de ralliement pour un grand nombre de gens…le magistrat ne pourrait-il pas en prendre ombrage, et ne pourrait-il pas user de punitions pour interdire cette mode, non parce qu’elle serait illégitime, mais à raison des dangers dont elle pourrait être la cause? [21]»

Ainsi, pour Locke, la crainte de la constitution de « partis séparés » de la communauté nationale au nom de raison sectaire, crainte qui s’enracine dans les troubles dont il est le témoin, va jusqu’à le convaincre que certaines entraves au libéralisme peuvent être acceptées si elles sont justifiées au nom de la paix civile et de la souveraineté. Simone Goyard-Fabre insistera sur ce que la Raison, chez Locke, accepte comme limitations du fait des situations concrètes qui incitent à des compromis raisonnables avec le principe lui-même[22].

LE PRESENT A LA LUEUR DU PASSE

Nous sommes donc partis d’un texte des « Mémoires » du Duc de Saint-Simon pour éclairer le débat actuel sur le « séparatisme », nous y avons trouvé l’écho de la dispute entre Bayle et Jurieu à Rotterdam, et nous avons rencontré John Locke qui, lui aussi, chercha refuge aux Pays-Bas. De cette pérégrination, on peut tirer plusieurs constats.

  1. La notion de laïcité ne se laisse pas réduire à loi de 1905, qui ne fait qu’organiser la séparation des églises et de l’Etat[23].
  2. La laïcité renvoie à la séparation entre la sphère privée et la sphère publique, et en ce qui concerne les croyances religieuses à ce qui relève de la foi individuelle ou de l’expression politique. Cette séparation se retrouve chez tous les auteurs cités, que ce soit chez un aristocrate catholique (Saint-Simon), un théologien et historien protestant (Bayle), un philosophe déiste (Locke).
  3. Cette séparation était implicitement ou explicitement pratiquée chez certains dirigeants de ce temps, du Régent au Tsar Pierre le Grand. Elle ne date donc pas de 1789 comme le prétendent certains[24]. Cette séparation découle de la notion de souveraineté qui peut ainsi se déployer entièrement.
  4. La laïcité est donc fille de la souveraineté, mais une fille particulière car, permettant la paix publique dès lors que l’on est en présence d’une hétérogénéité des croyances, elle permet à l’ordre politique de s’exprimer pleinement. La mère est donc renforcée par la fille !

L’exercice de la souveraineté a donc nécessairement en horreur les « partis religieux » ou les communautés organisées de manière séparées sur la base de croyances particulières. Ce qui est vrai dans l’ordre monarchique ancien l’est aussi quand la souveraineté prend la forme de la souveraineté populaire. Un peuple ne peut souffrir des communautés séparées ou alors, tel le Liban d’aujourd’hui, il perd sa souveraineté. Ce refus de l’organisation de communautés séparées n’est nullement le refus des croyances. Il signifie seulement que les dites croyances doivent rester au niveau des consciences et ne pas se traduire en des règles de droits spécifiques, des séparations, ni, parfois, en des formes d’accoutrements qui conduiraient, pour reprendre Locke à ce qu’un « …grand nombre d’hommes manifestent ainsi leur singularité… ».

Voilà donc ce que le passé pourrait enseigner au présent si nous nous donnions la peine de l’observer sereinement.

NOTES

[1] https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/10/02/la-republique-en-actes-discours-du-president-de-la-republique-sur-le-theme-de-la-lutte-contre-les-separatismes

[2] https://www.francetvinfo.fr/politique/jean-castex/gouvernement-de-jean-castex/un-projet-de-loi-pour-lutter-contre-le-separatisme_4097759.html#:~:text=Un%20projet%20de%20loi%20pour%20lutter%20contre%20le,de%20la%20loi%20sur%20le%20s%C3%A9paratisme.%20France%202

[3] Saint-Simon, Mémoires, Paris, Gallimard, La Pléiade, Tome VI, 1716-1718, 1986

[4] Idem, p. 349.

[5] Abel O., Pierre Bayle. Les paradoxes politiques, Paris, Michalon, coll. « Le bien commun », 2017, 125 p. Voir aussi, Wiep van Bunge & Hans Bots (éd.), Pierre Bayle (1647-1706), le « Philosophe de Rotterdam » : Philosophy, Religion and Reception, Leiden, 2008.

[6] Bayle, P., texte disponible Gallica, que l’on peut lire en ligne à l’adresse suivante https://gallica.bnf.fr/document?O=N082284

[7] Saint-Simon, Mémoires, Tome VI, op.cit., p. 350

[8] Saint-Simon, Mémoires, Tome VI, pp. 221-224

[9] Andurand O., La Grande Affaire. Les évêques de France face à l’Unigenitus, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017. Voir aussi : Maire C., De la cause de Dieu à la cause de la Nation : le jansénisme au XVIIIe siècle, Paris, Gallimard, 1998.

[10] Hobbes T., De Cive, (1642-1647), édition par H. Warrender, traduction anglaise, Oxford, Clarendon Press, 1983.

[11] Coirault Y., « Saint-Simon et les huguenots : convergence et variations », In: Dix-huitième Siècle, n°17, 1985. Le protestantisme français en France. pp. 151-160.

[12] Saint-Simon, Mémoires, Tome VI, op.cit., pp. 3-8.

[13] . Saint-Simon, Mémoires, 1715 : «Révocation de l’Edit de Nantes », Tome VI, op.cit., pp. 3-8. « Des trois premiers rois Bourbons », In: Cahiers Saint Simon, n°13, 1985. Saint-Simon et les questions protestantes en France. pp. 29-33.

[14] Idem, p. 30.

[15] Idem p. 29. Il répète cette formule dans le tome V des mémoires, à la page 552. Saint-Simon, Mémoires, t. V, Gallimard, la Pléiade, Paris, 1985.

[16] Voir Saint-Simon, Mémoires, Tome VI, op.cit., pp. 5 et 6.

[17] Comme l’établit bien Yves Coirault in « Saint-Simon et les huguenots : convergence et variations », op.cit..

[18] Klibansky R. et J. W. Gough (edits.), Espitola de Tolerantia/A Letter on Toleration, Oxford, Clarendon Press, 1968.

[19] Marshall J., John Locke, Toleration and Early Enlightenment Culture, Cambridge, Cambridge University Press, 2006, pp. 690-691. Voir aussi, Klibansky R. et J. W. Gough (edits.), Espitola de Tolerantia/A Letter on Toleration, op.cit., pp. 160-161.

[20] Klibansky R. et J. W. Gough (edits.), Espitola de Tolerantia/A Letter on Toleration, op.cit., p 133.

[21] Locke, J., Essai sur la Tolérance, Paris, Éditions ressources, 1980 (1667).

[22] Goyard-Fabre S., John Locke et la raison raisonnable, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1986.

[23] . https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do…

[24] Voir Bouchet J., 2018, Les Ennemis de la Laïcité, Paris, Lemme Edit.

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